Selon vous, partir sur les routes, est-ce une aspiration partagée par tous ?
Dissertation : Selon vous, partir sur les routes, est-ce une aspiration partagée par tous ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar temprcours • 2 Décembre 2023 • Dissertation • 392 Mots (2 Pages) • 119 Vues
Ecriture personnelle :
Selon vous, partir sur les routes, est-ce une aspiration partagée par tous ?
A l’heure où nombreux sont ceux qui trouvent leur quotidien morose et aimerait en échapper, partir sur les routes, autrement dit errer, vagabonder, semble être une solution toute trouvée. Ce désir d’ailleurs peut-il cependant être comblé par l’exploration des routes et chemins ? Cela conviendrait-il à tout le monde ? Est-ce un souhait que tous partagent ? Cette quête de liberté par le bais d’une errance sur les routes devraient être un sentiment commun mais certains s’y refuse encore.
Partir sur les routes, c’est être libre, et il est clair que tout le monde aspire à l’être.
En effet prendre la route c’est aller ou le vent nous mène, c’est ne plus avoir de contraintes quelconques, c’est être affranchi de tout devoir et par conséquent c’est la liberté. Cela devrait donc être une obligation de vouloir partir sur les routes. Cet avis est partagé par Isabelle Eberhardt dans son ouvrage intitulé « Vagabondages ». De fait elle prône dans celui-ci le mode de vie du vagabondage et l’on sent bien le caractère obligataire de s’y consacrer, ceux s’y refusant n’étant que les victimes de « la forme variée de l’esclavage ».
Je pense cependant qu’il existe une raison valable de ne pas aspirer à partir sur les routes puisque, pour certains, un désir plus important que celui d’être libre existe : celui d’avoir des proches, une famille, un entourage.
En effet prendre la route c’est ne pas avoir d’attaches, c’est tout laisser derrière soi. Cette liberté qu’offre le voyage sur les routes ne peut se faire sans une certaine solitude. Or même les plus adeptes d’errance ne peuvent échapper au souhait d’unir des liens. On ressent cela dans la chanson interprétée par Serge Reggiani écrite par Georges Moustaki « Ma liberté ». Dans celle-ci il exprime un sentiment de soumission vis-à-vis de son sentiment de liberté pour lequel il a beaucoup « souffert pour pouvoir satisfaire toutes [ses] exigences » en renonçant à des amitiés et en changeant de pays. A la fin de la chanson il raconte avoir finalement quitté les chemins de fortune après avoir rencontré l’amour.
En conclusion le souhait de partir sur les routes n’est pas un sentiment partagé par tous car bien que cela amène à la liberté, cela ne peut se faire sans concessions.
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