Robert Mandrou, introduction à l’histoire moderne, l’Homme psychique

                                        TD : Histoire moderne

Sujet : Robert Mandrou, introduction à l’histoire moderne, l’Homme psychique.

Définitions : psychique :

• Qui concerne l’esprit, la pensée. -> Le petit Robert.
• Qui concerne la vie mentale, son conscient/inconscient -> Larousse.

Le psychisme : Ensemble de caractère psychique d’un individu, qui fondent sa personnalité.

Introduction :

Robert Mandrou est un historien français, né en 1921 et mort en 1984. Il est un spécialiste de l’époque moderne et de l’histoire de France. Mandrou écrit son livre introduction à la France moderne 1500-1640, essai de psychologie historique en 1961. Soit 5 ans après la disparition de son maître, Lucien Febvre.

Dans son essai, Mandrou suit les préceptes de son maître en écrivant un livre qui va rompre avec l’école méthodique. L’école méthodique se caractérise par sa démarche qui identifie l’histoire comme science en posant l’équivalence de la critique et de la méthode expérimentale. Elle se définit également par ses objets d’élection : les événements singuliers, la valeur explicative de la chronologie et la politique.

Tandis que , Mandrou luit suit les principes de son maître en rejetant le déterminisme et en étudient comme disait Febvre : « Inventorier d’abord dans son détail, puis recomposer pour l’époque étudier le matériel mental dont disposaient les hommes de cette époque ; par un puissant effort d’érudition mais aussi d’imagination, reconstituer l’univers, tous l’univers physique, intellectuel, moral au milieu duquel chacune des générations qui l’ont précédé se sont mués. »

Histoire des problèmes ? -> Febvre et Mandrou.

Mandrou essaye de reconstituer la mentalité des gens de cette époque en partant du concret (les éléments de l’homme physique « alimentation, habit, habitat les diverses maladies et les moyens de les combattre) jusqu’au plus flou c’est-à-dire l’homme psychique. En reprenant, notamment, la théorie de son maître sur le lien entre la primauté de l’ouïe sur la vue.

        Les divers thèmes aborder dans la partie homme psychique :

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Problématique : Comment Mandrou explique-t-il un comportement des hommes du XVI et XVII é siècle qui diffère du notre et en quoi diffère-t-il ?

Plan :

I / L’homme psychique : sens, sensations, émotions, passions,

1. La primauté de l’ouïe et du toucher.
2. Le rôle secondaire de la vue.
3. Contraintes et réaction violentes.
4. Affections et passions.

II / L’homme psychique : sillage mental et attitudes fondamentales.

        1)Langues parlées et écrites

        2)L’espace et le temps.

        3) Le milieu naturel.

Résumer page par page du chapitre II  : Homme psychique sens, sensations, émotions , passions.

Pour procéder à l’explication du psychique et des divers sens et la séparer l’affectif de l’intellect, Mandrou souhaite s’éloigner des méthodes classiques des philosophes.

Pour les philosophes Ronsard et Malherbes il n’y a pas de distinction à faire entre l’affectif et l’intellect.

Selon Mandrou les deux sont intimement liés et il l’illustre avec l’exemple « lorsque l’on touche une fleur une forme ou un meuble cela nous renvoies directement à une tonalité affective (souvenir). La seule démarche est la fusion de ces deux éléments. Ou bien procéder d’une simple au complexe (des sensations aux attitudes mentales).

Il se réfère aux poètes de cette époque et leurs écrits pour prendre la « sensibilité du siècle moderne ».

Il utilise donc les poètes comme les témoins de la sensibilité d’un siècle. Car pour lui, les poètes sont tout comme le communs des mortels apte à la sensibilité mais sont plus doué comme les autres pour l’exprimer.

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Les autres témoins sont les mémorialistes car ils sont au fait des sensations immédiatement transcrites.

1. Mémorialiste : Auteur de mémoires historiques (chroniqueur, historien) ou d'un témoignage sur son temps.

Il classe les différents sens par ordre : 1) L’ouïe 2 ) le toucher 3) l’œil.

        Le rôle de l’œil pour Mandrou est d’organiser, classer et ordonner.

Il y’a une évolution des sens à travers les temps.
Les organes sensoriels sont les mêmes que les nôtres à cette époque mise à part peut-être plus aiguisé de par les conditions de vies de l’époque (violence).

La plus grande source de leur imagination (pourvoyeur) c’est l’ouïe bien plus que la vue et le toucher aussi bien plus que la vue.

I/ Primauté de l’ouïe et du toucher.

1. L’ouïe.

Le paradoxe de la civilisation médiévale : Le fait qu’il y’a de plus en plus d’imprimeur et donc de livre et l’essor croissant pour la lecture qui nécessite la vue.

Mais dans tous les milieux sociaux, la lecture se fait à l’oral -> Elle est donc à la fois lecture audition.

L’information se transmet donc principalement à l’oral. Exemple ; Dans les assemblés d’administrateurs, les conseillers des rois et des princes portent le titre d’auditeur. Puisqu’il conseille à l’oral ou bien ils lisent devant eux.

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La lecture est donc un événement social. Rare sont ceux qui savent lire ou bien lisent tout seul par exemple : les humanistes sont accoutumés à faire la lecture en compagnie.

Le récit qui nourrit la pensé et l’imagination se fait donc à l’oral.

La raison principale est première pour Mandrou est la religion. En effet, c’est la parole de dieu qui est l’autorité suprême de l’Église : La foi elle-même est audition.

        Le problème de cette époque est que les poètes décrivent des peuples, animaux ou éléments de par le bruit qu’ils font et non de par leur forme, leur habit ou bien de leur couleur.

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