Histoire de la société française 1852 - 1871

De la fête impériale aux murs des fédérés : 1852-1871

4) Niveaux de vie, genre de vie et mentalités

1. Niveau de vie moyen et disparités

• Des hommes mieux nourris et plus forts : chiffre de la pop°≠varié mais la compo° a changé = la pop° vieillie (natalité faible et forte mortalité infantile) + g du revenu national = “Français moyen” consacre son surcroît de richesse à son alimenta° et boisson (habitué j→ là à restreindre même sa nourriture)

ex : conso annuelle par jour et par tête : viande et poisson/alcool

• 1845-1854 : 78g/0,47cl
• 1865-1874 : 100g/0,75cl

⚠️dvlp ivrognerie = dans les campagnes et villes (Paris, Lille) →alcoolisme : peut ê une façon de s’évader de la misère ou de trouver des calories bon marché

⚠️la conso° alimentaire ↗︎ sans que sa structure ne varie : Fr ≠ mieux se nourrir mais manger +

= sa ration passe de 2480 à 2875 calories (=niveau reconnu comme “obj néces") : à la fin de l’Emp. la France cesse d’être un pays sous-développé. (selon les critères d’ajd)

• maladies tendent à disparaître (la pellagre, le goître exophtalmique) : sans qu’elle soit mieux soignée (corps médical = + d'officiers de médecine que de vrais médecins) MAIS →état sanitaire de la pop° qui s’améliore

• Le recul de l'analphabétisme : le nb de Frs qui n’ont pas eu accès à un niveau min. d'instruction recule assez vite

ex : d’abord les lois Guizot (1833) + effort de scolarisation qui se poursuit= en favorisant l’essor des congrégations (l’Emp y abandonne lgtps l’instruc° des filles) + créa° d’écoles par les conseils municipaux (↗︎° du nb de maîtres ; 109K dès 1863, mieux formés dans les EN et ↗︎° légère de leur traitement, en 1862 de 600 à 700 francs) ⚠️+compétent : le maître d’école voit sa pos° sociale s’améliorer et son influence grandir = mtn appelé l’Instituteur 

ex : taux d'analphabétisme parmi les conscrits/ taux de scolarisation (enfants 5-14 ans)

• 1851 : 38,7% / 51%
• 1881 :16,1% / 77% (+ gde ↗︎° pour les filles + 28pts)

⚠️tous les obstacles à la sco°≠disparus d’un coup

ex: la Fortune de Gaspard, comtesse de Ségur, romane sur “l’avantage de l'instruction pour le peuple” = les enfants des campagnes manquent souvent l’école car les parents (paysans aisés) voit dans l’ins° un luxe inutile, prétexte commode servant aux paresseux à échapper aux travx des champs

MAIS : les paysans se rendent compte des bienfaits de l’ins° qd ils comprennent que c’est grâce à elle que les enfants des artisans, commerçants ont réussi socialement

⚠️une école construite + un “bon instit” sorti de l’EN = ↗︎° de 48 à 140 (dont 23 admis gratuitement) du nb d'écoliers entre 1856 à 1869 (sur 174 enfants en âge scolaire)

= les progrès de cette sco° (même si trop brève et irrégulière) = mod° profonde du milieu humain

• Disparités : raisonner sur le “FR moyen”≠ suffisant →progrès d’ensemble ≠ disparaître les inégalités considérables

ex: Les Misérables, VH : les mis s’opposent aux riches, aisés

• Thabault : portrait d’un déchiré de Vendée “On l'appelait Quatorze parce qu’il était le 14e enfant de sa famille. Sa femme et ses 5 enfants étaient morts de tuberculose et de misère. Il lui en restait un, un petit bossu. Ce petit bossu lui-même était mort. La vie du pauvre Quatorze fut donc en tous points lamentable”

pauvres/les autres = 2 humanités aux destinées divergentes

→pauvres ont + d’enfants (gé entre 3à5 alors que les bourges ont une famille réduite) ex: à Bdx pour 100 familles le nb d’enfants passe de 80/53 dans les famille bourgeoises et de 91/105 dans celles du peuple (entre 1853 et 1885)

• résistance à la ⺽ différente : tous les enfants meurent aussi souvent  car placés en nourrices MAIS miséreux + touchés par les épidémies (Choléra à Bordeaux en 1854) + seules victimes de certaines maladies (infections putrides tjs à Bdx) + touchés par longues maladies, infirmité

⚠️depuis 1818 le jeune homme qui tire un mauvais n° peut échapper aux dures obligations du service militaire (6/7 ans) à condition de “se payer un homme” : € d’un remplaçant = 1700 francs en 1868

→remplacement=inégalité de + et permet le partage entre les misérables (les non-remplacés) et les autres (les remplacés) +celui qui naît pauvre= davantage exposé à la délinquance

Blanqui : “l’Empire plaçait d’un côté l’opulence et l'instruction" et de l’autre la misère et l’ignorance

oppo° entre 2 groupes extrêmes : les ignares et “dépenaillés/ les favorisés de la fortune et de l'instruction

PB de paupérisme :Paris 1847→ 70 à 80% de la pop°(même pas de quoi avoir droit à un enterrement payant)→Bdx 1873, 76% des décédés meurt sans laisser d’héritage

→fête impériale ≠ diminué l’ampleur du paupé. : dans le Paris de 1862, Haussmann estime que le nb de pauvres qu'il faudrait nourrir à la moindre cherté est d’au moins 1,2M (+de 70% des hbts)

= gde pauvreté et gds écarts de revenus : régions + riches/moins riches = bassin parisien/Bretagne, Centre

→progrès≠uniformisation de l’espace fr : modification de la géo humaine et éco intérieure ≠disparition des inégalités régionales et locales

→encore vieille sépara° entre 2 Frances (selon la ligne Saint Malo-Genève)

• au N : agri riche + répandue et les centres industriels + dynamiques
• au S : régions moins dvlpées

⚠️l’instruction a fait de gros progrès dans le SE même si N+ alphabétisé= dans les années 1870, 80% des H et 70% des F ont signé leurs actes de mariages (loin de ces chiffres dans le SE)

1. Le monde des campagnes

• Le monde rural est encore prépondérant dans la France du 2nd Emp.
• 1856 : 72,7% de la pop°/53,1% de la pop° vivant de l’agriculture

• 1866 : 69,5%/ 51,5%

→ER : Haut-Languedoc (arrt de Villefranche perd 16% de sa pop), Isère

⚠️dans d’autres campagnes la pop° ↗︎ : Côte d’or

les déplacements mig ont seulement débarrassé les territoires d’un trop-plein d’hommes +industrie en déclin : les artisans de Picardie quittent les villages

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