Analyse critique de documents L’Édit de Nantes et sa révocation
Dissertation : Analyse critique de documents L’Édit de Nantes et sa révocation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lucile Escoffier • 3 Mai 2020 • Dissertation • 696 Mots (3 Pages) • 2 252 Vues
Introduction
Depuis la Renaissance, avec les idées nouvelles et le courant humaniste, la religion protestante s’est développée mais, crée de fortes tensions dans toute l’Europe.
Les deux analyses se portent sur deux documents législatifs. Le premier est un extrait de l’Édit de Nantes publié le 30 Avril 1598 en français modernisé après les guerres de Religion entre 1562 et 1598 qui opposent la Réforme protestante à l’Église. Le second document un extrait de l’Édit de fontainebleau publié le 18 octobre 1685 sur la révocation de l’Édit de Nantes et la modification entière de ce dernier à l’encontre des protestants.
Nous pouvons ainsi nous demander en quoi les édits de Nantes et de Fontainebleau sont-ils révélateurs de l’implication royal dans les questions religieuses.
Après une série de guerres civiles, le roi Henri IV, au 16ème siècle, afin de retrouver l’unité de son royaume, décide le retour à la conversion du territoire au catholicisme et promulgue un édit pour instaurer la cohabitation entre les catholiques et les protestants, permettant à ces derniers différents droits et liberté de culte. Cet édit en 1598 apporte aux protestants la même égalité civile à tous les citoyens, c’est-à-dire le droit de vivre sur tout le territoire sans avoir à faire des choses contraints à leur coutumes et mœurs - Article 1 : « sans être enquis, vexés, molestés ni astreints » et l’égalité d’éducation et de soin de santé sans différenciation de religion- Article 22 « Sans différenciation ni distinction… de ladite religion ».
En termes de liberté de culte, la pratique est autorisée mais il y a des zones (villes et lieux) où les livres ne peuvent être vendus et imprimés et le droit de culte est refusé ou interdit. Autrement comme le dit l’Article 6 « permettons à ceux de ladite Religion Réformée de vivre et demeurer ».
L’Édit de Nantes est donc une tolérance à cette religion et aux personnes pratiquantes pour garder la paix dans le royaume ce qui montre l’implication royale dans cette question religieuse et en même temps cette religion reste une menace pour l’ordre du royaume et sa stabilité politique, et l’État espère qu’il se passera une reconversion au catholicisme.
En 1685, le Louis XIV veut assurer la cohésion religieuse de son royaume dans une Europe divisée entre catholiques et protestants et décide d’écrire la révocation à l’Édit de Nantes en publiant l’Édit de Fontainebleau qui a de désastreuses conséquences sur le pays. Malgré sa mesure répressive précédente avec les dragonnades pour convertir par la force les protestants au catholicisme par tous les moyens, il reste encore beaucoup de pratiquants, c’est pourquoi il prend des mesures sévères et radicales. Il écrit que la liberté de culte est interdite et fait détruire les lieux de culte, autorise les persécutions. Article 1 « tous les temples… soient démolis » Il condamne les protestants à l’exil dans les 15 jours après la publication de l’Édit s’y ils ne veulent pas se convertir. Article 4 « voudront pas se convertir ou embrasser la religion…sortir de notre royaume … sans y pouvoir séjourner au-delà ». Il utilise la propagation contre le protestantisme dans l’éducation dès le plus jeune
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