Seconde guerre mondiale cas

 Les Etats-Unis deviennent « l'arsenal du monde libre » fournissant des armes à tous leurs alliés. Les Allemands mettent au point des avions à réaction et des fusées. Les Américains, la bombe atomique. Pour empêcher le ravitaillement de l'Europe et de l'URSS, les Allemands redoublent la guerre sous-marine. À l'été 1943, les alliés remportent la Bataille de l'Atlantique. Malgré les nombreuses bombes qui s'abattent sur elle, l'Allemagne résiste.

Le débarquement anglo-américain en Sicile puis en Italie débouche sur le renversement de Mussolini, puis la capitulation de l'Italie. En débarquant en Normandie, les Alliés ouvrent un nouveau front à l'Ouest et libèrent la France. L'Allemagne capitule le 8 mai 1945, huit jours après le suicide d'Hitler dans son bunker. La guerre se poursuit dans le Pacifique. Les deux bombes atomiques lancées par les Américains sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août accélèrent la capitulation du Japon.

II- La Seconde Guerre mondiale est une guerre totale, notamment du fait de la mobilisation humaine et matérielle destinée à la production d'armement. La victoire des Alliés repose en partie sur la puissance économique américaine mais aussi sur la qualité de l'organisation des débarquements. Partout, les moyens modernes de communication sont mis au service d'une propagande redoutable.

Mis à part les guerres civiles, c'est le seul conflit du XXe siècle qui a fait plus de victimes parmi les civils que parmi les soldats. Les populations subissent les bombardements qui repoussent les frontières entre le front et l'arrière. Les Américains, présents sur tous les fronts perdent 300 000 hommes.

Cette guerre totale devient une guerre d'anéantissement. L'expansionnisme nazi passe à l'Est par l'asservissement des races jugées « inférieures », notamment les Slaves. Dans les pays colonisés, les populations civiles subissent le travail forcé et sont victimes des réquisitions de nourriture et du régime de terreur instauré par la Gestapo. L'invasion de la Russie marque une montée de violence. Dès 1939, Himmler déclare la « purification ethnique » de la partie occidentale de la Pologne. À partir de juin 1941, en URSS, des groupes d'intervention sont chargés d'anéantir des milliers de cadres du Parti communiste et de l'administration, en particulier les Juifs. Les Russes perpétuent des violences contre les Juifs et participent à la population d'élimination des élites. Pour des questions stratégiques, les Alliés gardent le silence sur ce crime. L'Asie n'échappe pas à cette brutalisation. Le régime nationaliste japonais nourrit le racisme et n'hésite pas à perpétrer assassinats de masse (occupation du Nankin, décembre 1937), à utiliser les prisonniers comme des cobayes humains. De nombreuses femmes Coréennes seront contraintes de se prostituer.

Toute l'idéologie nazie est fondée sur l'idée de la supériorité de la « race aryenne ». Dès 1933, « les ennemis du Reich » sont soumis à une mort lente par le travail dans les camps de concentration en Allemagne. Les handicapés mentaux sont les premières victimes de l'extermination. Mais les Juifs, qu'Hitler accuse d'avoir fait perdre la 1re Guerre, et qu'Himmler compare à des bactéries, renforcent la haine du régime nazi. Il leur impose une politique de discrimination, avec le port de l'étoile jaune, l'interdiction de fréquenter les lieux publics, etc. En 1939, le Führer annonce qu'une nouvelle guerre provoquerait « l'anéantissement de la race juive en Europe ». Les juifs d'Europe de l'Est sont forcés de s'entasser dans des ghettos remplis de famine.Mais l'échec de la guerre en Russie en 41 remet en cause ces projets. Les chefs nazis réunis le 20 janvier 1942 à la Conférence de Wannsee décident d'exterminer tous les juifs d'Europe. 11 millions de Juifs sont visés par cette « solution finale ».

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