Mémoire de la seconde guerre mondiale

Durant les années 1940, les Français se sont divisés. En effet le gouvernement de Vichy a collaboré avec l’occupant, allant jusqu’à participer à la traque des résistants français, et des citoyens de confession juive. C'est une période où des Français ont combattu pour les valeurs de liberté et de démocratie. A partir des années 1970, les victimes de la guerre se mobilisent pour faire reconnaître leurs souffrances et juger les coupables. Les Français font face à leur passé.

1. Le mythe résistancialiste.

1. Un pays traumatisé.

En sortant de la guerre, la France est en grande partie ravagée.

Bilan lourd.

Pays a subi de nombreuses pertes humaines (près de 400 000 morts).

Bombardements alliés ont rasé de nombreuses villes.

France divisée entre les collaborateurs (gouvernement français dirigé par Pétain a collaboré avec Hitler en participant à la déportation des Juifs, en créant la Milice contre les résistants. Plus de 50 000 personnes) et les résistants (en France ou à Londres des Français avec De Gaulle ont combattu l’occupation. Près de 200 000 personnes.)

Après libération de la France, 2 éruptions se mettent en place :

Eruption sauvage : les collaborateurs, les miliciens sont arrêtés et fusillés par les résistants. Femmes qui ont aimé Allemands sont humiliées en publics et tondues.

Eruption légale : des procès sont mis en place, plus de 5000 sont condamné à mort. Pétain est condamné à mort mais sa peine est commuée en prison à vie.

1. Une union nationale

Objectif au lendemain de la guerre : rétablir l’unité des Français.

Les gaullistes et les communistes s’entendent pour préparer discours résistancialiste.

Objectif : minimiser la responsabilité de la France et des Français dans le régime de Vichy.

Ils effacent de la mémoire officielle et des livres d’histoire les pages sombres de la guerre : la collaboration de l’Etat, l’armistice, …

Ils décrivent une France qui aurait été totalement résistante.

Rôle des Américains dans libération du pays minimisé.

Le parti communiste cherche à faire oublier qu'il n'entre en Résistance que lorsqu'Hitler attaque l'URSS en 1941 et qu’il a soutenu le pacte germano-soviétique.

Ce dernier s'autoproclame « parti des 75 000 fusillés », alors que le nombre s’élève à 30 000.

4ème république honore  résistants → noms sont donnés à des stations de métro ou à des rues.

Les prisonniers de la guerre ont été ignorés tout comme les Juifs.

Les Alsaciens-Lorrains appelés les « malgré-nous » qui ont été enrôlés de force dans le massacre du village d’Oradour-Sur-Glane, furent condamnés puis déclarés non coupables.

Parlement crée une « Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation » sans faire de distinction entre les déportés et les exterminés.

1. La reconnaissance des mémoires

1. Fin du mythe de résistancialiste

Attendre années 70 pour assister à un retour des mémoires et voir se briser le mythe de résistancialiste.

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