La Chute/ Der Untergang - Olivier Hirscbiegel et Bernd Eichinger
Fiche : La Chute/ Der Untergang - Olivier Hirscbiegel et Bernd Eichinger. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar horloge • 3 Mai 2016 • Fiche • 735 Mots (3 Pages) • 665 Vues
Le film retenu pour ce commentaire critique est La Chute, traduction de son titre original allemand « Der Untergang », réalisé en 2004 par le réalisateur et acteur allemand, Olivier Hirschbiegel et produit par Bernd Eichinger.
Le commentaire aura pour but l’analyse de ce document.
L’argument.
Berlin, avril 1945. La fin est proche, l’Allemagne agonise, l’ennemi est aux portes. À l’Est, l’Armée soviétique, tandis qu’à l’Ouest, les forces Alliées resserrent l’étau. Sous les jardins de la Chancellerie, se terrent, Hitler et les plus fidèles membres de son état-major ainsi que Lara Traudl Junge, sa secrétaire particulière , qui sera le fil conducteur de cette histoire.
Hitler vit ses dernières heures, entre rares moments de lucidité et crises de colère incontrôlables, l’aigle sombre. C’est la chute d’Adolf Hitler et de l’Allemagne toute entière.
Le national-socialisme fini par capituler le 8 mai 1945, l’Allemagne est vaincue, Hitler est mort le 30 avril.
L’Allemagne est envahie, l’aviation anglo-américaine est maître du ciel et soumet les dernières villes . L’Allemagne est à bout de souffle, les victoires à l’est de l’Armée rouge lui on permit de reconquérir les terres occupées et repousser la Wehrmacht en plein Berlin, du moins, ce qui en reste. La fin est proche, tous le savent, beaucoup se rendent, mais quelques inéductibles continuent leur combat. Dans son bunker, Hitler construit des plans de batailles avec des troupes qui n’existent plus, déplace des chars aux mains de l’ennemi. Peu dans cette folie l’accompagne, mais tous se taisent, peur d’être vu comme un lâche, comme un traître, peur d’être exécuté.
Olivier Hirschbiegel est diplômé de l’Académie des Arts de Hambourg. Il met en scène son premier film L’Expérience, en 2001, inspiré par l’étude de psychologie expérimentale sur le comportement et les effets de la situation carcérale menée par Philip Zimbardo , expérience qui conduisit à des situations réellement dangereuses pour les sujets et qui souleva de nombreuses questions d’ordre éthique.
Lui et Eichinger ont puisé leur inspiration dans deux sources principales : Les derniers jours d’Hitler de Joachim Fest et Dans la tanière du loup, les mémoires de Traudl Junge.
L’on retrace, à travers le film, la chute d’Hitler, de Berlin, de l’Allemagne, du Reich. Il existe une volonté du réalisateur de reconstituer cette histoire le plus fidèlement possible de son contexte historique, une œuvre la plus fidèle, la plus objective.
L’histoire des bataille, de ces enfants soldats, ces jeunesses hitlériennes. Les images de blessés, de bombardements, de détresse, de soldats débordés nous fait voir l’impasse de la guerre, du monde nazi.
Il existe néanmoins quelques erreurs d’ordre historique, sur la véracité de l’effort de reconstitution. Certaines ne sont que des détails notamment l’exécution de Fegelein n’a pas été faite lors de son arrestation, d’autres sont plus importants, comme le discours de Weidling, semant les Berlinois de se rendre, n’était en rien un initiative personnelle, mais un message écrit
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