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L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale en France.

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Par   •  30 Octobre 2016  •  Étude de cas  •  696 Mots (3 Pages)  •  838 Vues

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La fin de la seconde guerre mondiale en 1945 ouvre une période où les mémoires se construisent bien qu’elles soient plurielles et diversifiées. Nous allons voir l’évolution de ces mémoires sur la France en nous appuyant sur le travail d’historiens. Ces documents, issus de l’ouvrage La France de Vichy, tous deux écrits de la main de l’historien américain Robert Paxton décrivent, la France vichyste de la seconde guerre mondiale de 1940 à 1944. Nous étudierons ces mémoires en prenant en compte le regard des historiens en commençant par Vichy pour se diriger ensuite vers l’occupation qui amènera la collaboration.

Premièrement, les mémoires de Vichy. Suite à la défaite française le pays est séparé en deux parties l’une sous l’autorité allemande et l’autre sous celle du régime de Vichy gouverné par Philippe Pétain. On donne une image protectrice à Vichy en particulier à Pétain après la guerre. "sa stratégie du « bouclier »" comme le dit Paxton est la représentation que l’on fait de Pétain. Ce mythe du « bouclier » veut faire croire que Pétain protège la France par le don de sa personne en attendant l’aide de « l’épée » qui serait le général De Gaulle. "les postulats que soutenait l’Histoire de Vichy de Robert Aron" c’est en cette œuvre à caractère vichyste que le peuple français croit et qui crée ce mythe autour de Pétain. Ce mythe qui se fissure même avant sa création avec le discours de De Gaulle en août 1944 où il déclare « Vichy fut toujours et demeure nul et non avenu. ». C’est l’œuvre de Paxton La France de Vichy qui devient la référence et qui efface les idées reçues de Aron. Bien qu’il déclare ne pas avoir eu accès aux archives françaises qui sont les principales sources d’informations des historiens, Paxton se tourne vers celles des allemands. Les français qui à l’époque ne veulent toujours pas voir la vérité en face par rapport à cette occupation et surtout la collaboration.

Deuxièmement et pour finir, l’occupation et la collaboration qui s’en suit. L’occupation du territoire reste une sévère blessure dans l’esprit des français. Cette occupation qui sera totale à partir de novembre 1942 et qui est même une annexion pour l’Alsace-Loraine. "la Solution finale, le travail obligatoire" lors de cette occupation les nazis ont mis en place des projets ou des lois. D’abord pour œuvrer à l’effort de guerre allemand en envoyant de jeunes français dans les usines allemandes. Ensuite les allemands mettent en place la Shoah. Elle consiste en des rafles sur les juifs partout en France et en Europe pour les amener dans les camps d’extermination situer en Pologne. "une Résistance de plus en plus énergique" toute ces actions allemandes et leurs défaites consécutives depuis 1942 attises la flamme de la résistance qui devient de plus en plus violente surtout dans les maquis. "une erreur de jugement" Ces actions n’affecte pas seulement la résistance mais aussi la collaboration. Une collaboration qui commence dès la fameuse poignée de main entre Hitler et Pétain. Vichy envoyé volontairement de jeune français en Allemagne pour y travailler. Le régime prend aussi des initiatives antisémites seul et participe activement aux rafles comme celle du Vélodrome d’Hiver en juillet 1942. "L’inertie

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