Générations passées et transmissions
Commentaire de texte : Générations passées et transmissions. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mel26061998 • 4 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 1 818 Mots (8 Pages) • 1 124 Vues
Culture Générale
et
Expression
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Beaucoup de familles ont été marqué par la Seconde Guerre Mondiale, la Shoah ne s'est pas achevée à la libération des camps. En effet, les descendants ont hérité de ce passé puisque la mémoire du génocide a été transmise aux générations suivante. Aujourd'hui, afin de sensibiliser les jeunes générations aux horreurs commises par les nazis, des « voyages de la mémoire » sont organisés sur les sites d'Auschwitz et de Birkenau en Pologne.
Ce corpus est composé de trois texte et d'une photographie. Le premier texte est un article de Jacqueline de Romilly, « La littérature, ou le passé vivant », extrait du journal Le Monde de 2008. Ensuite, ce corpus comprend l'extrait « La crise de l'éducation » tiré du livre La crise de la culture d'Hannah Arendt sorti en 1961. Le dernier texte est un article du journal Le Figaro de 2009, écrit par Cécilia Gabizon « D-Day : du pèlerinage au tourisme de masse ». Le quatrième document est une photo qui date de 2004 nommé « Jo Wajsblat de retour à Auschwitz, soixante ans après sa déportation.
Par quels moyens la connaissance du passé se fait entre les différentes générations ?Après avoir montré la place de l'éducation dans le transmission du passé, nous pourrons explorer la mémoire des événements passés.
L'éducation a une place majeure lors de la transmission du passé mais également pour le souvenir de celui-ci.
Comme l'affirme Jacqueline de Romilly dans son article « La littérature, ou le passé vivant » extrait du journal Le Monde en 2008, il faut avoir conscience des erreurs du passé pour pouvoir comprendre l'avenir. Cela rejoint également la pensée d'Hannah Arendt en 1961 dans l'extrait « La crise de l'éducation » tiré de son livre La crise de la culture sur le fait que l'éducation s'appuie sur l'autorité et les traditions pour former l'enfant.
La transmission du passé est également permise par les différents lieux ayant une forte charge symbolique grâce aux emplacements choisis mais aussi grâce à l'aspect des sépultures qui sont un hommage patriote à chaque pays. Cela peut être affirmé puisque tous les pays ont enterré leurs soldats dans ces lieux. Tout d'abord, il y a le cimetière de Colleville, qui offre une vue saisissante sur la mer et donc sur l'Angleterre. Dans ce cimetière sont enterrés les soldats américains. L'Allemagne quant à elle à regroupé ses morts dans le cimetière de la Cambe, ancien cimetière américain. Andis que l'Angleterre a enterré ses soldats là ou ils tombaient. Ces arguments sont développés dans l'article
« D-Day : du pèlerinage au tourisme de masse » écrit par Cécilia Gabizon et tiré du journal Le Figaro de mai 2009. Parmi les lieux ayant une forte charge symbolique, nous pouvons évoquer les camps de concentrations tels que Auschwitz. Sur la photographie de 2004 nommé « Jo Wajsblat de retour à Auschwitz, soixante ans après sa déportation », nous voyons un homme, que nous pensons être Jo Wajsblat, accompagné d'un enfant devant ce camps.
Les voies d'accès aux souvenirs sont nombreuses puisqu'il est nécessaire de connaître le passé pour mieux comprendre la pensée des autres et ainsi vivre en société, telle est la pensée Jacqueline de Romilly dans son article tiré du monde. De plus, le livre d'Hannah Arendt rejoint cette idée de la vie en société puisqu'elle exprime le fait qu'il ne faut pas faire de l'enfant un être isolé dans un monde à part. L'éducation doit être ancrée dans le monde. Dans la photographie dans laquelle apparaît Jo Wajsblat, cette notion est mise en évidence par le visage grave de l'homme et de l'enfant présent à ses côtés. Jo Wajsblat raconte à ce jeune garçon toute l'horreur qu'il a vécu dans les camps nazis durant la guerre.
Selon Cécilia Gabizon, cette notion de souvenirs est également présente par la célébration des événements qui prend la forme de panneaux commémoratifs, de construction de mémoriaux et de musées. Cependant, cette commémoration est affectée par le développement d'un tourisme de masse autour de ces lieux et donc par conséquence, le développement d'auberges, de cars et de guides destinés aux visiteurs de tous les pays. Les lieux du débarquement américains en Normandie le 6 juin 1944 sont également un lieu accueillant un nombre de visiteurs considérables, soit environ 4 millions par an.
L'éducation a une place importante dans la connaissance du passé cependant la transmission de ces événement se fait également à travers les différentes générations.
Les événements passés se transmettent énormément à travers les générations que ce soit en famille, à l'école ou encore des œuvres tels que des livres, des photographies ou des films.
La connaissance du monde est nécessaire à la vie, c'est ce qu'affirme Hannah Arendt. Pour Jacqueline de Romilly, cette connaissance du monde est possible grâce à l'enseignement de la littérature, qui n'est pas inutile au contraire, elle permet de donner une image de l'expérience des hommes à travers des héros de fiction, des mythes et des analyses. En dehors des visites, ce sont les films grâce aux reconstitutions, aux sons et aux lumières qui prennent le relais pour évoquer et commémorer les événements « en situation ». Ce que veut dire, ici, Cécilia Gabizon c'est que pour ceux qui n'ont pas connu la guerre, il est plus facile de comprendre ce qui s'est réellement passé avec des images que par des écrits. On peut comparer ses différentes méthodes de transmissions a la photographie de Jo Wajsblat puisqu'il ne raconte pas seulement l'histoire de sa déportation en 1944 et son internement dans le camp d'Auschwitz, il s'y rend chaque année avec des classes afin d'expliquer aux jeunes générations son vécu et celui de nombreuses personnes.
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