Exposé sur La Bête est morte de Calvo
Commentaire d'oeuvre : Exposé sur La Bête est morte de Calvo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mélissa Pruvot • 17 Février 2019 • Commentaire d'oeuvre • 1 906 Mots (8 Pages) • 780 Vues
INTRO
- La bête est morte ! raconte, en deux volumes, la Seconde Guerre mondiale, sous forme de satire animalière du conflit et de l'occupation. La bande dessinée ayant été publiée en 1944, après la libération de la France, mais quelques mois avant la fin du conflit en Europe, le récit est uniquement composé des éléments connus à cette date.
- Parait en 2 fascicules chez l’éditeur Général publicité, spécialisé dans l’édition pour enfant
- D’après un scénario de Victor DANCETTE et de Jacques ZIMMERMAN , illustré par CALVO -> né en 1892, commence carrière de dessinateur après 1GM, d’abord C caricaturiste puis C dessinateur pour enfants dans une revue éphémère, il faut attendre fin 1930 pour qu’il se consacre pleinement au dessin
style -> influencé par les dessins animés de Walt Disney
- Rare bande dessinée française réalisée sur l'Occupation
- Texte : écrit dans Cartouches et non bulles → car long
- Couverture 1er Fascicule : Loup semble faire salut nazi, bien habillé, regard haineux et déterminé → Quand la bête est déchaînée
- Couv. 2ème F : deux bras en l’air → signe capitulation, « abimé », cravate, dérangée, fourrure et bottes rapiécées, museau recousu, manque des dents, bave comme si était essoufflé, chaussures trouées → affaiblit et presque vaincu → Quand la bête est terrassée
I] A] Transposition
- Différents peuples et psg impliqués G → représentés par animaux (lire tableau)
- Animaux → déguisés en humains → anthropomorphisme
- Motif du déguisement → régulièrement mis en scène dans l’album.
- Les loups se déguisent en ours pour « pouvoir les commander en temps voulu » (25) ou en agneau, symbole de la paix, en faux officier ou en soldat nazis
- Mais c’est surtout autour de la hyène que se concentre ce motif du déguisement. Elle est présentée dès le début comme « l’hyène à peau de louve » comme une version copiée de la barbarie des loups.
Mais ce déguisement ne cesse de bouger sur le dos de la bête : on le trouve à l’envers dans la grande représentation du globe [26], posé sur le trône africain de l’animal [34
La hyène est d’ailleurs le seul animal « démasqué », dont on voit apparaître le visage humain, sous la forme d’un masque, qui rappelle trait pour trait le visage de Mussolini [33.5].
- Chaque animal a un pouvoir symbolique et évocateur véhiculant certaines valeurs. Des loups affreux et féroces (les Allemands) massacrent, de toute la force de leur artillerie, de braves lapins et courageux écureuils (les Français), sans hésiter à envahir le territoire de fiers lionceaux (les Belges). Mais la résistance s’organise chez les résolus bouledogues (les Anglais). Malgré les attaques menées par les hyènes enragées (les Italiens) et les perfides singes (les Japonais), ils gagnent du terrain grâce aux interventions salvatrices et musclées des puissants bisons (les Américains), tandis que les ours (les Russes) défendent chèrement leur peau..
LOUP
Le loup est un personnage très présent dans la littérature jeunesse, car depuis des siècles, cet animal suscite chez l’homme la peur, la haine, mais aussi le mépris. Il est présent dans des contes traditionnels, mais aussi dans des récits contemporains, et est donc devenu un personnage central de contes, fables et légendes.
Dans le conte traditionnel, le grand méchant loup est un personnage cruel, il est là pour faire peur. En effet, il mange des petits enfants, des grand-mères, comme dans le Petit Chaperon rouge, mais aussi des animaux plus faibles que lui, comme dans les Trois Petits Cochons, ou Le Loup et les Sept Chevreaux.
La plupart du temps, ce loup qui fait peur se trouve dans les bois. Ces contes renforcent la mauvaise image que le loup avait à cette époque. Il était vu par l’homme comme un prédateur, qui pouvait s’attaquer à l’homme à n’importe quel moment.
le loup est utilisé comme un symbole, pour représenter le danger, et tout ce qu'il y a de mauvais.
Dans l'histoire des trois petits cochons, les deux premiers frères sont assez paresseux : ils construisent leur maison très rapidement, avec des matériaux peu solides (la paille et le bois), pendant que le frère aîné, plus travailleur, prend le temps de construire une solide maison en briques... Quand le loup souffle sur leur maison pour les détruire, c'est le travail du troisième petit cochon qui leur permet d'avoir la vie. Ce conte nous apprend que le travail et l'entraide permettent d'échapper au loup, qui représentent ici les dangers de la vie
Dans les contes, il est aussi considéré comme lâche, car il s’en prend toujours au plus faible comme dans La Chèvre de Monsieur Seguin d’Alphonse Daudet. → Loup nazi
OURS
En ce qui concerne la sécurité et l'autorité, nous pouvons nous rendre compte que personne ne questionne la présence d'un ours et qu'il possède une sorte d'autorité implicite qui fait partie de son être. Il s'agit d'une leçon très précieuse à tirer du comportement de cet animal.
Une autre signification assez forte est celle de l'ours en tant qu'animal dominant. Lorsqu'on menace son territoire, il est toujours totalement prêt à se défendre
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