Bibha francais
Dissertation : Bibha francais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bibhadueast • 23 Février 2016 • Dissertation • 863 Mots (4 Pages) • 822 Vues
Le courant de l’existentialisme a débuté au XXe siècle. Celui-ci s’intéresse aux personnes comme étant des êtres uniques, maitres de leurs actes et des valeurs qu’ils décident d’assimiler. C’est ainsi que Boris Vian, précurseur de ce courant, dans son roman L’Écumé des jours, fait une réflexion sur ces aspects en présentant l’absurdité de la vie humaine. [SA] À cet égard, l’extrait de L’Écumé des jours publié en 1947, démontre ce qui constitue être une critique du monde industriel. [SP] En effet, l’extrait prouve d’abord que c’est un milieu dangereux pour l’humain. Ensuite, le milieu de travail fait perdre tout caractère humain et enfin, l’aberration qu’est le monde du travail. [SD]
Tout d’abord, il est vrai de dire que l’extrait montré dans L’Écumé des jours est une critique vis-à-vis le monde industriel puisque ce dernier présente un danger à la vie humaine. [S+IP] En effet, ses critiques montrent que les machines de l’industrie constituent un risque et un manque de sécurité pour les ouvriers [IS] : « En bas, devant chaque machine trapue, un homme se débattait, luttant pour ne pas être déchiqueté par les engrenages avides» (p.192). La reprise des verbes «luttant, débattait » forme une amplification et ce champ lexical nous permet de sous-entendre le combat pour la survie. Puis, ce qui ajoute une couche danger sont les blessures extrêmes : « Leur jambe droite repliée formait un angle bizarre […] et leurs quatre mains droites étaient sectionnées au pognait» (p.193). Ceux-ci causent des accidents qui mettent fin à leur existence. [II] De plus, l’environnement de l’industrie n’est pas propice au bien-être de l’individu. [IS₂] Lorsque Chick, l’ingénieur, entre dans son usine : « Comme d’habitude […] une bouffée de vapeur et de fumée noire le frappa violemment à la face. » (p.191) La qualité de l’air est néfaste pour la santé des travailleurs et, de cette façon, rend l’environnement industriel insoutenable. Il est également possible d’affirmer que l’œuvre décrit un milieu médiocre où les ouvriers sont laissés à eux même dans des conditions plus qu’exécrables. [II] Bref, on peut affirmer que travailleurs d’usines mettent en jeu leur santé quand vient le temps de travailler.
Tout au long de l’extrait, Vian critique le monde industriel et ses aspects. L’auteur dénonce la perte de tout caractère humain. [S+IP]D’une part, l’isolement et la solitude de l’homme dans le milieu du travail sont fortement blâmés pas l’auteur. Ce dernier associe cela à être dans une prison [IS] : « au pied droit de chacun, un lourd anneau de fer est attaché » (p.192). L’entrée de Chick dans son lieu de travail rappelle celle d’un criminel dans un pénitencier qu’il visite pour la première fois. Le fait de voir les ouvriers attachés au pied droit fait référence au boulet que les prisonniers doivent transporter avec eux afin d’éviter que ces derniers s’échappent, comme s’ils étaient prisonniers du monde du travail dans lequel ils se retrouvent. Vian met l’accent sur le fait que l’humain perd ses caractères en travaillant, en perdant contact avec la réalité et en abordant le travail comme étant une sentence. [II] D’autre part, la violence quotidienne déshumanise différents ouvriers [IS₂] :«….». L’usine assaillie dès son entrée. Le champ lexical de l’agressivité fait preuve de la tension qui règne entre homme et travail. Le lien de cause à effet est d’ailleurs souligné pas les verbes suivants : «il trébucha», «le frappa violemment». De plus, l’affrontement entre l’homme et la machine est également souligné ce qui va dans le même ordre d’idée, puisqu’il s’agit d’une lutte inhumaine étant donné que la machine prend toujours le dessus. [II]En somme, on peut dire que la violence présente en milieu industriel déshumanise les travailleurs.
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