Analyse L'arme à l'Oeil
Dissertation : Analyse L'arme à l'Oeil. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar floflonoah • 2 Octobre 2019 • Dissertation • 969 Mots (4 Pages) • 619 Vues
L’humanité a été mise à l’épreuve de nombreuses fois et a survécu à plusieurs tragédies depuis le début de son histoire. Que ce soit des catastrophes naturelles, des attentats ou même des conflits tels que la Seconde Guerre mondiale, l’humain se rebâtit toujours suite à ces malheurs, mais reste-t-il le même? Une situation de crise telle que la Seconde Guerre mondiale peut-elle modifier les valeurs et les comportements d’un individu? Je crois fermement que oui pour plusieurs raisons qui me semblent évidentes. On peut penser à notre instinct de survie et de défense primal que j’ai principalement reconnu chez le personnage Lucy. Aussi, le sentiment d’appartenance que chacun de nous portons pour notre pays et nos élus, ce que j’ai beaucoup remarqué dans le personnage de l’Aiguille. Après avoir lu le roman L’arme à l’œil par Ken Follet, j’ai pu analyser plus facilement les réactions de l’homme lors d’une situation d’attaque ou de trouble.
Premièrement, il faut comprendre que chaque personne possède en elle un instinct de survie et la plupart en sont inconscients. Si quelqu’un se sent menacé et a peur pour sa sécurité ou celle d’un membre de son entourage, il fera tout pour se protéger. Certains comportements inhabituels peuvent faire surface lors de situations dangereuses. Lors de moments de catastrophe, un stress prend place dans notre cerveau. Naturellement, notre premier réflexe est de quitter les lieux, de se cacher et se mettre à l’abri. Si la fuite est impossible pour une quelconque raison, notre nature nous pousse à lutter. Lorsque la seule option est de se défendre, l’humain a une poussée d’adrénaline qui l’aide à agir rapidement. Dépendamment du niveau de gravité des circonstances, une personne peut en venir à poser des gestes tels que des attaques physiques, des invasions de domiciles ou même un meurtre. Notre instinct de survie n’est pas tinté par nos valeurs et nos croyances. Quelqu’un qui n’est normalement pas violent peut instantanément le devenir s’il craint pour sa vie. On peut prendre comme exemple le personnage de Lucy. Après avoir réalisé qu’Henry est un ennemi dangereux et violent, elle fait preuve de courage pour défendre son enfant et elle-même. Elle tend un piège à son adversaire qui souhaite s’introduire dans sa cachette, pour contacter des gens qui l’aideront à quitter l’île. Elle est prête à tout pour s’en sortir vivante et empêcher l’espion de s’enfuir. Lucy démontre que pour survivre, on est prêt à tout :
Elle ne doute pas une minute qu’il se lance à sa poursuite […]. À l’arrière de la jeep se trouve un bidon d’essence […]. Elle descend, prend le bidon […]. Puis elle réfléchit et l’idée qui lui vient la surprend par son caractère diabolique. Elle […] va à l’avant de la voiture […], amarre solidement le bidon contre le bloc moteur et le débouche. […] Elle dévisse une bougie […] et la place dans l’embouchure du bidon […]. Lorsque Henry arrivera, il essaiera certainement de prendre la voiture. Il mettra le contact, […] et le bidon d’essence explosera. […] Elle est certaine que cela retardera [Henry]. 1
Bref, on peut voir que les actions changent lors des moments de danger et ce, en parti grâce à notre instinct de survie naturel sur lequel nous avons peu, sinon aucun contrôle.
Deuxièmement, il est
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