Synthèse Première guerre mondiale

SYNTHÈSE PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Bien souvent, l’été 1914 est considéré comme le suicide de l’Europe, pays européens se lançant dans un conflit fratricide ayant entraîné la mort de millions de personnes. Cette guerre, que l’on pourrait considérer comme éteinte et passée, et ne représentant que des enjeux historiques liés aux causes de ce conflit, reflète en réalité d’autres facettes tout aussi importantes et prenant place dans le temps.

Tout d’abord, la Première Guerre mondiale est bel et bien le fruit d’un enjeu historique. En effet, la question des différentes causes de cette guerre est assez complexe et nécessite un examen méticuleux : la guerre est-elle la conséquence de l’engrenage des alliances ? Des conflits nationalistes ? Du rôle des militaires, des États majors ? Ou a-t-elle des causes économiques plus profondes ? Tant d’interrogations dont l’apport de réponse claire et juste est devenu, plus le temps passe, plus que difficile à obtenir.

Seulement, il n’est pas seulement question d’histoire, mais également aujourd’hui de mémoire. Effectivement, à ce jour encore, il est difficile pour le monde et particulièrement les États les plus touchés d’accepter ce qu’il s’est passé, de tourner la page ou simplement de vivre en étant conscient des sacrifices ayant eu lieu. De plus, est-il également normal de devoir entendre que toutes ces personnes, qu’il s’agisse de soldats ou même de civils, faut-il laisser entendre que leur mort est inutile ? Qu’elles n’ont servi à strictement rien ? Cela reste un sujet très sensible tant la gravité des actes commis ou bien même des pensées parfois émises est lourde de sens.

Ensuite, si l’on met de côté les mémoires et l’histoire, reste-t-l encore à régler ce qui concerne l’enjeu politique de la Première Guerre mondiale. En effet, il est très compliqué de savoir, de reconnaître la responsabilité plus ou moins importante de chacun, de chaque pays. Cette reconnaissance de responsabilité représente un sujet très important de discussion : si un pays est responsable, il doit payer, aussi bien que ceux qui sont victimes ont le droit et d’obtenir réparation. Ce cas de figure peut correspondre en fait à l’article 231 du Traité de Versailles, au terme de “responsabilité de guerre”, de l’allemand “Kriegsschulde”. Il est indéniable de dire que l’Allemagne a été le pays pointé du doigt et mis en cause au plus haut point, ayant dû payer réparations aux pays alliés puisqu’il était considéré comme celui qui a le plus commis d’horreurs, condamnation que les Allemands ont considéré comme “mensongère” “Kriegsschuldlüge”, et tellement importante et lourde qu’ils la considéraient comme un “Diktat”.

D’après cette guerre qui remonte tout de même à plus de 100 ans jusqu'à notre époque, nombreux sont ceux qui prennent la parole à ce sujet, qui tentent de mettre des mots sur les maux, de trouver et donner des réponses à tous les peuples. Seulement, toutes ces personnes que l’on appelle des historiens, malgré un travail réalisé majoritairement avec grand soin et application, reste parfois difficile à écouter et croire. Et pourquoi ? Simplement car leurs recherches, leur travail est, même sans le vouloir, influencé

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