Les Femmes dans la Première Guerre Mondiale
Fiche : Les Femmes dans la Première Guerre Mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar shanadvg • 12 Février 2019 • Fiche • 553 Mots (3 Pages) • 850 Vues
Sources : - Ac-toulouse.fr
- BU de Clermont
- Centenaire.org
- LeFiagro.fr
LES FEMMES DANS LA PREMIERE GUERRE MONDIALE
- Quelles sont les conditions de vie des femmes pendant la Grande Guerre et comment ont-elles contribués à l’effort de guerre ?
Nous avons souvent tendance à associer les guerres aux hommes au front, aux armes, aux combats mais nous pensons beaucoup moins à la vie qui continuait à l’arrière. Or, les soldats laissaient derrières eux des parents, des enfants et leurs femmes. Celles –ci devaient être partout : celles qui vivaient à la campagne devaient s’occuper des champs car leurs productions servaient à nourrir les populations mais surtout les hommes au front, et celles des villes allaient remplacer leurs maris dans les différentes usines (comme celles d’armement ou de métallurgie par exemple) car la productions de matériel de guerre était indispensable aux combats; le travail étant tout aussi pénible, elles étaient en plus moins payés que les hommes. De plus, elles assumaient seule l’éducation des enfants, et devaient subvenir à leurs besoins malgré les rationnements et pénuries. Enfin elles étaient aussi d’un grand soutien psychologique pour leurs conjoints, frères ou proches partis avec leurs lettres et colis qu’elles envoyaient.
Elles étaient bien sûr aussi très présente sur le front pour s’occuper des blessés en tant qu’infirmière, cependant c’était un rôle réservé principalement aux filles de bonnes familles car il fallait avoir un minimum de connaissances contrairement aux travails en usines par exemple où, inspirés du Taylorisme, elles faisaient et refaisaient les mêmes gestes.
- La Grande Guerre a-t-elle aidé les femmes à s’émanciper ?
La société pendant le conflit ayant besoin de manœuvre, et ne restant plus que les femmes : de nouveaux secteurs se sont ouverts pour elles, leur permettant de montrer leur capacité à travailler aussi bien que les hommes. Maurice Ajam, ancien député de la Sarthe, écrit en 1917 que, même après la fin de la guerre, ils auraient besoin des femmes car les nombreux hommes tombés pendant la guerre devront être remplacés pour maintenir la production du pays et pourquoi pas l’améliorer. Malheureusement ce n’est pas l’avis de la majorité de la population, en effet au lendemain de la guerre, on leur demande de retourner à leurs occupations mais surtout de faire des enfants pour « compenser les nombreuses pertes humaines au front ». Elles qui ont goutés aux joies de l’émancipation, notamment grâce à la loi de 1915 leurs transférants l’autorité paternelle pendant la durée du conflit, sont à présent priés de se plier de nouveaux à ce système. Néanmoins, comme à chaque époque certains hommes les soutiennent notamment dans leur quête au droit de vote : Maurice Ajam
Pense qu’il est important de discuter du droit de vote des femmes étant donné ce qu’elles ont apportés à la France pendant la guerre, Le Figaro le défend aussi lors d’un article paru le 24 juin 1917 : « Le mot « homme » était des deux genres en latin. On disait fort bine à une femme : « souviens toi que tu es née homme. »⁅⁆Bientôt elles auront gain de cause en Angleterre. C’était jadis la France qui prenait l’initiatrice de toutes les réformes hardies.».
Ce ne sera malheureusement qu’à partir des années 80 que leurs contributions dans la guerre intéresseront les chercheurs et sera reconnue.
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