Le rôle des femmes à la 1ere guerre mondiale

Introduction : En août 1914, les hommes quittent leur foyer pour aller combattre au front. Les femmes se retrouvent alors seules à l’arrière avec à leur charge l’éducation des enfants et l’économie du pays. Nous allons voir  comment la première guerre mondiale à modifié la place des femmes françaises dans la société.

 A)Le besoin du compensation du manque main d’œuvre                                              Tous les hommes en âge et en état de combattre sont recrutés dans l’armée obligatoirement a partrir de 21 ans, soit 8 millions d’hommes.                                                                                

Les hommes abandonnent donc leur emploi pour combattre et laissent ainsi aux femmes s’occuper de l’économie du pays.

Dans les usines, les besoins en matériel de guerre explosent. Par exemple, au début de la guerre, la France produisait au plus 700 obus de gros calibre par jour. Bientôt, l'armée en demande urgemment 50 000, soit 70 fois plus.

Lorsque toute la population est mobilisée pour s’investir dans l’effort de guerre, on parle d’une guerre totale étant donné qu’une guerre totale est une guerre dans laquelle tous les moyens humains, militaires, économique et politiques sont mobilisés ainsi qu’une guerre qui touche aussi bien le front(l’endroit ou les soldats combattent) que l’arrière (reste du territoire ou vivent les civils

B) L’appel de René Viviani                                                                         Le 7 août 1914, le Président du Conseil René Viviani, qui pense que la guerre sera courte, lance un appel aux femmes françaises, les seules dont il pense avoir un besoin urgent dans les campagnes désertées par les hommes. Voici son discours :

II) A-L’évolution du nombre de femmes dans les usines :                                    Les femmes « des villes » sont alors appelées pour pallier le manque de main d’œuvre dans les usines. La production de munitions, d’obus ou encore d’avions permettra de fournir le front et par conséquent, de mieux combattre et d’espérer une victoire. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à contribuer à cette tache on les appelle « les munitionnetes » puisque leur travail consistait à fabriquer les munitions et des obus.

Environ 7,7 millions de femmes travaillaient déjà avant la guerre mais elles exécutaient souvent des tâche dites  « secondaires » comme par exemple fermière, ouvrières, infirmières ou encore institutrice.

B-Les conditions de travail des femmes ouvrières

Les munitionnettes réalisent souvent les tâches nécessitant le moins de qualifications possibles comme par exemple le dégraissage des obus à l’acide ou les soudures.

Les conditions de travail des munitionnettes sont évidemment pénibles puisqu’il s’agit d’un travail répétitif, souvent fait à la chaîne. Dans les usines d’obus, le poids des engins est conséquent. Les munitionnettes travaillent donc debout, par périodes de 10 h à 14 h, de jour comme de nuit et tous les jours de la semaine.

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