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La Première Guerre mondiale

Dissertation : La Première Guerre mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2017  •  Dissertation  •  1 667 Mots (7 Pages)  •  617 Vues

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La Première Guerre mondiale eut lieu de 1914 à 1918. Le précurseur de cette guerre fut l’attentat de l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo. On peut donc se demander en quoi la Première Guerre mondial fut une guerre de violence ? Dans un premier temps, nous parlerons de la violence militaire. Puis de la violence civile. Et enfin du Traité de Versailles en 1919.

I. La violence militaire

a) Les conditions dans les tranchées

Le matin, tout le monde se prépare en vitesse car l’ennemi lance des attaques souvent à l’aurore. Ils doivent également faire des corvées comme le nettoyage des latrines ou le remplissage de sacs de sable pour protéger la tranchée ou bien encore la réparation des caillebotis, ce sont des planches qui leur servaient de plancher pour éviter de patauger dans la boue. Pendant le jour, les soldats devaient travailler sous terre pour éviter les tirs ennemis. Les conditions de vie étaient mauvaises dû au froid, à la faim, à la pluie, à la boue et aux rats. En attendant les combats, les soldats restent dans les tranchées et donc développe des loisirs comme la lecture, ou ils rédigent leurs journaux intimes et également des lettres à leurs proches. Pour passer le temps, ils organisent également des jeux de cartes. La nuit est une situation dangereuse sur les champs de bataille, les soldats avancent sur le No man’s land pour réparer les barbelés ou pour reconstruire d’autres tranchées mais ils sont à la vue de l’ennemi donc leur position est périlleuse. Bien entendu, l’ennemi en profite pour capturer et tuer des soldats. Les morts ne sont pas que sur le champ de bataille il y en a également dans les tranchées, notamment à cause des tirs et des obus. L’armée française appelait cela le « gaspillage ». Dans une unité d’infanterie, sur 800 soldats, 10% sont tués ou blessés.

b) Les conditions des combats

Entre 1915 et 1917, pendant la guerre de position, on compte les trois batailles les plus meurtrières : la bataille de Passchendaele qui a fait environ 600 000 morts ; la bataille de Verdun qui a fait 700 000 morts et enfin la bataille de la Somme qui a été la plus meurtrière avec ses 1 000 000 de morts dans les deux camps réunis. Il y a une introduction de nouvelles technologies militaires comme les gaz toxiques, les avions, les chars et les sous-marins. En 1917, les Russes battent en retraite. En 1918, l’armée allemande effectue une percée dans les rangs alliés avec une avancée de 97 kilomètres sur le territoire français. En juin 1918, les Français retournent la situation et poussent les commandements allemands à cesser les combats. L’armistice est signé le 11 novembre 1918.

c) La violence au sein des armées.

Une offensive en avril 1917 a été décidée par le général Nivelle promettant aux soldats de rentrer rapidement chez eux. Malheureusement elle a été bloquée par les Allemands. Elle fut reprise au début du mois de mai 1917 dans les mêmes conditions. Alors le soulèvement des soldats est sans appel. Des mutineries éclatent dans toutes les armées durant 8 semaines (68 divisions françaises sur 110 ont été touchées). Ce sont les soldats qui ont participé le plus au combat qui le font. Ces mutineries ont une influence supposée des Russes car 20 000 soldats ont refusé de se battre sur le front et souhaiter retourner en Russie suite à la Révolution de février. Les mutineries consistent, en fait, en des mutilations volontaires certaines sont cependant déceler par des médecins comme étant des blessures volontaires et non des blessures de combats donc ils furent sanctionnés. Certains régiments refusent même d’aller se battre. C’est entre le 20 mai et le 10 juin 1917 que le pic d’intensité des mutineries est le plus important. Pétain succède à Nivelle et essaye de calmer le jeu. Il y a eu en tout 3 500 condamnations dont 1381 pour travaux forcés et peines de prisons de longue durée, 554 condamnations à morts dont 49 ont été exécutées dont 26 ont été tués pour rébellion collective commise entre juin et juillet 1917.

II. La violence civile

a) L’effet de l’occupation sur les populations civiles

Pendant le premier mois de l’année 1914, au commencent de la guerre, 6 500 Français et Belges ont été tués par les Allemands. En 1914-1915, l’armée allemande massacre des civils en Serbie. Cette armée provoque également des atrocités dans plusieurs villes comme des incendies, des exécutions collectives, des boucliers humains, des déportations et des viols. Les Allemands déclenchent des représailles en forçant les populations au travail forcé, au démantèlement des industries et enfin à la déportation (punition, main d’oeuvre). Dès août 1914, les bombardements aériens sur les populations civiles commencent. En 1917, les Anglais bombardent également pour que le conflit finisse plus vite.

b) La dureté des conditions de travail dans les usines

Dans tous les pays en guerre, les femmes entrent dans les usines d’armement pour remplacer les hommes partis au front. Elles sont appelées les munitionettes. En quatre ans, elles ont produit 300 millions d’obus

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