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Histoire Mémoire de la Première Guerre mondiale

Étude de cas : Histoire Mémoire de la Première Guerre mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2018  •  Étude de cas  •  938 Mots (4 Pages)  •  1 144 Vues

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  1. Doc 1 : Ce document autobiographique est un extrait d’un témoignage rédigé par Blaise Cendrars, qui est un intellectuel. Il a été publié à la fin de la guerre en 1919 et s’intitule « j’ai tué ». Il nous livre les souvenirs de son expérience combattant. Ce témoignage nous indique que la guerre de mouvement laisse place à une guerre de tranchée. Ce document permet au lecteur de mieux visualiser les choses, en effet ce dernier va se mettre à la place de l’auteur.

Doc 2 : Ce document est un mémoire publié en 2002 par S. Audoin-Rousseau. Il s’intitule « La violence de guerre, 1914-1915 ». Dans ce document nous pouvons voir l’expérience de guerre d’un combattant français à Verdun durant la première guerre mondiale. Ce document  va nous permet de mieux visualiser quelques grandes étapes de la bataille de Verdun selon une période s’étendant du Vendredi 25 février 1916 jusqu’au 23 avril 1916. Dans cet extrait,  les Allemands lancent une grande offensive durant la bataille de Verdun avec l’utilisation de beaucoup d’armes.

Doc 3 : Ce document est une lettre d’un poilu appelé Gaston Biron adressée à sa mère durant la bataille de Verdun le 25 mars 1916. A travers ce document nous pouvons en quelque sorte nous imaginer à la place du poilu et ainsi ressentir la puissance émotionnelle qui lie les soldats à leur famille lors de cette bataille. Dans cette lettre, Gaston Biron témoigne d’une chance de ne pas être mort face à la violence humaine de la bataille, en effet il énonce 900 morts lors d’une descente.

  1. Nous pouvons relever deux phases successives durant la bataille de Verdun. Nous avons tout d’abord une offensive allemande qui débute le 21 février. Dans le document 2, nous pouvons voir que les allemands déclenchent une attaque contre les lignes françaises, l’attaque continue avec une énorme débauche d’artillerie. Puis, les français contre-attaquent en mars 1916. En effet, dans la lettre de Gaston Biron nous pouvons voir que les français ont attaqué mais que ça n’a pas forcément fonctionné puisqu’ils ont perdu pas mal d’hommes, « ils sont montés à 1200 et ont réussi à redescendre 300 ». Le document 1 traite d’une offensive française « Il faut nettoyer ça… Je revendique alors l’honneur de toucher un couteau à cran. On en distribue une dizaine et quelques grosses bombes à la mélinite », « canons », « mitrailleuse ». 
  2. Artillerie chimique : liquide enflammé, gaz asphyxiants, utilisation du feu.

Artillerie lourde: torpilles, canons

Artillerie de tranché : Obus, grenades, mines

Arme de poing : couteaux à cran

  1. Ces armes témoignent d’une guerre industrielle. En effet, la victoire appartient au pays qui a pu produire le plus d’armement, l’économie se convertit aux besoins de la guerre. Les principales nations industrielles ont affronté leur potentiel économique. Nous pouvons le voir dans la première guerre mondiale plus particulièrement lors de la bataille de Verdun où 80000 obus sont lancés en quelques heures sur un espace de 1000 mètres.
  2. Dans le document 1 nous pouvons voir que Blaise Cendrars est un combattant confiant, nous pouvons affirmer cela dès la première phrase avec « Il faut nettoyer ça ». De surcroît, l’affirmation « Me voici les nerfs tendus […] prêt à bondir dans la réalité. » traduit une forte détermination.  A l’inverse S.Audoin-Rousseau est plutôt pessimiste, nous le constatons suite à l’utilisation d’adjectifs valorisant les allemands « les allemand ont déclenché une attaque formidable ». L’adjectif formidable est même réutilisé une deuxième fois « L’attaque allemande a continuée, formidable ». Gaston  Biron est lui aussi pessimiste et défaitiste, il s’interroge quant au fait qu’il fasse partie des 300 survivants de la montée.  Il affirme même qu’il aurait « dû être tué cent fois ». Ceci est la preuve d’une grande compassion pour ses compagnons de guerre décédés. Il n’est pas optimiste : Il ne pensait « pas se tirer d’une pareille fournaise ».
  3. Les concepts de brutalisation et violence inouïe sont emblématiques. En effet, cela se traduit principalement par l’extrême violence de cette bataille. Nous pouvons voir que les trois auteurs sont témoins d’une violence quotidienne et de comportements agressifs « La tête est presque décollée. J’ai tué le Boche. ». C’est la plus violente guerre des tranchées et la violence inouïe se traduit aussi par l’utilisation intensive d’armes « 80000 obus en quelques heures sur un espace de 1000mètres ». De plus, ces armes sont  de plus en plus meurtrières « torpille », « canons », « mines » entrainant une mort de masse « à vivre au milieu d’un charnier humain », « nous sommes montés 1200 et nous sommes redescendus 300. », « j’aurais du être tué cent fois ».

  1. L’ossuaire de Douaumont permet de garder en mémoire les restes de 130 000 combattants français et allemands qui sont morts durant la bataille.
  2. La production massive d’objets patriotiques a eu lieu pendant la bataille afin de permettre aux familles de rendre un hommage à leurs soldats comme le plateau illustré de l’ossuaire de Domont. A mon avis cet objet a été plus choisi qu’un autre car le plateau en général devait être beaucoup utilisé à l’époque.
  3. Beaucoup de villes et villages de France présentent de grands cimetières ou ossuaires permettant de rendre hommage aux combattants. Un grand nombre de monuments où stèles avec le nom des combattant gravés sont présents dans beaucoup de communes. Le monument aux morts d’Annot en Alpes-de-Haute-Provence en est l’exemple. Sur les vitraux des églises des noms et portraits de combattants sont présents comme à l’église Saint-Martin de Saussey. Aujourd’hui les médailles, et casques sont des objets commémoratifs.

Synthèse :

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