Dissertation sur l'expérience combattante durant la premiere guerre mondiale
Dissertation : Dissertation sur l'expérience combattante durant la premiere guerre mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marianne Diop • 5 Janvier 2019 • Dissertation • 1 111 Mots (5 Pages) • 621 Vues
C’est le 28 juin 1914 qu’a lieu l’incident déclencheur de ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de « Grande Guerre ». En effet, c’est à cette date que l’archiduc Ferdinand et sa femme, héritier de l’empire austro-hongrois est assassiné à Sarajevo (capitale de la Bosnie-Herzégovine) par un assaillant Serbe indépendant du gouvernement. C’est ainsi que se déclare une guerre totale menée par des jeux d’alliance. On distingue deux groupes rivaux : la Triple-Entente, composée de la France, la Russie et la Grande-Bretagne et la Triple Alliance formée de l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie. Cette guerre est ainsi menée non seulement au front par les valeureux combattant soldats, mais aussi à l’arrière, c’est-à-dire la population civile qui manifeste son engagement en faisant de la propagande ou en travaillant dans les usines. Comment s’explique l’expérience combattante à l’arrière et au front durant la Première Guerre mondiale ? En premier lieu, nous nous pencherons sur le combat mené au front par les soldats et pour finir nous nous intéresserons aux efforts mis en place à l’arrière par la population civile.
Au front (sur le champ de bataille), les soldats sont soumis à des conditions de vie plus que difficiles. En effet, la Première Guerre mondiale a été rythmée par un guerre des tranchées des plus intenses. Ces fossés creusés sous la terre ayant pour but de protéger les soldats, ont été le siège des pires atrocités de la guerre. Les soldats vivent au quotidien avec les cadavres de leurs défunts camarades dans l'insalubrité et la promiscuité ; l’humidité et les poux sont des calvaires insoutenables. Toutefois, la bourre reste le plus grand supplice de ces vies dans les tranchées : les pieds s’enfoncent profondément et elle arrive jusqu’au ventre des soldats les laissant piégés sous un nuage d’obus et de coups de feu. En dépit de cet enfer, les soldats ennemis fraternisent (Noël 1914) au regard de leur situation similaire sous les yeux haineux de leurs supérieurs qui incitent à une guerre sanglante.
Étant donné les conditions de vie infernales des soldats, ces derniers se révoltent avec violence. Les soldats font preuve d’insubordination envers les officiers commandants et refusent d’aller combattre, on peut aussi noter que certains combattant s’automutilent pour ne pas aller au combat. Ce phénomène était courant pendant une courte période puisque les docteurs sont parvenus à identifier ces blessures (à la main qui porte le fusil, à des organes vitaux… ) par la suite. Ces mutinerie ont été si présentent qu’il y eu plusieurs exécutions ne serait-ce que pour l’exemple et décourager les autres mutins d’en faire autant.
En outre, durant la Première Guerre mondiale, une multitude de nouvelles armes sont mises en place pour assurer la victoire. Aussi, c’est ainsi que la mitrailleuse fit son apparition dans la guerre. Celle-ci tire sept balles par seconde et allie puissance de feu et tirs en rafale dans le but d’un nombre élevé de victimes. À cela s’ajoute la création d’obus ( Projectile creux, rempli de matière explosive) qui sont lancés en un nombre incalculable de fois par jour (100000 obus par jour). Ces derniers déchiquettent la peau et sont responsables de la majeure partie des disparus de guerre. À noter en plus, l’apparition de lance-grenades, de lance-mortier et de mines explosives
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