Composition d'Histoire sur la Première Guerre Mondiale

Madeleine Couvreur 1ère S2                                                                            14/12/16

Composition d’histoire

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    La première guerre mondiale se déclara en 1914 et se termina en 1918, c'est une guerre de position. Une guerre de position se résume par laisser l'ennemi venir. Nous étudierons deux extraits de lettre de poilu. Le premier celui du Lieutenant M. Carpentier, 90e R.I. « Un Cyrard au feu », 1964 et le deuxième celui d’Erich Maria Remarque, À l'ouest, rien de nouveau, Ullstein, 1929. Ces lettres évoquent la vie dans les tranchées qui consistait en une succession quotidienne de corvées et de temps libre. Nous nous demanderons comment les soldats ont survécu et combattu dans les tranchées pendant la première guerre mondiale ? Après avoir étudier les conditions de vie et de survie des soldats dans les tranchées nous verrons tous les aspects liés aux conditions des combats.

    Tout d'abord, les soldats doivent vivent dans des conditions catastrophiques, outre les souffrances morales, les tranchées sont dans un piteux état « La tranchée est dans un état épouvantable ». Les soldats vivent dans la boue par deux ou trois dans les tranchées, les conditions climatiques influent sur leur moral « comme il pleut, tout sombre dans la boue », cela ne peut les aider à rester en forme. Les hommes dorment le plus souvent dans des canias « Pas d'abri, seulement des niches dans les parois de la tranchée, où les hommes se reposent assis, la toile de tente sur la tête ». La bataille se déroule de Juillet à mi-Novembre, c'est une saison où il pleut beaucoup ce qui montre qu'ils vivent dans la boue plus que dans la terre. Les soldats ont un manque de sommeil permanent « on entend parler les allemands, de temps en temps un coup de fusil qui dégénère bien souvent en fusillade » « la nuit arrive, les obus sifflent ; la vie s'arrête ».  Il est difficile de dormir dans le tonnerre des obus et l’appréhension de la mort. Les combattants sont en général assez mal nourris lorsqu’ils sont dans les tranchées. La nourriture principale du soldat reste le pain « les cuisiniers […] apportent de la soupe. À minuit, nous avons le pain ». Les corps des blessés et des cadavres jonchent le sol « on l'enterre, faute de mieux, dans le parapet de la tranchée, au risque de voir apparaître quelques jours plus tard son bras ou sa jambe ». Les tranchés ressemblent à un cimetière humain. La faim, le manque de sommeil, la boue, la nostalgie du foyer (« le courrier, notre unique lien avec le monde civilisé »), la saleté et les poux (« d'autres cherchent leurs poux ») endurcissent la vie des soldats.

      A cause de la brutalité des combats les soldats pensent mourir sur le terrain, de par les assauts de l'Allemagne. Les personnes tuées pendant la guerre restent sur place. Erich Maria Remarque dit « Nous voyons des gens, à qui le crâne a été enlevé, continuer de vivre » « nous voyons courir des soldats dont les deux pieds ont été fauchés » « ils se traînent en trébuchant jusqu'au prochain trou d'obus » « un soldat de première classe rampe sur ses mains pendant deux kilomètres en traînant derrière lui ses genoux blessés ». On pourrait penser que les morts sont enlevés de la vue des soldats pour ne pas les effrayer, mais plus la bataille avance plus il y a de morts donc cela empêche pas la panique des soldats. Les armes sont de plus en plus nombreuses et provoquent de plus en plus de morts. Parmi les armes utilisées, on retrouve : les obus, les canons, l'artillerie lourde, l'aviation, la mitrailleuse, les gaz, le lance-flamme : « Feu roulant, tir de barrage, rideau de fer, mines, gaz, tanks, mitrailleuses, grenades, ce sont là des mots, des mots, mais ils renferment toute l'horreur du monde ». Pendant la bataille de la Somme, les soldats allemands portaient un casque d'acier, un uniforme gris et disposaient d’une mitrailleuse, mais aussi du lance-flamme, voire de gaz provoquant l'asphyxie. Mais pendant toute la guerre, l'arme la plus redoutable et crainte par les soldats fut l'obus, qui peut anéantir toute une tranchée « le soleil se lève, la nuit arrive, les obus sifflent ; la vie s'arrête » « pour chaque mètre, il y a un mort ». Beaucoup de soldats sont morts à cause d’une explosion d’obus.

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