Travail sur la conférence de Bandung sur le Tiers-Monde
Discours : Travail sur la conférence de Bandung sur le Tiers-Monde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar helene.moutot • 2 Janvier 2022 • Discours • 680 Mots (3 Pages) • 566 Vues
Le corpus documentaire est composé de deux documents. Le premier, ayant pour titre Bandung « capitale de l’Asie et de l’Afrique », est un discours prononcé par le premier ministre indien Nehru à la conférence de Bandung en 1955. Le second document est une carte qui représente les pays participants à la conférence.
Comment la conférence de Bandung marque-t-elle l’affirmation des Etats du Tiers-Monde sur la scène internationale ?
Dans un premier temps nous verrons comment est organisée la conférence puis nous nous intéresserons à ses revendications.
La conférence de Bandung se tient, « dans la belle vielle de Bandung » (doc 1) en Indonésie, du 18 au 24 avril 1955 et réunit, comme le souligne le document 2, 29 Etats asiatiques et africains pour la plupart récemment décolonisés. Les pays organisateurs (doc 2) sont le Pakistan, la Birmanie, l’Inde avec pour représentant son premier ministre Jawaharlal Nehru et l’Indonésie avec pour représentant son président Soekarno. Ces pays représentent 57% de la population mondiale (doc 2) alors qu’ils ne sont que 29 ce qui signifie que leur démographie est très importante et que donc les problèmes soulevés lors de cette conférence concernent beaucoup de personnes et ont une grande portée et conséquences. Mais ils représentent seulement 11,2% du revenue mondial ( doc 2) , ces pays sont par conséquent pauvres voire très pauvres et ne sont donc pas très puissants sur la scène internationale en plus d’être des anciennes colonies. Toutefois, 28% sont membres de l’ONU, ce qui montre que certains commencent à s’affirmer sur la seine internationale et qu’ils est possible pour eux d’obtenir une majorité.
Dans son discours, Nehru, évoque plusieurs problèmes et revendications.
Tout d’abord, il dénonce la soumission de l’Asie « L’Asie n’est plus passive », « Il n’y a plus d’Asie soumise, elle est vivante, dynamique ». Il défend donc le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes « Nous sommes des grands pays du monde et voulons vivre libres sans recevoir d’ordres de personne. » et sous-entend être pour la non-ingérence des pays occidentaux ou des superpuissances comme les Etats-Unis et l’URSS lorsqu’il dit « Nous sommes résolus à n’être d’aucune façon dominés par aucun pays, par aucun continent. » Il prononce également la très célèbre phrase « Nous ne sommes pas des « bénis-oui-oui » » pour encore plus s’affirmer comme indépendant et libre.
Ensuite, il dénonce l’impérialisme notamment celui des deux blocs et le colonialisme « nous élevons notre voix contre l’hégémonie et le colonialisme dont beaucoup d’entre nous ont souffert pendant longtemps. Et c’est pourquoi nous devons veiller à ce qu’aucune autre forme de domination ne nous menace. » En effet, le colonialisme a eu un impact très important sur les populations colonisées et a engendré beaucoup de souffrance, de violences et même des guerres pour en sortir (Indochine en 1946-1954). A l’exception de l’Inde, la plupart des décolonisations ont été négociée seulement à la suite de violentes et meurtrières guerres.
Il souligne également le fait de ne pas se ranger du côté d’un des deux blocs dans leur conflit car il veut « être amis avec l’Est,
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