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Société de la France d'Ancien régime

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Par   •  18 Février 2021  •  Dissertation  •  3 083 Mots (13 Pages)  •  634 Vues

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Boire et Manger dans la France d’Ancien Régime

Introduction :

« être trempé comme une soupe », cette expression de nos jours veut dire « être entièrement mouillé » alors qu’à l’origine elle veut dire que la tranche de pain était trempé dans du bouillon.

En effet, se nourrir et s’abreuver comme on le dit dans l’ancien régime est vitale pour les hommes. Manger est une prise de nourriture solide, essentiellement de céréales et de viande et boire est le principe d’avaler un liquide, qui est le plus souvent de l’eau et du vin dans l’époque moderne. Nous nous poserons alors comme question que buvait et que mangeais la population selon leur place dans la hiérarchie sociale de la société d’Ancien Régime. Tout d’abord, nous verrons le problème de sous—nutrition de la population rurale, puis nous étudierons la table des convives des banquets

et enfin nous verrons le point de vue religieux sur l’alimentation.

I- La sous-nutrition de population rurale

A) le repas quotidien des paysans

En effet, la population rurale est en sous-nutrition, nous pouvons le voir avec le le repas quotidien des paysans.

En France, 80 % de la population française est rurale et donc c’est 80 % qui ont le même mode alimentaire.

Les campagnards et paysans se nourrissent dans l’auto-consommation, car les bourgeois, eux, vont posséder des vignes, des champs, des troupeaux. Ils vont acheter ce qu’ils mangent. Les ouvriers font plus de repas que les bourgeois, ils vont en manger quatre plutôt que deux pour les bourgeois. Ils mangent le matin, le déjeuner vers le milieu de la journée et le souper le soir. Les paysans mangent dans leur cuisines, sur une table en bois entourés de bancs. Leur repas était la plupart composé de céréales comme le seigle, l’avoine, le sarrasin, le maïs, le millet sous forme de pain noir, ils pouvaient faire aussi des bouillis de céréales concassés qui sont peu chère, par exemple, en Aquitaine on mange de la millasse, qui est une bouillie de mais alors qu’en Bretagne c’est plutôt de la bouillie d’avoine ou l’on mange aussi très souvent la galette de sarrasin qu’il y a toujours de nos jours. On a un peu de viandes lors des fêtes, la viande qui est principalement consommé est le lard salé qui va donner du gras à la soupe. On a plus de laitages dans les montagnes et en Bretagne, dans le périgord c’est le fromage qui est favorisé par exemple on a le « chichiboux » . Les plus pauvres vont se nourrir simplement de pain noire et de châtaignes.

Concernant la consommation de poisson dans le milieu rural, c’est plutôt des poissons pauvres comme la morue ou le hareng. Le poisson, les coquillages et mollusques sont ainsi mis dans la soupe. Au dessert, on avait des fruits crus, cuits ou séchés cela dépendait des régions, des baies, des noisettes et des noix. A partir de 1772, la pomme de terre est considéré sans danger pour l’homme.

Les paysans vont manger qu’une partie de ce qu’ils produisent car ils vont vendre leurs récoltes pour payer l’impôt du roi, les redevances seigneuriales et le loyer de la terre. Si les récoltes de blé ne sont pas bonnes, les paysans se nourrissent de pain d’orge.

Pour ce qui était de la boisson, l’eau n’était pas le meilleur à boire car elle était souvent pollué ou contaminée, ce qui pouvait amener des épidémies, alors on consommait plutôt du vin ou du cidre qui était le moins taxé. On buvait aussi du lait selon les régions. On consomme aussi des herbes aromatiques, du café et chocolat pour les plus chanceux. La principale boisson était la piquette (demi-vin) qui se conserve plus longtemps que le vin et est plus désaltérant et sain que de l’eau, mais ils consommaient aussi du cidre. La boisson la moins consommé est la bière qui est beaucoup moins cher que les autres, cette boisson est lié à la pauvreté, au XVIIIè, un parisien en consomme environ 9 litres par an. Nous avons aussi la boisson du cidre et le poiré. Dans les régions laitières, on consomme plus de lait.

Les habitants sont en carence de lipides car ils n’ont pas assez de protéines animales. On a donc la Création de maladies digestives par la sous nutrition et donc une propagation d’épidémies aussi avec l’eau des rivières et des puits.

B) Pour les paysans le pain va être un aliment majeur de leur repas

Le pain est la base de leur alimentation. On peut voir en effet dans les œuvres des Frères Le Nain que le pain est toujours central dans les peintures.

En quantité, on a a peu près 1Kg pour chaque hommes par jour. Les habitants dépensèrent la moitié de leur budget dans le pain. Le pain est essentiellement fabriqué de différentes céréales, de froment, de seigle. Si il y a des crises agricoles et donc plus assez de ces céréales pour faire le pain, on les remplace par de l’orge et de l’avoine comme par exemple pendant la guerre de Trente Ans. Chez la plupart des paysans, le pain est gris et pour les plus pauvres il est noir. Cela désigne la qualité du pain. Plus les paysans sont riches et plus le pain est blanc et est composé de froment.

Les paysans vont le cuire dans un four communal, dans un four banal où ils paieront des redevances seigneuriales ou dans un petit four à l’intérieur de leur habitation. Il le mange souvent rassis, utile pour la soupe. Quand les paysans cuisent du pain, c’est la plupart du temps pour une durée minimum d’une semaine jusqu’à deux semaines.

Pour accompagner le pain, on fait de la soupe, c’est à dire bouillir de l’eau avec des herbes, des racines, des carottes, des poireaux, des oignons environ une vingtaine, puis de légumineuse qui vont épaissir la soupe. La soupe est ce qui était simple à réaliser et qui permettait de faire des économies.

On peut aussi ajouter qu’en Bretagne, pour ajouter de la matière grasse au pain on ajoute le beurre salé qui, lui était conservé car les bretons ne payaient pas la gabelle.

On peut donc dire que l’alimentation des paysans est plutot simple, peu variée et monotone. Contrairement à eux, les élites ont une consommation bien différente.

II – C’est ce que nous verrons à la table des convives dans les banquets

A) Par la composition de leur menu

On a un ordre spécifique du service des plats qui est le suivant : les potages (les abats), les

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