Renforcer la gouvernance d'entreprise
Analyse sectorielle : Renforcer la gouvernance d'entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar patateapapa • 8 Octobre 2014 • Analyse sectorielle • 1 500 Mots (6 Pages) • 594 Vues
tisseurs en remédiant aux disfonctionnements relevés.
Loin d’être évident, cet objectif requiert une analyse profonde de ces mécanismes, leurs modes de
fonctionnement, leur articulation ainsi que l’étendue et les raisons de leurs défaillances.
Les principales accusations formulées par les investisseurs et les instances législatives suite à ces
scandales ont été adressées aux auditeurs externes surtout quant il y a eu manquement aux diligences
professionnelles ou complaisance comme dans le cas de l’affaire Enron, mais également aux conseils
d’administration et aux dirigeants des groupes en faillite, mandataires sociaux des actionnaires et
souvent auteurs d’actes délictueux.
Ces accusations portent le plus souvent sur la divulgation de fausses informations financières et la
dissimulation de la vraie situation de crise de l’entreprise qui précède normalement la faillite, induisant
ainsi les investisseurs en erreur dans leurs décisions,
Ceci constitue un souci majeur de la gouvernance. Néanmoins, si la bonne gouvernance tend à garantir
la fiabilité et la transparence des informations divulguées, ce volet relève plutôt de la conformité et
non de la performance, constituant les deux dimensions de la gouvernance.
Cette affirmation était à la base de l’enquête conduite par L’IFAC en 2004(1) , au terme de laquelle il a
été formulé ce qui suit « At the heart of enterprise governance is the argument that good corporate
governance on its own cannot make a company successful. Companies must balance conformance
with performance ». Il y est ainsi distingué entre Corporate governance comme étant l’ensemble des
obligations de conformité légale et les objectifs de performance qui est la raison d’être de l’entreprise
à défaut de la quelle la continuité ne pourrait être assurée même avec un niveau élevé de conformité.
En effet, le gouvernement d’entreprise englobe les mécanismes de contrôle de la direction au profit
des actionnaires et du marché mais aussi les règles de fonctionnement et de conduite des affaires par la
direction, d’après P.Drucker( 2 ) « le gouvernement d’entreprise consiste à mettre au point et à
respecter des principes et des règles qui guident et limitent la conduite de ceux qui agissent au nom
de l’entreprise »
Renforcer la gouvernance d’entreprise nécessite de mettre sur le même pied d’égalité l’impératif de
conformité que celle de performance, voire même avec une considération particulière des mécanismes
déterminants ou intervenant dans la performance et la stratégie. Il serait plus adéquat de donner aux
dirigeants les outils pour éviter la situation de crise que de les accabler de nouvelles obligations de
conformité et de contrôle. Ces outils sont nécessairement des mécanismes internes à l’entreprise,
agissant en amont du processus pour éviter la déviation par rapport aux objectifs et prévenir contre les
différents aléas de la bonne gestion.
Les acteurs de surveillance internes de la gouvernance sont le conseil d’administration, et les auditeurs
internes alors que l’organe exécutif est le Président Directeur Général ou le Directeur Général et les
organes de sa direction, quant aux mécanismes internes de la gouvernance qu’on retrouve dans la
littérature et la normalisation, nous pouvons distinguer le contrôle interne et la gestion du risque.
tisseurs en remédiant aux disfonctionnements relevés.
Loin d’être évident, cet objectif requiert une analyse profonde de ces mécanismes, leurs modes de
fonctionnement, leur articulation ainsi que l’étendue et les raisons de leurs défaillances.
Les principales accusations formulées par les investisseurs et les instances législatives suite à ces
scandales ont été adressées aux auditeurs externes surtout quant il y a eu manquement aux diligences
professionnelles ou complaisance comme dans le cas de l’affaire Enron, mais également aux conseils
d’administration et aux dirigeants des groupes en faillite, mandataires sociaux des actionnaires et
souvent auteurs d’actes délictueux.
Ces accusations portent le plus souvent sur la divulgation de fausses informations financières et la
dissimulation de la vraie situation de crise de l’entreprise qui précède normalement la faillite, induisant
ainsi les investisseurs en erreur dans leurs décisions,
Ceci constitue un souci majeur de la gouvernance. Néanmoins, si la bonne gouvernance tend à garantir
la fiabilité et la transparence des informations divulguées, ce volet relève plutôt de la conformité et
non de la performance, constituant les deux dimensions de la gouvernance.
Cette affirmation était à la base de l’enquête conduite par L’IFAC en 2004(1) , au terme de laquelle il a
été formulé ce qui suit « At the heart of enterprise governance is the argument that good corporate
governance on its own cannot make a company successful. Companies must balance
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