Regards croisés entre Blancs et Noirs en Afrique du Sud.

Regards croisés entre Blancs et Noirs en Afrique du Sud

Introduction

Nous allons étudier les différentes étapes coloniales de l´Afrique du Sud en passant par l´étape coloniale Portugaise, Hollandaise et Anglaise pour terminer. Nous allons aussi étudier comment s´est réalisé l´Apartheid et quelles ont été ses conséquences sur la vie de la population africaine quotidiennement.Nous finaliserot par expliqur quelles on été les conséquences de la libération des noirs sur la société Sud-Africaine

Capitales:

  Le Cap (politique)

  Pretoria (administrative)

Population: 43,4 millions

Langues coloniales: anglais et afrikaans

Système politique actuel: république fédéralisée

Langues officielles fédérales: anglais et afrikaans (national)

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Carte des peuples l'Afrique du Sud

1. Le contexte de l’époque coloniale

1. Portugais

• L'histoire de l'Afrique du Sud commence avec l'arrivée des Portugais. En 1487, Bartolomé Diaz a été le premier Européen à atteindre le sud de l'Afrique, et l'a appelé Cabo das Tempestades(Cap des Tempêtes) en raison du mauvais temps connu dans la région. Cependant, quand il est retourné à Lisbonne chargé de la nouvelle de la découverte, le roi Jean II de Portugal a voulu changer le nom à Cabo da Boa Esperança (Cap de Bonne Espérance) et a promis de mettre en place à partir de ce moment-là une route maritime pour les Portugais qu´ils pourraient emprunter pour trouver l´Inde et ses richesses, c´est une des expéditions à voile les plus importantes de l’histoire.

•  Quelques années plus tard, le grand navigateur Vasco de Gama longe la côte du Cap en direction des Indes. Néanmoins, les Portugais choisissent de s’installer sur les côtes du Mozambique, plus favorables aux accostages.

1. Hollandais

• L'implantation définitive d'européens en Afrique du Sud date de 1652. C´est la Compagnie hollandaise des Indes orientales qui l´a motivée pour créer une station de ravitaillement établie au Cap et dirigée par le Néerlandais Jan van Riebeeck. Cette occupation se fait d’autant plus facilement qu’elle ne rencontre qu’une faible résistance de la part de la population indigène. Celle-ci est composée de Khoisan. Si les écrits de l’époque les mentionnent, ils n’ont jamais empêché réellement la progression des Européens : la faiblesse technique de l’armement khoisan en est une raison, comme leur vulnérabilité aux maladies apportées par les colons, qui les déciment. Il n’y a donc pas de véritable confrontation dans ces premières phases du peuplement européen.

• En 1657, plusieurs salariés de la compagnie sont autorisés à s'établir définitivement au Cap alors que les esclaves sont déportés de Batavia et de Madagascar pour combler le manque de main d'œuvre sur place. En 1691, la colonie du Cap est mise en place.

• Ce n'est qu'en 1770 que sont relatés les premiers contacts entre les Bantous et les Boers (les fermiers libres d'origine franco-néerlandaise) à la hauteur de la Great Fish River. Les relations sont rapidement conflictuelles et en 1779 débute la première des neuf guerres cafres (1779-1878).

• Les guerres cafres, appelées aussi guerres xhosa, sont une série de neuf guerres de 1779 à 1879 entre les peuples Xhosa et les autorités coloniales du Cap, d'abord néerlandaises puis britanniques. Ces guerres eurent lieu dans l'actuelle province du Cap-Oriental en Afrique du Sud. Elles se conclurent par l'annexion des territoires formant le Ciskei et le Transkei à la colonie du Cap.

1. Anglais

• En 1806, les Néerlandais cèdent définitivement la place aux Britanniques qui deviennent la nouvelle puissance coloniale.

• En Europe, les Pays-Bas tombent sous l'influence de la France (traité de La Haye du 16 mai 1795), le gouvernement du Royaume de Grande-Bretagne ordonne de sécuriser les colonies néerlandaises afin d'éviter qu'elles ne tombent sous les troupes françaises. Le général James Henry Craig est envoyé au Cap à la tête d'une troupe militaire qui occupe la colonie néerlandaise. En février 1803, en vertu des accords de la paix d'Amiens, la colonie du Cap est rétrocédée à la République batave. Mais en janvier 1806, trois mois après Trafalgar, la colonie est de nouveau occupée par les Britanniques.

• Lors du traité de Paris de 1814, le Royaume-Uni acquiert officiellement et définitivement la Colonie du Cap.

• Les missionnaires britanniques s'étaient installés au Cap et travaillaient à l'évangélisation des peuples khoïsans et bantous. Mais les Boers se méfiaient des Britanniques. Les indigènes ont voulu préserver leurs langues, coutumes, religion… ce qui a fait que les Boers et les Anglais s’opposent.

• La Grande-Bretagne abolit l’esclavage en 1833, ce qui provoqua encore la colère des Boers qui possédaient eux-mêmes des esclaves. Afin d'échapper aux Britanniques, ils se déplacèrent vers le nord. Cette migration, appelée le «Grand Trek», se déroula entre 1835 à 1837 et forgea l'identité des Boers (plus tard les Afrikaners).

• Regards croisés: « Les raisons pour lesquelles nous avons abandonné nos terres et nos foyers, notre pays et notre parenté, sont les suivantes: les continuelles déprédations et vols des Cafres, leur arrogance et leur conduite impérieuse; et le fait que, en dépit des belles promesses que le gouvernement nous a faites, nous n’avons jamais reçu de compensations pour les propriétés dont nous avons été spoliés. 2) les procédés honteux et injustes en ce qui concerne la liberté de nos esclaves ; et ce n’est pas tant leur liberté qui nous pousse à de telles extrémités que le fait qu’ils soient placés sur un pied d’égalité avec les chrétiens, en contradiction avec les lois de Dieu et les différences naturelles de race et de religion, de telle manière qu’il est intolérable à un bon chrétien de se courber sous un tel joug ; c’est pourquoi nous préférons partir pour préserver la pureté de nos doctrines. »

 Définitions:

• Bantoustan: régions créées pendant l’apartheid

• Ciskei : était une région appartenant au  bantoustan situé dans l'ancienne province du Cap d'Afrique du Sud, aujourd'hui dans le Cap-Oriental. Il fut le dernier bantoustan à être déclaré indépendant dans le cadre de la politique d'apartheid de 1981 à 1994.

• Transkei : était une région appartenant au  bantoustan situé dans les anciennes provinces du Cap et du Natal d'Afrique du Sud, aujourd'hui dans le Cap-Oriental. Premier bantoustan autonome en 1960, le Transkei fut un État indépendant non reconnu de 1976 à 1994 dans le cadre du régime d'apartheid.

1. APARTHEID

• L’apartheid, qui signifie en afrikaans « séparation, mise à part »  était une politique dite de « développement séparé » affectant des populations selon des critères raciaux ou ethniques dans des zones géographiques déterminées. Il fut conceptualisé et introduit à partir de 1948 en Afrique du Sud par le Parti national, et aboli le 30 juin 1991. La politique d'apartheid se voulait l'aboutissement institutionnel d'une politique et d'une pratique jusque-là empirique de ségrégation raciale, élaborée en Afrique du Sud depuis la fondation par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales de la colonie du Cap en 1652. Avec l'apartheid, le rattachement territorial (puis la nationalité) et le statut social dépendaient du statut racial de l'individu. Non seulement les noirs étaient discriminés et exclus socialement par leur statut social différent, mais en plus ils n’avaient pas accès à certains services spécifiques à leur statut racial. Par exemple, ils n’avaient pas accès aux plages et aux bus réservés aux blancs.
• Ce problème était déjà un réalité avant 1950. Cette ségrégation était moins pratiquée mais importante. En 1894 la loi Glen Gley séparait géographiquement les populations noires des blancs. Le mot apartheid fut conçut par le professeur P.van Biljoen en 1935 pour définir les bases d’une nouvelle politique basée sur la séparation verticale entre les blancs et les noirs. Or les noirs se résistaient à la domination blanche. Plusieurs actions non-violentes, manifestations sont mises en place durant ces temps. Les grèves sont habituelles mais elles finissent par être interdites par le gouvernement. L’hostilité devient majeure après la deuxième guerre mondiale. Plusieurs ligues se créent de plus en plus radicales, Nelson Mandela en forme part.
• En 1948, la parti national et la parti Afrikaner s’allient et remportent la majorité des sièges. Cette alliance à le but de mettre en place une politique portée sur la suprématie des blancs pour garantir sa sécurité et la promotion de la défense de la culture afrikaner. Les campagnes d’opposition
• En 1950 Hendrik Verwoerd réorganisent la territoire. Ils enferment des populations entères sur des territoires privés de richesse. Entre 1951 et 1956, le gouvernement mène une véritable bataille pour appliqué l’apartheid. Finalment des listes éléctorales différentes pour les noirs et les blancs sont mises en places. Seulement 4 députés blancs représenterent la majorie noire durant 5 ans. Un vrais scandale. Un grande frustration chez les noirs accentue la haine. à partir de 1953 la loi oblige les panneaux «Europeans Only», «Native only», «Coloured Only». Les campagnes d’opposition sont fréquentes. En 1955 L’ANC rédige la charte de la liberté qui enonce les bases fondamentales des gens de couleur. Après cela 156 membres de l’ANC sont arrêtés et accusés de trahison (Nelson Mansela est un d’entre eux).Après le massacre de Sharpeville,l'ANC et le PAC sont à leur tour interdits en vertu de la loi de suppression du communisme. En 1961 la branche militaire de l’ANC attaque plusieurs batiments officiels. Nelson Mandela sera arreté et mis en prison.
• Des milliers d’arrestations en 1968, des centaines de morts, des guerres contre le gouvernement etc…
• A partir de 1975 l’Afrique du sud souffre de nombreuses sanctions économiques internationales mais aussi sportives et culturelles.
• En avril 1994, les premières elections multiraciales débouchent sur l’élection de Nelson Mandela.

• Orania est une petite ville d'Afrique du Sud située dans la province du Cap-du-Nord, dans la région du désert du Karoo, qui a la particularité d'être peuplée uniquement d'Afrikaners.

“The fact of the matter is that black people are inclined to regard the white man as superior. There are examples without number in the patois and the everyday behavior of millions of blacks which speak for the fact that they do indeed feel that the white man is intrinsically better.”

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