Nouvelles terres
Analyse sectorielle : Nouvelles terres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilya67 • 27 Mai 2015 • Analyse sectorielle • 560 Mots (3 Pages) • 624 Vues
une très nette rupture dans un grand nombre de domaines des sociétés européennes.
On peut voir que les cadres politiques de la société des temps modernes restent similaires à ceux du système féodal et que la monarchie domine partout en Europe, toutefois, cette période voit un grand nombre de transitions s'amorcer : la nature même de la monarchie et de l'État est totalement transformée en deux générations.
Quelques progrès techniques sont à l'origine de ce que l'on peut appeler une « inflexion » marquant une rupture avec le Moyen Âge. La découverte de l'artillerie donne une nouvelle forme à la guerre. L'invention de l'imprimerie (milieu du xve) accélère la diffusion des savoirs. L'introduction de la pomme de terre, en provenance d'Amérique, dans l'alimentation européenne (à partir de 1534 en Espagne) va atténuer le problème des famines.
Parallèlement, des phénomènes sociaux conséquents touchent l'Europe. Ainsi, on remarque la sécularisation progressive des sociétés européennes, un développement du protestantisme et de l'humanisme, et la montée d'une classe sociale : la bourgeoisie d'affaires.
Si, en soi, l'époque moderne n'est pas le symbole du changement absolu, elle prépare les mutations radicales (révolutions, capitalisme, nationalisme, rationalisation…) qui s'opéreront à l'Époque contemporaine.Ce traité vise à résoudre les conflits nés de la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb. En 1481, la bulle pontificale Æterni regis garantit au Portugal toutes les terres au sud des îles Canaries. En mai 1493, le pape Alexandre VI, décrète par la bulle Inter cætera que les nouvelles terres découvertes situées à l'ouest d'un méridien à 100 lieues des îles du Cap-Vert reviennent à l'Espagne, celles à l'est revenant au Portugal ; la bulle exclut toute terre connue déjà sous le contrôle d'un État chrétien. Cette répartition mécontente le roi Jean II de Portugal, qui entame des négociations avec les rois catholiques, arguant que ce méridien scinde le globe et restreint les prétentions espagnoles en Asie, ce afin de le déplacer vers l'ouest. Il obtient ainsi la propriété sur les terres découvertes jusqu'à 370 lieues à l'ouest du Cap-Vert. Ce traité contrarie la bulle d'Alexandre VI, d'origine espagnole, mais est approuvé par le pape Jules II dans une nouvelle bulle en 1506.
Les nouvelles terres sont encore peu connues et les mesures approximatives ; l'Amérique est donc théoriquement dans sa totalité aux Espagnols. Cependant, lorsque Pedro Alvares Cabral découvre le Brésil, en 1500, sa partie orientale est attribuée au Portugal. L'Espagne n'ayant pas les moyens de garantir ce découpage, elle ne peut empêcher l'expansion portugaise au Brésil.
Les autres puissances maritimes européennes (France, Angleterre, Pays-Bas…) se voient refuser tout droit sur ces nouvelles terres. Elles ne peuvent dans un premier temps que recourir à la piraterie et à la contrebande pour profiter des richesses du Nouveau Monde avant que, avec l'apparition du protestantisme, elles ne rejettent l'autorité pontificale. Pour sa part, François Ier demande à voir « la clause du
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