Les accords d'Oslo et le traité de Washington

Les accords d'Oslo et le traité de Washington ( 92-93)

Conditions, conséquences et limites

Table des matières

Une base favorable à un déblocage 3

le contexte international 3

Raison d' Israël 4

Les enjeux de l'olp 5

Le déblocage inespérée 7

Rencontres préliminaires et négociation secrètes 7

L'annonce des accords et leur validation 8

La validation des accords à Washington 9

Les limites d'Oslo 11

Un programme mit en place sur deux étapes 11

La calendrier, retard et source de conflits 12

Conséquences d'Oslo 13

Les protagonistes 15

Bibliographie 17

Fin moi août, une nouvelle renverse l'espace géopolitique planétaire: des négociations secrètes faites en Norvège et cachées à tous ont abouti sur une rédaction de principes communs entre Israël et l'OLP alors que ces derniers s'ignoraient mutuellement. Cette nouvelle frappe le monde entier de stupeur. Car la toute récente conférence de Madrid, réalisée grâce à l'obstination de James Baker et en même temps que les négociations d'Oslo, avait débouchée sur une impasse. Même si pour la première fois des délégations arabes (Syrie, Liban, Jordanie et Palestine ) et Israélienne avaient accepté de s’asseoir autours la même table dans le but de faire des négociations bilatérales. Les résultats étaient cependant peu convaincants car Israël refusa de traiter directement avec l'OLP discussion qui conditionne le départ d'un processus de paix avec les Etats Arabes. Cette nouvelle concernent les accords d'Oslo signés le 20 août en comité secret, et le traité de Washington qui concerne le même texte mais qui est signé par les chefs de parties le 13 septembre à Washington. Chose paradoxale le mode retient la photo des accords de Washington signés devant le monde entier pour représenter ceux d'Oslo qui sont eux fait en toute discrétion.

Les causes de ce déblocages sont multiples, elles interviennent à la fois au niveau national qu'international. Elles conduisent à une nouvelle montée du processus de paix célébré dans le monde entier. Cependant aussitôt enclenché, ce processus s'arrête et retombe et le conflit israelo-palestinien retourne dans une phase d'affrontement. Situation qui n'est s'est toujours pas amélioré ces dernières années soit plus d'un demi siècle après le début des hostilités. Au vue de la continuité de l'affrontement entre les deux peuples et la multiplicité des guerres qui les opposent, on peut plus parler d'un moment d’exception de paix dans un conflit qui semble insoluble. L'intérêt est ici de savoir pourquoi ce mouvement a réussi à naître alors que rien ne semblait à la conférence de Madrid l'annoncer. Mais aussi de voir quelles sont les conséquences de ce grand moment de l'histoire aux perceptives si encourageantes et de déterminer si il a réussi à atteindre ses objectifs à court comme à long terme. De ce fait ce dossier va chercher à définir quelles sont les conditions, conséquences et limites des accords d'Oslo et du traité de Washington (92-93) selon un plan thématique. Le plan chronologique ne permettrait pas de mettre en valeur l'évolution des différents mouvements isolés et spontanés qui en se rencontrant vont faire naître le processus de paix.

Les accords d'Olso se concrétisent d'abord grâce à un changement de contexte international mais aussi par un retournement simultané des objectifs dans les hautes instances israélienne et palestinienne en direction de la paix ( I ). Puis les accords se situent en deux phases, l'une est secrète en Norvège l'autre publique aux États-Unis ( II ). Enfin ces accords réalisent un programme dont le but est d'offrir une autonomie aux Palestinien sur des territoires déterminés, agenda qui ne peut pas être respecté et a pour conséquence directe ou indirecte de remettre de la violence dans cette brève période de détente (III ).

I Une base favorable à un déblocage

a le contexte international

Les années 90 démarrent dans un moment bien particulier du contexte international. Il est orienté par la restructuration du contexte international suite à la fin de bipolarité provenant de la confrontation Est-Ouest. S'ensuit un nouvel affrontement entre le Nord et le Sud caractérisé par le déséquilibre des puissances au profil du Nord. Cependant par cette puissance le Nord n'arrive pas à avoir une prise sur le Sud qui lui oppose une nouvelle forme de violence basée sur l'exercice de la nuisance. À l’idéologie laïque et capitaliste s'oppose maintenant une idéologie basée sur des problèmes identitaires et le rejet de l'occident selon des raisons culturelles et religieuses qui tendent à rendre les affrontements soumis à des mouvements fanatisés ne répondant à aucune logique.

L'affrontement Est-Ouest offrait une position intéressante pour les deux partis qui avait intérêt à poursuivre la situation. L'aide des deux superpuissance leur donnait une visibilité et un poids dans les relations internationales bien supérieure à leur puissance réelle. De plus ils pouvaient en retirer des aides matérielles ( militaires et financières). De ce fait pour les deux partis, l'état hébreu de l'OLP, s'accorder sur la paix signifiait aussi par la même occasion de ne plus bénéficier de ces avantages. Et les sacrifices que cela entraînait pouvant sembler plus contraignant que la poursuite du statu quo pour les autorités. De ce fait l'opposition est-ouest a encouragé par certains aspects le pourrissement de la situation mais aussi la mobilisation des passions dans les peuples antagonistes qui étaient eux les premiers à souffrir de cette prolongation du conflit dans le temps. De plus elle était aussi bénéfique pour les deux blocs qui y gagnaient des points d'appuis dans la région. Ce qui n'est plus le cas avec l'effondrement de l'URSS, l' Israël est maintenant non plus un atout mais un poids pour les USA. De nouvelles

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