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La Faim, Une réalité Dans Le Monde

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Par   •  26 Mai 2015  •  1 333 Mots (6 Pages)  •  788 Vues

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De nos jours plus de huit cents millions de personnes ne mangent pas à leur faim dans un monde globalement mieux nourri. C e sont les pays du sud, principalement ceux d’’Afrique, dont le problème est le plus grave. D’ailleurs les violentes émeutes de 2008 dans les villes du sud, témoignent que la faim continue à être une réalité malgré les progrès réalisés pour la réduire. Quelles sont les solutions pour faire face à ce problème complexe de la faim ? Nous verrons les populations touchées, les causes et pourquoi malgré des progrès sensibles le nombre de personnes touchées par la faim reste encore extrêmement élevé.

Les régions affamées s’identifient largement aux zones les plus en retard dans la voie du développement soit l’Afrique noire, quelques pays d’Asie orientale, quelques pays du Proche et Moyen-Orient (y compris le Pakistan), ou encore l’arc andin en Amérique du sud. Les pays présentant un GHI (indice de la faim dans le monde) extrêmement alarmant, Burundi, Tchad, Congo, et Erythrée se situent tous en Afrique subsaharienne (pourcentage de personnes sous- alimentées le plus élevé, 30% en 2010). Dans ces pays la moyenne de consommation par jour et par habitant est inférieure à 1900 calories alors que dans les pays du nord elle dépasse les 3200 calories, le niveau convenable selon la FAO se situant à 2800 calories. Avec l’Asie ce sont les deux régions les plus affectées par ce fléau. Cependant tous les pays du sud ne sont pas dans la même situation, des disparités existent entre les pays et à l’intérieur des pays. Des états parviennent à nourrir leurs populations avec des niveaux proches ou supérieur au seuil fixé par la FAO (la Chine-2970cal/jour/personne en moyenne, le Brésil-3100cal/jour/personne) étant parvenus à accroître leur production agricole pour atteindre parfois l’autosuffisance en dépit de la forte croissance démographique. Les autres états constitués de pays très pauvres ne parviennent à nourrir leurs populations que de manière partielle et imparfaite. Le paradoxe dans les pays du sud est que la malnutrition et la famine touche d’abord les ruraux, population qui compte le plus grand nombre d’actifs agricoles avant de concerner la majorité des consommateurs urbains. La carte de la sous-alimentation recoupe également en grande partie celle du manque d’eau potable (plus d’un milliard d’humains n’ont pas accès à une eau propre).

Les causes de la faim sont multiples. D’abord des causes naturelles, sécheresses, inondations, séismes, cyclones, ou par exemples attaque de prédateurs (criquets pèlerins au Sahel) qui entraînent des pertes de récoltes. La sécheresse est souvent montrée comme l’une des principales explications de la famine dans la corne de l’Afrique alors que des pays tels que Etats-Unis et Australie subissent régulièrement de graves sécheresses et ne souffrent pas de famines extrêmes. Evidemment les phénomènes météorologiques peuvent aggraver les problèmes alimentaires mais ne suffisent pas à expliquer les causes de la faim.

Les vraies causes sont les causes structurelles dont la pauvreté. Les pauvres ont moins accès à la nourriture pour diverses raisons : les conditions naturelles des pays pauvres ne permettent pas une production alimentaire adéquate pour subvenir à leurs populations, l’endettement des pays en voie de développement les empêche de progresser, la croissance démographique est plus importante que la production agricole. Ensuite la hausse des prix des céréales de base, due à plusieurs facteurs dont trois majeurs :

L’augmentation de la production des biocarburants (en 2008 Les estimations de la FMI indiquaient que l’augmentation de la demande pour les biocarburants comptait pour 70% dans la hausse es prix du maïs et 40% du soja). La consommation indirecte de céréales avec la mondialisation des habitudes alimentaires basée sur un régime carné. Le développement des cultures d’exportations et le délaissement des cultures vivrières augmentant ainsi la dépendance alimentaires par rapport aux pays du nord.

A cela s’ajoute la Chute des stocks de report due à des sécheresses. D’autres causes structurelles viennent se rajouter : une agriculture sans techniques performantes (exemple de la culture itinérante sur brulis dont la productivité est faible),

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