La Conquête méditerranéenne Par Les Romains
Documents Gratuits : La Conquête méditerranéenne Par Les Romains. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cheeseburger38 • 22 Janvier 2014 • 1 292 Mots (6 Pages) • 1 797 Vues
Introduction
Pendant les IIIème et IIème siècles avant J.C., la République Romain entreprend la conquête du bassin méditerranéen. Cela commence par la première Guerre Punique, en -264, pour la Sicile. Mais Rome ne va pas s’arrête là et va finir par contrôler ce que les romains appelleront la « Mare Nostrum ».
Cependant un agrandissement aussi conséquent du territoire entraîne forcement des conséquences plus ou moins importantes, et la République va subir des crises pendant cette période. C’est ce que nous allons voir dans ce dossier.
• La conquête du bassin méditerranéen
Au IIIème siècle avant JC, toute l’Italie a été conquise par Rome, qui s’allie alors avec des cités Grecques du sud de l’Italie et de la Sicile. Cependant, Carthage prétend également protéger la Sicile. Les deux cités rentrent donc en conflit : c’est les guerres Puniques.
• Les guerres puniques
La première guerre punique dure 23 ans, -264 à -241. Carthage est défaite et cède la Sicile, la Corse et la Sardaigne à Rome.
Mais vingt ans plus tard, Carthage veut se venger. Le général Hannibal décide d’attaquer Rome par la terre, et non par la mer. Il traverse la Gaule et les Alpes pour entrer en Italie par le Nord. Mais Rome tient, soutenue par les cités alliées. C’est alors que le consul Scipion décide lui aussi de faire preuve d’audace : il franchit la Méditerranée pour attaquer Carthage sur son propre territoire. Hannibal revient en Afrique pour défendre sa cité mais perd face aux armées Romaines.
Une dernière guerre Punique a lieu en -146, par prévention : Carthage est rasée, et son territoire devient la province d’Afrique.
• Les royaumes à l’Est
Rome, qui doit faire face à l’ambition du roi de Macédoine, décide d’envahir la Macédoine et les royaumes hellénistiques. Les Romains passe des alliances avec ses alliés et s’impose en Macédoine.
• Les peuples de l’Ouest
Rome complète parallèlement sa conquête à l'ouest de la Méditerranée (ses succès contre Carthage lui ont déjà donné le pouvoir sur les mers), à partir de la deuxième moitié du IIe siècle av. J.-C. Elle conquiert d'abord la péninsule Ibérique (l'Espagne et le Portugal actuels) puis le sud des Gaules, en 121 av. J.-C. La province de la Narbonnaise est créée. Enfin, entre 58 et 51 av. J.-C., le consul Jules César achève la conquête des Gaules.
À la fin du Ier siècle av. J.-C., Rome contrôle un territoire qui couvre 5 000 km d'est en ouest et compte quelque 70 millions d'habitants.
• Les conséquences des grandes conquêtes
• L’organisation des provinces
Après toutes ces conquêtes, Rome se retrouve à la tête d’un empire méditerranéen. Cela engendre des problèmes administratifs inédits : l’empire est divisé en provinces (18 à la fin de la république) considérées comme propriétés du peuple Romain. Chaque province est administré par un gouverneur, ancien consul ou prêteur. Or ils ne sont pas payés pour leur charge, et étant tout puissant dans leur province, ils tentent de s’enrichir en exploitant le pays, donnant lieu à des abus et parfois même des scandales.
• Un Etat qui s’enrichit
Avec ses conquêtes, Rome amasse l’or de tout le bassin méditerranéen et en devient la grande place financière.
Se met alors en place une monnaie de bronze et d’argent et de nombreuses voies commerciales, par la mer ou par la terre, et l’industrie commence à se développer sous l’influence des grecs. Reposant alors sur une économie de paysans et d’artisans, l’économie de Rome est bouleversée par l’arrivée de nouvelles denrées comme le blé de Sicile ou d’Egypte, vins, huiles, poteries et objet en métaux.
• Des transformations sociales
Ces bouleversements vont entraîner l’appauvrissement des plébéiens et l’enrichissement des patriciens, rompant l’équilibre social mis en place à la fin des vieilles luttes entre les deux classes.
• Les classes enrichies
La Nobilitas, dont les chefs siègent au sénat, s’enrichissent en accroissant leur domaine grâce aux conquêtes.
Mais à côté de cette aristocratie sénatoriale grande une nouvelle classe, celle des chevaliers : ce sont les plus riches des citoyens, détenteurs du cheval public. On trouve
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