Joseph (Iossif) Vissarionovitch Djougachvili
Commentaire d'oeuvre : Joseph (Iossif) Vissarionovitch Djougachvili. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ibra11 • 23 Février 2015 • Commentaire d'oeuvre • 610 Mots (3 Pages) • 686 Vues
Joseph (Iossif) Vissarionovitch Djougachvili (en russe : Иосиф Виссарионович Джугашвилиprononciation ; en géorgien : იოსებ ბესარიონის ძე ჯუღაშვილი, Iosseb Bessarionis dze Djoughachvili), connu sous le nom de Joseph Staline (Иосиф Сталин), également surnommé Le Vojd ou Le Petit père des peuples, né à Gori le 18 décembre 1878 — officiellement le 21 décembre 18791 — et mort à Moscou le 5 mars 1953, est un révolutionnaire communiste et homme d'État soviétique d'origine géorgienne.
Secrétaire général du Parti communiste soviétique à partir de 1922, il dirige l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) à partir de la fin des années 1920 jusqu'à sa mort. Il établit un régime de dictature personnelle2 : les historiens lui attribuent, à des degrés divers, la responsabilité de la mort de trois à plus de vingt millions de personnes3.
Surnommé Sosso (diminutif de Iossef ou de Iosseb) pendant son enfance, il se fait ensuite appeler Koba (d'après un héros populaire géorgien) dans ses premières années de militantisme clandestin et par ses amis proches. Il utilise ensuite le pseudonyme de Staline, formé sur le mot russe сталь (stal), qui signifie acier.
Par un jeu patient d'intrigues souterraines et d'alliances successives avec les diverses factions du parti unique bolchevik, et en s'appuyant sur la toute-puissante police politique et sur la bureaucratisation croissante du régime, il impose progressivement un pouvoir personnel absolu et transforme l'URSS en un régime de type totalitaire dont le culte obligatoire rendu à sa propre personne est un des traits les plus marquants. Il fait nationaliser intégralement les terres, et industrialise l'Union soviétique à marche forcée par des plans quinquennaux, au prix d'un lourd coût humain et social. Son long règne est marqué par un régime de terreur et de délation paroxystique et par la mise à mort ou l'envoi aux camps de travail du Goulag de millions de personnes, notamment au cours de la collectivisation des campagnes et des Grandes Purges de 1937. Il pratique aussi bien des déplacements de population massifs, dont la déportation intégrale d'une quinzaine de minorités nationales, que la sédentarisation forcée non moins désastreuse de nomades d'Asie centrale. Il nie aussi l'existence des famines meurtrières de 1932-1933 (Holodomor) et de 1946-1947 après les avoir en partie provoquées par sa politique brutale. Le secret et la propagande systématiquement entretenus autour de ses actes font du travestissement de la réalité et de la réécriture du passé une caractéristique permanente de son pouvoir absolu.
Son souvenir est aussi associé à la victoire militaire des Alliés sur l'Allemagne nazie dont l'Union soviétique est un des principaux artisans, après la rupture en juin 1941 du pacte de non-agression mutuelle conclu entre les deux dictatures, pacte dont la signature en août 1939 a été le prélude au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Ce conflit, après avoir mis l'URSS au bord du gouffre, apporte ensuite à Staline un très grand prestige dans le monde entier, et permet au successeur de Lénine d'affirmer son emprise sur un empire s'étendant de la frontière
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