Waterloo cas
Dissertation : Waterloo cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Camille Pineau • 17 Mai 2016 • Dissertation • 2 257 Mots (10 Pages) • 1 045 Vues
Sommaire
- Introduction
- Partie 1 : Le contexte historique
- Partie 2 : La bataille de Waterloo et ses enjeux
- Partie 3 : Les impacts de la bataille de Waterloo sur le XIXème siècle
- Conclusion
- Bibliographie
Introduction
Chaque époque a ses tyrans, ses génies militaires ou artistiques et ses grandes puissances mondiales. Chaque époque a ses intrigues politiques et économiques et on peut facilement dire que la France s’y est trouvé au centre durant le XIXème siècle. En effet, grâce à la montée au pouvoir de Napoléon, la France s’est rendue jusqu’à son apogée. Des réformes militaires aux changements sociaux, en passant par la conquête presque intégrale de l’Europe, on peut dire que l’Empereur des français a fait bouger les choses lors de ce siècle mouvementé. Si en France il a presque toujours été accueillit en héro, ce n’est pas le cas partout en Europe, où il est considéré très souvent comme un tyran. Ces royaumes, appelés les Alliés, feront tout pour démanteler l’empire de Napoléon, qu’ils surnomment « affectueusement » l’Ogre. Ils durent l’arrêter par deux fois pour mettre un terme à son ascension militaire et politique. Ces deux guerres connurent beaucoup de batailles extrêmement intéressantes, mais nous ne vous parlerons que d’une seule : la bataille de Waterloo, qui a mis fin aux Cents-jours ainsi qu’au règne de Napoléon, définitivement.
Partie 1 : Le contexte historique
Avant toute chose, établissons clairement le contexte dans lequel nous nous trouvons. Nous sommes en 1815. Napoléon est de retour après une absence de dix mois suite à son exil sur l’île d’Elbe. Il y a plusieurs hypothèses qui expliquent pourquoi Bonaparte se serait enfuit de l’île, mais la plupart disent que Napoléon avait depuis longtemps planifié son départ et qu’il n’a fait qu’accélérer ses projets en apprenant que les Alliés ne respectaient plus les clauses de leur accord sur le point financier et qu’ils comptaient le déporter sur l’île Sainte-Hélène.
« Pendant trois cents jours, de mai 1814 à février 1815, Napoléon régna sur un « royaume d'opérette » où l'avaient exilé les Alliés après la campagne de France. Là, à l'île d'Elbe, l'homme qui avait dominé et dirigé l'Europe se conduisit en souverain, réglant minutieusement le gouvernement de quelques kilomètres carrés et de quelques milliers de sujets. Et il s'ennuya beaucoup, si bien que, rapidement, les projets d'évasion et de retour en France furent à l'ordre du jour. Napoléon les accéléra lorsqu'il apparut que ses ennemis d'hier et le gouvernement de Louis XVIII ne respectaient pas leurs engagements (notamment financiers) à son égard et qu'on commençait à parler de son transfert vers une petite île de l'Atlantique sud, Sainte-Hélène. L'empereur décida donc de repartir à la conquête de son royaume dont il reprit le contact pour cent nouveaux jours »
C’est ainsi que l’Europe se retrouve de nouveau entrainée dans l’épopée napoléonienne. Cette période, durant laquelle Bonaparte tentera de recréer son empire, est nommée les Cents-jours par les historiens en raison de sa durée.
- Le 1er mars 1815 : Napoléon arrive à Vallauris, au sud de la France, après son exil à l’île d’Elbe.
- Du 3 au 7 mars 1815 : Napoléon et ses troupes marchent jusqu’à Grenoble.
- Le 7 mars 1815 : Napoléon et ses troupes se font accoster par la 5e infanterie de ligne. Devant la prestance de Napoléon qui leur crie en se mettant à découvert devant leurs armes : « Soldats du 5e ! Reconnaissez votre empereur ! S'il en est qui veut me tuer, me voilà ! » Les soldats du 5e d’infanterie de ligne se rallient à sa cause.
- Du 8 au 19 mars 1815 : Napoléon et ses troupes se dirigent vers Paris.
- Le 20 mars 1815 à 2h20 : Un drapeau tricolore flotte aux Tuileries, c’est la révolution du 20 mars. Napoléon reconstitue son gouvernement et est prêt à reprendre ce qui lui « revient » de droit.
Le cheminement de Napoléon et de son retour en France sera appelé par les historiens le « vol de l’aigle ». En général, la France accepta le retour de Bonaparte au pouvoir, sauf en Vendée où l’empereur devra envoyer 10 000 soldats pour calmer les remous. Cela lui coûtera d’ailleurs beaucoup ensuite durant ses batailles. En effet, ses ennemis d’autrefois ne veulent surtout pas le revoir en Europe et ils lui envoient leurs armées pour le détruire une fois de plus. L’empereur qui pensait avoir tout prévu se voit par plusieurs fois désavantagé et perd un grand nombre de batailles. Cela nous mène au 18 juin 1815, à vingt kilomètre au sud de Bruxelles où aura lieu la bataille de Waterloo.
Partie 2 : La bataille de Waterloo et ses enjeux
La bataille de Waterloo est la bataille finale des Cents-jours où s’affrontent l’armée française de Napoléon et l’armée anglo-prussienne des Alliés commandée par le duc de Wellington. Bien que la bataille soit dite de Waterloo, elle n’y a pas vraiment eu lieu. En réalité, elle était un peu plus au sud dans la région de Lasne et de Genappe.
Quatre jours après sa défaite, Napoléon se trouvera dans l’obligation d’abdiquer, le 22 juin 1815, suite au manque de soutien politique qu’entrainera ses défaites répétitives. Comment un génie militaire comme Napoléon a-t-il pu perdre une bataille aussi importante que celle de Waterloo et perdre tout appui politique?
Tout d’abord, il faut savoir que lorsque Napoléon revient au pouvoir, tout le monde n’est pas content de le voir revenir. En réalité, son retour aux rênes du pays vient plus d’un mouvement militaire que d’un mouvement de foule.
« C’est avant tout les excès des ultras qui jettent la population dans les bras de Napoléon. Qu’il s’agisse du sort des biens nationaux ou de l’état de l’économie, nombreux sont les sujets d’inquiétude et de mécontentement qu’amène le départ précipité du roi. Une fois au pouvoir, l’empereur doit faire face à de nombreuses réticences et à des oppositions plus ou moins cachées. Celles-ci se font plus réelles, à défaut d’être toujours visibles, lorsqu’il apparait évident que son retour signifie la reprise des hostilités. »
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