Question problématisée unification de l'Italie et Napoléon III
Synthèse : Question problématisée unification de l'Italie et Napoléon III. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar David Concombre • 31 Mars 2020 • Synthèse • 463 Mots (2 Pages) • 4 123 Vues
Comment la France intervient-elle dans l’unification de l’Italie sous Napoléon III (1852-1870) ?
En 1848, l’Italie est un pays divisé en 8 états distincts certains sont contrôlés par l’Autriche ou Le Pape tandis que d’autres sont indépendants. Un volonté d’unir l’Italie se fait de plus en plus forte chez le peuple Italien et est soutenue par le Roi de Piémont-Sardaigne : Victor Emmanuelle II, malgré le désaccord de l’Autriche et de l’Église.
La France alors sous Napoléon III jouera un rôle important dans cette lutte pour l’indépendance, dans un premier temps en faveur de l’Italie puis finira par se montrer contre cette unification en soutenant l’Église.
Dans un premier temps la France apporte son soutien total au projet de Victor Emmanuelle II après quelques négociations avec le premier ministre Italien Camillo Cavour en 1852 à Plombières (France). En effet dans sa jeunesse, Napoléon III a habité à Rome où il participait régulièrement à des soulèvements. Il est toujours très attaché aux valeurs nationalistes et à l’Italie il est donc plus que favorable à l’unification du pays. La Piémont-Sardaigne bénéficie alors de l’aide militaire Française si l’Autriche se décide à attaquer, ce qui arrive en 1859. Après de violentes batailles notamment à Magenta et Solferino, l’alliance franco-piémontaise ressort victorieuse mais arrive a prendre le contrôle seulement de la Lombardie et pas la Vénétie.
Ils finiront par la gagner lors de négociations en échange du retirement des troupes françaises du conflit entre l’Autriche et la Prusse.
Malheureusement l’alliance entre la France et le Roi Victor Emmanuelle II se verra rompu fin 1860 par Napoléon III qui décide de renouer avec l’Église en aidant Le Pape qui refuse de se voir prendre ses terres saintes. Ce changement de camp n’est pas sans raison, en effet l’opinion politique était plus que défavorable à cette alliance franco-piémontaise puisque l’entourage et les partisans de Napoléon III sont en grandes majorités constitués de catholiques de droite. L’Empereur doit donc malgré lui déployer son armée contre le général Giuseppe Garibaldi qu’il vaincra le 3 novembre 1867 à Mentana. La France sera considérée comme l’obstacle numéro 1 a l’unification italienne jusqu’en 1870, Napoléon III étant obligé de rapatrier ses troupes pour combattre la Prusse avec qui il est entré en guerre, laissant le champ libre aux nationalistes Italiens qui réussiront à prendre Rome le 20 septembre 1870 et en feront officiellement la capitale Italienne en 1871.
La France joue donc un rôle d’une importance capitale à la fois dans l’unification de l’Italie en vainquant l’Autriche et à la fois en étant le dernier rempart empêchant l’unification, leur absence sur le champ de bataille entraînant la défaite des troupes pontificales et finalement l’unification de l’Italie.
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