Les mémoires cas

Les mémoires constituent l’ensemble des souvenirs résultant de l’expérience des individus, des familles, des communautés. La seconde guerre mondiale constitue un temps d’épreuve pour la France avec la défaite 1940, l’Occupation allemande, régime de Vichy et collaboration avec l’Allemagne nazie. Une période où des français se st battus pour les valeurs de liberté et de démocratie autour de différents groupes résistants. A la sortie de la seconde guerre mondiale les français veulent restaurer l’unité nationale. Les français ont vécu ce conflit de façon variée. On a donc des mémoires qui apparaissent plurielles et complexes et dt la percept° a évolué en fonction des enjeux de chaque époque. Les historiens dt le métier consiste à écrire l’histoire en s’appuyant sur différentes sources ont la tâche de faire la lumière sur le déroulement et les acteurs de ces «années noires».

I) Une difficile mise à distance de l’historien face aux mémoires immédiates (1945-1960)

A) Des mémoires héroïques

La France rend hommage à de nombreux résistants. Le 19 décembre 1964, a lieu la cérémonie de transfert de Jean Moulin (fondateur du CNR) au Panthéon en présence de André Malraux, ministre de la Culture. Lors de cette cérémonie, Moulin est héroïsé il représente à lui tout seul le combat pour la liberté, le martyre de tout un peuple. L’entrée des cendres au Panthéon de Moulin sert le mythe d’une France résistante unie autour de De Gaulle. Elle sert donc la mémoire off de la guerre. La France des années 50-60 s’identifie aussi au mythe résistencialiste, considérant que tous les français ont résisté. St passés sous silence les discordes de la guerre civile, l’adhésion au régime de Vichy et la collaboration à la déportation des Juifs.

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