Les femmes durant les trente glorieuses
Fiche : Les femmes durant les trente glorieuses. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tom-Lou • 19 Février 2017 • Fiche • 771 Mots (4 Pages) • 5 575 Vues
La forte croissance faite durant « les trente glorieuse » s'accompagne aussi d'un fort exode rural et d'une hausse des effectifs dans l'industrie ce qui permet alors à plus de femmes de trouver un emploi.
La féminisation du secteur tertiaire qui se développe ne fait que s’accroître d'environ 30% de plus des emplois féminins au milieu du XXème siècle alors que leur emploi dans le secteur secondaire reste stable (environ 20% à la même époque). Le grand perdant est bien sûr le secteur primaire avec un mouvement de désertification des campagnes et un effondrement général de l’activité agricole. Les raisons en sont multiples : la mécanisation demande moins de main-d’œuvre non qualifiée, les fermes disparaissent au profit d’exploitations agricoles plus grandes et employant proportionnellement moins de personnes (certaines fonctionnant sous un modèle quasi industriel) ; le travail en ville est synonyme de liberté et d’émancipation pour les deux sexes, à l’opposé des travaux à la campagne qui sont peu gratifiants, épuisants et peu rémunérateurs (surtout pour la femme qui assiste souvent ses parents ou son mari, sans statut, ni rémunération). De plus le mode de vie se transforme et la société de consommation urbaine devient un modèle.
De plus durant cette période de fortes transformations dans l’esprit féminin comme dans celui des gouvernants sont amorcés. La constitution de 1946 est crée, elle garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux des hommes.
La femme compte enfin dans la vie civile en ayant obtenu le droit de vote grace a l’ordonnance du 24 avril 1944. C'est une période forte pour les droit de la femme
d'ailleurs en 1947 une femme est nommée ministre de la santé (Germaine Poiso-Chapuis)
C’est à l’aube des années 1960 que l’activité féminine explose. Les femmes concernées sont plutôt jeunes (enfants du baby boom), elles ont connu parfois leurs mères au travail, et ont fait des études (brevet ou BEP ; les études « supérieures » n’ouvrant leurs portes aux filles que bien plus tard dans les faits ou encore dans le droit pour certaines grandes écoles. Ainsi l’école polytechnique n’autorisa l’accès aux filles qu’en 1972) ce qui favorise bien évidemment l'accès au travail qualifié.
Elles continuent à travailler avec deux voire trois enfants, et pour la plupart resteront en activité de façon continue jusqu’à l’âge de la retraite (c’est-à-dire à l’aube de l’an 2000). Au-delà de l’indépendance déjà citée, le travail de la femme permet à toute une génération d’élever nettement le revenu du ménage (son salaire n’est plus toujours un salaire d’appoint), et de faire évoluer à tout point de vue la cellule familiale. Le travail féminin est devenu pendant ces années la référence, la femme au foyer ne bénéficiant au mieux que de la considération surtout masculine. Il faut dire que la reconstruction, puis les « trente glorieuses » entraînent un besoin accru de main d’œuvre.
Les mouvements sociaux des années 1968 n’y sont pas étrangers, les retombées positives sur les femmes sont nombreuses : légalisation de la contraception, de l’avortement, L’IVG est autorisée depuis une loi du
...