Le baptême de Clovis cas
Commentaire de texte : Le baptême de Clovis cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jeanhubertdu36 • 10 Octobre 2016 • Commentaire de texte • 1 173 Mots (5 Pages) • 4 502 Vues
INTRODUCTION HISTORIQUE A L’ETUDE DU DROIT.
Séance de Travaux dirigés numéro 3
Le Baptême de Clovis.
« Dieu de Clotilde, si tu me donnes la victoire, je me ferais chrétien » Clovis 1er.
Nous sommes ici en présence de plusieurs documents narrant le baptême de Clovis. Nous nous focaliserons essentiellement sur les deux textes mais la carte ainsi que l’enluminure viendront compléter notre étude. Les deux textes font donc référence au baptême de Clovis. Le premier texte est écrit par Grégoire de Tours. Grégoire de Tours ou Georges Florent Grégoire est né en 539 à Clermont-Ferrand et est mort à Tours en 594. Il fut évêque de Tours, historien de l’Eglise, des Francs et de l’Auvergne. Le texte présenté est lui issue de l’Histoire des Francs. Il s’agit d’un ouvrage en dix livres, narrant une histoire universelle commençant avec la création de l’Homme et se terminant avec le récit d’évènements se déroulant a la veille de la mort de l’auteur. L’Histoire des Francs constitue une source fondamentale pour l’époque Mérovingienne. Le livre II, duquel est extrait notre texte, rapporte plus précisément l’origine et les conquêtes des Francs jusqu’au décès de Clovis. Le second texte, lui est l’œuvre de Hincmar de Reims. Hincmar de Reims est né en 806 et mort en 882 à Epernay. Il fut évêque de Reims et auteur de traités. Le second texte fut écrit entre 877 et 881 soit environ quatre siècle après le baptême de Clovis que cette histoire ne fut évoquée et rédigée par Hincmar, alors que le premier texte lui, est écrit entre 576 et 591 soit 100 ans après le baptême. Les deux auteurs présentent donc un point commun puisse qu’aucun des deux n’a assisté au baptême de Clovis leur récit sont donc basé sur d’autres récits. Il est assez difficile d’identifier la nature juridique des deux textes puisse que tous deux sont des textes narratifs. Le second texte présente un miracle et le premier narre le baptême. On peut quand même, deviner, en étudiant le premier texte, une source de droit. En effet, a partir de recherches autour de ce baptême, on s’aperçoit que le baptême de Clovis est une sorte d’acte officialisant une union entre l’Eglise représentée par l’évêque Saint Rémi et les Francs représentés par leur roi, Clovis. On peut s’interroger sur comment le baptême s’est déroulé ? Quelles en sont ses raisons ? Quelles conséquences a ensuite eu ce baptême ?
Nous verrons donc, dans une première partie le déroulement du baptême avec des raisons explicites et des raisons sous-entendues, puis dans une seconde partie, nous verrons les conséquences que ce baptême a eu sur le royaume.
- Le déroulement du baptême.
- Les étapes du baptême et les raisons explicitées.
Idée : un baptême voulu par Dieu. (cette idée aura de l’importance sur les conséquences du baptême.
Citation : on peut citer le miracle qui est narré dans le second texte, la colombe blanche c’est un signe que ces Dieu lui-même qui envoie le baume manquant. Cette colombe est d’ailleurs représentée sur l’enluminure. Dans le premier texte, ce miracle se traduit par la phrase « la puissance de Dieu l’ayant devancé.
Idée : avant de se baptiser, Clovis et son peuple n’avaient pas foie en le plus puissants des dieux puisse qu’ils croyaient en des dieux mortels et la ne croiront qu’en le Dieu immortel le plus puissant de tous. Ce baptême pour croire au plus puissant et obtenir cette puissance.
Citation : on peut citer l’extrait du premier texte ou les soldats Francs veulent également se baptiser, mais on peut citer un autre élément de l’histoire des francs, la bataille de Tolbiac. En effet, Vers 496, tandis que Clovis combat les Alamans pour étendre son royaume sur l’actuelle Alsace et Allemagne, l’armée franque est sur le point d’être dominée malgré l’appel à tous les dieux païens de la guerre : Clovis invoque alors le Christ de Clothilde et s’engage à croire en lui et à se faire baptiser s’il obtient la victoire. Le roi des Alamans est alors tué d’une flèche, signant la débandade puis le retrait des troupes ennemies, poussant Clovis vers la victoire (la mort de leur roi était le symbole pour les Alamans de l'abandon de leurs Dieux) donc le Dieu qu’avait invoqué Clovis était le plus puissant de tous.
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