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Histoire

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Par   •  1 Novembre 2015  •  Thèse  •  2 019 Mots (9 Pages)  •  745 Vues

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Claire Doric 1ère Es°1 :

Film sur l'histoire de l'immigration en France (du XIX ème siècle au XXIème siècle) :

   Ce film a été réalisé par des historiens membres du comité scientifique du Musée (musée du Quai Branly), et à été publié sur internet en 2006. Il retrace l'histoire de l'immigration à partir de 1820, et évoque ainsi les  différentes phases d’arrivées d’immigrants et de réfugiés, les questions de nationalité,  les origines, les réactions de la société, le travail et les métiers de l’immigration, ainsi que les combats menés en commun en temps de paix comme en temps de guerre. Il faut savoir que dès le Moyen Age, la France est une terre d’accueil. Des allemands, ainsi que des polonais,  des belges, des italiens et bien d'autres nationalités, arrivent sur le territoire français. Certains étrangers ne sont que de passages, d'autres s'y sont installés quelque temps, ou d'autres encore y sont restés durablement.

Les rois à l'époque des Lumières ,s'entouraient de conseillers étrangers, pour avoir un avis extérieur sur le pays (comme  Jules Mazarin, homme politique italien, d'abord au service de la papauté puis de Louis XIII et Louis XIV). De plus, de nombreux mariages princiers se faisait avec des étrangers européens. Les émigrés étaient en fait indispensables pour l'armée française, ainsi que le commerce. Durant les Lumières, des artistes, des peintres, des intellectuels, des acteurs italiens, espagnols, ont participé à l'élan culturelle. L'immigration a donc commencé il y a bien longtemps et grâce à ce film nous allons comprendre quelle est son histoire. Le spectateur peut accéder directement à différentes périodes en cliquant sur les dates précises en haut du film. Cela lui permet donc de pouvoir mieux comprendre l'histoire de l'immigration en fonction des dates.

 

   Durant la première moitié du 19ème siècle, les besoins de l'agriculture, de la mine ou encore de l'industrie naissante, attirent vers la France de nombreux migrants (artisans, intellectuels, démocrates, marchands, artistes…). A cette époque  en Europe, c'est le temps des révolutions. Les libéraux et démocrates se soulèvent contre les monarchies : la France quant à elle représente « une terre de liberté »  et attire donc tous les « bannis » de l'Europe.  C'est-à -dire des allemands, des italiens, des belges, des polonais, mais aussi des juifs persécutés de l'Empire du Tsar ; (ils viennent en fait, chercher un travail ou un refuge ainsi que de meilleurs de vie dans la patrie des Droits de l'Homme). Ces migrations accompagnent la Révolution Industrielle. Au lendemain de la guerre 1870, l'immigration augmente encore :en 1881, les étrangers représentaient  déjà 3 % de la population (soit 1 million d' habitants). Les principales raisons de cette migration sont que la natalité française décline,  l'exode rurale prive les campagnes d'habitants sans suffire aux besoins  de l'industrie en pleine croissance.

En 1889, durant la III ème République, pour répondre à cette forte augmentation de la présence étrangère, l’État fixe un code de la nationalité : désormais la nationalité française est accordé aux enfants nés en France d'au moins un seul parent français. Pour ceux dont les parents sont étrangers, ils obtiendront leur nationalité à leur majorité. A cette période, les étrangers sont victimes de xénophobie et de violences. En effet, les ouvriers français voient en eux,une concurrence déloyale et des étrangers à la patrie, des sauvages porteurs de maladies. Les violences physiques sont très fréquentes dans le milieu ouvrier. Pour calmer ces tensions, l’État français met alors en place des mesures destinées à surveiller les étrangers et leur imposent de se faire déclarer à la mairie pour pouvoir travailler à partir de 1893.

Durant la Belle Epoque, la xénophobie s'atténue grâce à au retour d'une bonne conjoncture (situation générale économique du pays) ;  et le pleins-emploie facilite alors leur insertion dans la société.

   Durant la première guerre mondiale, les immigrés s'engagent dans l'armée française. (près de 43 milles hommes, originaires de 52 pays  sont mobilisés). Très vite la France et le Royaume Unis font aussi appel à leur troupes coloniales (172 immigrés algériens rejoignent les rangs de l'armée française).C'est durant cette guerre, que les français se rendent compte de l'étendue de leurs colonie, de plus les soldats coloniaux sont alors confrontés pour la première fois à la réalité de lé métropole. Ces immigrés qui travaillent pour la France sont alors mis de côté, cela provoque donc encore une fois des tensions mais aussi de nouveaux stéréotypes qui s'installent. Le gouvernement décide alors de faire venir des travailleurs de pays alliés et neutres (notamment pour aider les femmes dans les usines) ; l'immigration du travail entre alors dans l'aire du recrutement organisé. La carte du travail devient obligatoire : c'est la fin de la liberté de circulation ! Au totale , plus de 400 milles immigrés sont recrutés, les deux tiers pour l'industrie, les uns tiers pour l'agriculture.Tous ses immigrés sont contrôlés par un système politique qui combine la discipline militaire mais aussi les méthodes coloniales. Ils sont maintenu à l'écart des populations et sont donc encore une fois soumis à des stéréotypes racistes.

   Entre 1919 et 1939, le France a plus que jamais besoins de mains d’œuvres étrangères car elle a perdu à la guerre 1 millions 300  hommes et le pays doit faire face aux nécessités de reconstructions. Durant les années 20, l’extension industrielle et le dépeuplement rurale vont rendre nécessaire le recrutement d'immigrés. Jamais le nombres d'étrangers n'avait autant augmenté en si peu de temps (en effet celui-ci a doublé en 10ans) : la France figure désormais au premier rang d’immigration devant les États Unis. L'État français signe alors entre 1919 et 1920, des conventions sur l'égalité des salaires, la protection sociale, les contrats de travail obligatoires,  ainsi que les conditions obligatoires d'emplois et de rémunération, avec plusieurs  pays d'Europe comme la Pologne, l'Italie,  ou encore la Tchécoslovaquie. Ces principes constituent un réel progrès politique pour la France. En 1927, le parlement vote une loi pour faciliter l’acquisition de la nationalité , il suffit désormais de 3ans de séjour pour avoir cette nationalité. L'origine des immigrants se diversifient avec notamment l'arrivé d’exilés politiques venus de Russie ou de Turquie. Quant la crise économique touche la France en automne 1931, la xénophobie  gagne toute la société, on renvoie chez eux de nombreux étrangers chômeurs (des portugais et polonais). Des antinazie ainsi que des juifs viennent alors se réfugiés d'Allemagne ou d'Europe Centrale, et l'antisémitisme s'aggravent, le Front National constitue alors un repis. Pendant quelque mois les rapatriements sont suspendus. Mais en 1937, ces étrangers sont considérés comme « indésirables », la patrie des Droits de l'Homme semble avoir oublié ses idéaux !

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