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Exposé Histoire

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Par   •  15 Octobre 2015  •  TD  •  1 788 Mots (8 Pages)  •  1 049 Vues

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Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, grâce à l’industrialisation, le travail féminin se développe. Les années 1860 reflètent  une période de vaste expansion économique. C’est à ce moment que ces deux textes ont été écris. Ils portent sur la condition des ouvriers et en particulier sur la condition du travail féminin. Le premier document est un texte de Norbert Truquin, né en 1833. C’est un autodidacte. Il décide alors d’écrire sa vie à travers le texte « Mémoires et aventures d’un prolétaire » qui est achevé en 1887 au Paraguay. Il a connu la révolution de 1848 à Paris et aussi connu la prison. Le second document est un texte de Jules Simon. Il est né en 1814 et mort en 1896. C’est un philosophe et un homme d’état français. Il est aussi député républicain de l’assemblée constituante de 1848 puis de 1863 à 1871. Durant cette période il écrit  « L’ouvrière » en 1861. Il deviendra ensuite président du conseil de 1876 à 1877.

L’industrialisation a débuté en grande Bretagne durant le XVIIIème siècle puis elle a touché la France  au début du XIXème siècle. Les femmes travaillaient surtout à la maison avec des activités telles que la couture.

L’industrie du textile se développe surtout dans les usines. De ce fait des ateliers se créent, ce qui entraine  les femmes à travailler.

La révolution industrielle fait donc entrer les femmes dans l’industrie.

Nous pourrions alors nous demander quelles sont les conditions de travail des femmes dans les années 1860 ?

Dans un premier temps nous alors voir l’évolution du statut de la femme et dans un deuxième temps, leurs conditions de travail.

  1. Evolution du statut de la femme
  1. La Femme en tant que ménagère.

En France, au début du XIXème siècle, les femmes travaillaient surtout à la maison avec des activités telles que la couture. La grande majorité des femmes actives échappent donc au recensement, puisqu’elles travaillent à la ferme, à l’atelier ou à la boutique. Effectuant des «travaux de femme», comme l’entretien de la maison, du potager, de la basse-cour, mais aussi des «petits métiers», comme de la couture à la maison, les femmes ne sont pas prises en compte dans la population active.

Les femmes sont progressivement évincées des emplois qualifiés et de plus en plus perçu comme ne rapportant qu’un salaire d’appoint. On peut assimilée leur travail à ceux des enfants, bien souvent exploité pour leur petite taille, pour le fait qu’on les sous payent. Les femmes sont seulement considérées comme les personnes qui doivent s’occuper des enfants et de faire leur éducation. De plus la maison est leur domaine de prédilection, s’en occuper  est leur rôle. Elles doivent aussi s’occuper de la vie à la ferme, aider leur mari dans les champs ce qui peut donc se traduire comme un travail à domicile même si ce dernier  n’est absolument  pas pris en compte.

  1. Démocratisation du travail féminin.

Suite à la première révolution industrielle, le premier grand secteur d'emploi féminin au XIXe siècle est l'industrie textile. De ce fait de plus en plus d’ateliers se créent.

Le travail de la couture débute dans les usines.

Dans le premier document, il s’agit des usines à la Croix-Rousse, les femmes tissent le satin « c’était un atelier de six mètres occupé par des jeunes qui tissaient le satin » ligne 8.

Même après la promulgation de la loi Falloux en 1850, permettant l’accès aux filles à l’école dans les communes de plus de 800 habitants. Les femmes ne bénéficient pas de formation à part entière au métier d’ouvrière. Dans les usines, les femmes « apprennent » leur métier sur le tas. Dans un premier temps elles effectuent des tâches sans grande responsabilité comme des tâches ménagères. Puis par la suite, elles deviennent ouvrières en se spécialisant comme couturière du gros linge, ou encore brodeuse sur soie…

Embauchées très jeunes, les femmes sont dès leur adolescence plongée dans le monde du travail à l’usine. La vie au travail est régit par leur patron, ce que l’on appelle alors paternalisme. (Citation ligne 30 à 33) « Le dimanche matin on les mène à la messe de six heures, puis on les faits rentrer à l’atelier pour le restant de la journée, parce qu’elles pourraient faire des connaissances et se marier, ce qui ne ferait pas le compte du patron ». Le patron s’immisce dans leur vie sociale. C’est aussi pour cette raison qu’elles travaillent jeunes. Les femmes étaient considérées comme des personnes très dociles et très compétentes en ce qui concerne le travail de précision. C’est pourquoi les patrons ne voulaient pas les perdre.

Il y a aussi des conséquences irrévocables pour les femmes à travailler très jeune. Quand elles sortent de la vie ouvrière, elles sont souvent quasi mortes. Elles se tuent au travail. «Elles en sortent rarement vivantes ou, si elles en réchappent, c’est pour rester malade toute leur vie » ligne 42-43 ou encore « Il m’avoua que presque toutes celles qui sortaient de cette maison prenaient le chemin du cimetière » ligne 12-13. On peut assimiler ça à un assassinat.

Transition : Le statut de la femme a évolué durant le XIXème siècle. Elles sont passées de simples ménagères, travaillant dans l’exploitation familiale, à ouvrières travaillant dans des usines appartenant au secteur du textile. Le travail féminin s’est donc démocratiser, cependant, elles travaillent tout de même dans des conditions misérables.

  1. Les conditions de travail de la femme.

  1. Ateliers malsains.

Depuis la création de petits ateliers de couture, les femmes peuvent enfin travailler hors de chez elle. Cependant, leurs conditions de travail laissent à désirer.

Elles travaillent dans des ateliers malsains. Elles y sont cantonnées toutes la journée voir même toute la nuit. Elles ne quittent jamais leur lieu de travail.

« Leur chambre à coucher est une soupente généralement sale et infecté de vermine où la poussière des métiers monte continuellement » ligne 43-45 du document 1.

De plus, le fait qu’elles soient brodeuse de soie, elles utilisent des produits chimiques pour faire briller le satin. Comme préciser dans le document 1 à la ligne 45-46 « Pour donner du brillant à la soie, la chimie emploi de toutes sortes d’ingrédient : du mercure, de l’arsenic et jusqu’au sublimé corrosif ». Ces nouvelles techniques de travaille entraîne l’apparition de nouvelles maladies liées au travail.

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