BTS AG 1er année Culture G devoir 1

1. Etude des paratextes

1.1 Dans le document 1, le paratexte nous éclaire sur de nombreux points. Tout d’abord le titre Chasse A L’enfant nous met tout de suite dans le thème du poème. La présentation du texte quand à elle nous aide à identifier le contexte général à savoir la maison de redressement et l’évasion historique qui y eu lieu et la présentation de l’auteur aide à mieux appréhender l’œuvre et présente Jaques Prévert comme un poète populaire défenseur des plus faibles. Et enfin la date nous situe dans un contexte historique d’entre deux guerres.

1.2 Dans ce deuxième document, le paratexte est essentiel. Premièrement le titre de l’article Jeunes délinquants entre éducation et punition nous éclaire sur le thème de l’article. Le texte d’introduction nous situes dans un contexte historique et politique à savoir sous le deuxième mandat du présidant Chirac. L’auteur Jacques Bourquin est un expert du sujet et écrit pour le journal mensuel « Le monde Diplomatique ».

2. Identification des genres, des types et extraction du propos directeur.

2.1 Le premier document est de genre rhétorique et lyrique. Ce poème traite de l’évasion de 55 pupilles à Belle-Ile-en-Mer entre les deux guerres.

2.2 Le second document est un texte argumentatif. Cet article traite des mesures prises vis-à-vis des jeunes délinquants et de son évolution entre la fin du XIXe siècle et la 2e guerre mondiale.

2.3 Le troisième document est un texte explicatif. Cette critique nous parle des conditions horribles de vie dans une colonie pénitentiaire de Bulle-Ile-en-Mer.

3. Sélection d’idées dans un document

Doucement l’image de l’enfant démunis et innocent disparait. En 1860 les projets d’éducation disparaissent. En effet il n’y a plus que les punitions et la détention pour redresser les jeunes dans des centres anonymes de plus en plus nombreux. Les mineurs sont placés dans ces centres dans un seul but de réprimandassions et d’exclusion de la société durant plusieurs années. Ils sont entassés et classés. Le travail est une sanction pour soumettre le jeune. En 1890 le directeur de l’administration pénitentiaire tient des propos durs. Il est question de dressage comme si il était question d’animaux. L’armée peut prendre la relève pour remettre des mineurs dans le droit chemin. Fin XIX, début XX la législation évolue avec les premiers travaux psychologiques sur les enfants. En 1912 le premier tribunal pour enfants voit le jour mais cela ne change rien dans les colonies pénitentiaires. Cela fut dénoncé en 1925 par Louis Roubaud dans Les Enfants de Cain. En 1934 à lieu une révolte à Belle-Ile-en-Mer, ce qui amènera à des campagnes de presse d’Alexis Danan. Cela fera évoluer la législation un an après. Le vagabondage est dépénalisé chez les mineurs et des mesures d’assistance éducatives sont mises en places. A cette époque les jeunes délinquants se font rares, cela n’inquiète donc guère l’opinion publique. Durant la guerre, peu d’enfants sont nés, les adolescents sont donc peu nombreux. En 1937-1938 ont lieu les premières réformes. Les jeunes délinquants sont remis dans un cycle pédagogique classique. Mais ce n’est que 20 ans plus tard que seront dégagées

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