Le XIXe siècle, libéralisme et ultramontanisme
Compte rendu : Le XIXe siècle, libéralisme et ultramontanisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Waghzen • 17 Mai 2020 • Compte rendu • 400 Mots (2 Pages) • 548 Vues
Compte-rendu 1 :
Le XIXe siècle, libéralisme et ultramontanisme
Le développement tardif de la littérature québécoise est étroitement lié à la conquête de 1760. Puisque celle-ci a engendrée l’exil des lettrés, c’est-à-dire le départ de ceux possédant la capacité de lire et d’écrire, donc, il ne restait plus qu’une population analphabète.
Ne pouvant plus développer la littérature québécoise, celle-ci était menacée car elle disparaitrait au fil du temps. Mais, pour remédier à ce problème de manque d’éducation, les québécois n’ont eu d’autre choix que de développer une littérature orale. Plus tard, celle-ci deviendra une source d’inspiration pour les premiers écrivains canadiens-français de la deuxième moitié du XIXe siècle, grâce au soutien de l’église qui encourage les auteurs à écrire des contes et légendes inspirés de la tradition orale car cela permettra la sauvegarde de la mémoire collective. Malgré tout, deux idéologies dominent cette période.
L’ultramontanisme vise la soumission de la société civile au pouvoir religieux. Aubert de Gaspé ou Morissette se servent de la légende de Rose Latulipe pour véhiculer les valeurs ultramontaines. Dans cet extrait : « […] leur vénérable pasteur qui leur avait toujours paru si timide et si faible, et maintenant si fort et si courageux, face à face avec l’ennemi de Dieu et des hommes […] », les auteurs mettent en lumière la puissance de l’église et de la religion en elle-même.
Le libéralisme, quant à lui, préconise la liberté des citoyens de choisir leurs dirigeants et que le rôle de l'État doit être limité. Dans la version de la chasse-galerie d’Honorée Beaugrand, le diable est moins présent que dans la légende de Rose Latulipe, mais il est autant important. En effet, dans cet extrait : « À peine avions-nous prononcé les dernières paroles que nous sentîmes le canot s’élever dans l’air à une hauteur de cinq ou six cents pieds […] », l’euphémisme utilisé nous donne à comprendre que les bûcherons ont vendu leur âme au diable. Mais pourtant, ceux-ci s’en sortent presque indemne à la fin du récit, ce qui aurait été impossible si l’œuvre véhiculait des valeurs ultramontaines, car dans ce cas-là, les bucherons auraient subi de lourdes conséquences allant même jusqu’à leur mort comme Rose Latulipe. Donc, le but de cette histoire inspirée du libéralisme est de véhiculer une leçon plutôt que le pouvoir suprême de l’église.
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