Histoire de la pensée économique.
Cours : Histoire de la pensée économique.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ZAKAR • 13 Mars 2017 • Cours • 19 643 Mots (79 Pages) • 960 Vues
Histoire de la pensée économique
Histoire de la pensée économique commence à partir du 16ème et 17ème siècle, mais à partir du 18ème siècle réellement. Les auteurs d’avant la Seconde Guerre mondiale font partie de l’histoire économique. C’est Keynes qui fait la bascule avec la modernité de l’économie, les auteurs d’après-guerre sont pour la plupart encore vivant, on ne les intègre pas encore dans l’histoire de la pensée économique.
Qu’est-ce que l’histoire de la pensée économique ? Comment délimiter son champ ? Quelles sont ses dimensions ?
S’agissant de la nature du champ, il y a plrs dénominations possibles :
- Premièrement une traduction générique, c’est le domaine de l’histoire des idées, tout ce qui ressort de la culture. On se pose la question du quoi retenir du champ des idées et sur quelles bases on doit retenir l’idée dans un ensemble de faits disparates relatifs, dans des documents relevant d’individus, mais aussi relevant de groupes sociaux (littératures politiques, syndicales), ou bien d’institutions. C’est une vision très globale.
- La deuxième dénomination → l’histoire des doctrines. C’est une vision plus restrictives que l’histoire des idées, parce qu’on choisit la doctrine. Elle est censée être rationnelle, mais une doctrine a tjr comme référence un projet (politique, philosophique, social). On a resserré le champ dans sa nature, mais on reste dans des regroupements suffisamment généraux.
- 3ème dénomination → choisit par la fac pour la formation éco de Corte, c’est l’histoire de la pensée économique. On s’intéresse à l’économie sous l’angle des penseurs. Les penseurs ne sont pas forcément des économistes à la bases, mais souvent des philosophes : comme Adam Smith était philosophe, dans sa réflexion sur le droit naturel, il a été confronté à des problèmes de société qui la mené vers la dimension économique, à partir de là il a conforté son intérêt pour l’économie et a publié « la richesse des nations ». On va affronter un corpus d’idées, de pensées organisé. Il s’agit soit d’individus qui sont devenus pour certains de chefs de fil → Ricardo par exemple, financier à la base, s’est posé la question de l’origine des flux financiers et boursiers, il s’est intéresser à l’économie, et à rédiger, et est devenu le fondateur de l’économie politique classique, il a intégré la théorie de la valeur de façon inverse à Smith. Ricardo apporte la solution à la théorie de la valeur. D’autres auteurs sont restés isolés, mais sont intéressant aussi. Il y a aussi des écrits qui relèvent d’écoles, des auteurs collectifs donc.
2 nouvelles appellations ont été proposées :
- Histoire de la théorie économique → théorie : corps d’idées qui présentent une cohérence scientifique minimale, cad qui répondent à la scientificité, donc vérifié de façon empirique on a une référence à une cohérence scientifique, mais le projet que soutient la théorie concerné doit pouvoir être insérer dans ce que KUHN appelait une matrice disciplinaire.
- Histoire de l’analyse économique → c’est une dégradation de la précédente appellation. Des travaux d’auteurs ont été plus formalisés que d’autres. Par exemple Alfred Marshall, économiste anglais de deuxième partie du 19ème siècle, Cambridge, il a été le premier économiste à représenter sous graphiques ses travaux économiques comme les courbes d’offre et de demande, il a rendu visualisables des concepts complexes, il a rendu l’économie politique accessible, plus populaire. Il a aussi fondé la théorie de l’équilibre partiel, avant lui on résonnait uniquement au niveau macroéconomique, de façon globale. Ce principe qu’il apporte, montre que sous réserve d’utiliser la formule « ceteris paribus » (« toutes choses égales par ailleurs »), en travaillant sur des sous-groupes, il faut analyser des phénomènes plus ponctuels plus resserrés, il ne faut pas résonner trop largement, on fait l’hypothèse que « rien ne bouge par ailleurs ». L’économie n’est pas une science, on doit procéder par approximation, car les comportements humains sont totalement différends, ils ne peuvent être formalisés, c’est pour cela que Marshall procède ainsi. Walras avant Marshall a construit la théorie de l’équilibre général → considérer comme une vision extrêmement juste, Marshall a jugé que la théorie de Walras était excellente mais n’avait pas une vision représentative à échelle réelle. Marshall allait sentir « l’atmosphère industrielle » dans la campagne anglaise, il partait souvent de Cambridge pour aller à la rencontre des individus pour les étudier, il a même produit un ouvrage sans aucune équations mais qu’avec des choses concrètes.
Qu’est-ce que la théorie économique ?
Distinction théorie - doctrine
Une théorie suppose l’objectivité de l’observation et la neutralité des observations, la théorie économique ne doit pas être subjective, mais scientifique.
Villet : « la science se conjugue à l’indicatif, la doctrine à l’impératif » ; « la science est racinienne (de Racine) cad que Racine qui est reconnue pour dépeindre le monde, la réalité tel qu’il était, il était neutre. « la doctrine est cornélienne » cad Corneille proclamait ce qu’il devait être, il faisait de l’idéologie.
Famille de pensée, école de pensée et doctrine
- Famille → regroupement d’auteurs qui ont des liens de parentés analytique, par exemple les économistes mathématiciens Walras et Menger, associait une approche mathématique à une approche plus sociologique.
- Une école de pensée → regroupe des individus qui revendiquent l’appartenance à un même corpus idéologique dans le but de faire triompher ce corpus dans la société : par exemple la « physiocratie » → leader François Quesnay (18ème), ils se réunissaient secrètement dans un sous-sol au château de Versailles sous Louis XV, ils étudiaient l’agriculture en France, ils ont créé les chambres d’agricultures ; la France devait régner sur le monde (sans aucune industrie contrairement à l’Angleterre) grâce à l’agriculture, c’était une motivation politique qui influençait le gouvernement. Leur réputation a culminé en 1774 lorsque Turgot « le physiocrate dissident » a été nommé par Louis XVI contrôleur général des finances (équivalent actuel du 1er ministre), il tenait les rênes de l’économie. Il est reste que 2 ans. Il a pris quelques mesures libérales.
- La doctrine → la doctrine néoclassique avec Walras par exemple. C’est l’historien qui regroupe les auteurs en doctrine. Elle doit reposer en principe sur un paradigme, qui va être reconstruit par l’historien rétrospectivement, et constitutif d’éléments cohérents entre eux et susceptibles d’application économique.
Il a y 2 histoire de la pensée économique : l’histoire de la pensée économique à la française, et l’anglo-saxonne.
La deuxième est largement dominante. L’HPE à la française est un mélange du théorique et du doctrinal, il faut qu’il y est des applications sociétales à la théorie. L’HPE anglo-saxonne renvoie essentiellement à Joseph Schumpeter, autrichien, qui a fui l’Autriche face à la montée du nazisme pour les USA, il est connu comme étant le spécialiste de l’innovation comme moteur de l’économie, « la théorie de l’évolution économique », il a énoncé le concept de « destruction créatrice ». Il a écrit « histoire de l’analyse économique ». Pour les anglo-saxons faires de l’analyse économique correspond à une description mécanique des procédés. Ils ont une volonté de décrire et faire comprendre les mécanismes. Certains auteurs sont allés réduite l’analyse économique à « l’ensemble des propositions axiomatiques démontrables permettant d’analyser le comportement économique, cad toutes les relations relatives à l’affectation des choses utiles et rares ».
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