La femme pendant le 2ème guerre mondiale
Étude de cas : La femme pendant le 2ème guerre mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anthony Muller • 27 Mai 2017 • Étude de cas • 5 850 Mots (24 Pages) • 812 Vues
Université de Fribourg – Faculté des Lettres
Pro-séminaire d’Histoire contemporaine
« Analyse documentaire : texte et iconographie (XIXème-XXème Siècles) »
Semestre de Printemps 2016
« Femmes du Prolétariat ! Où sont vos Maris ? Où sont vos fils ? »
Sous la direction de
Prof. Ord. Alain Clavien
Travail remis le 29.03.2016
Présentation oral le 04.02.2016
Muller Anthony
Rue de l’Industrie 1
1700 Fribourg
Anthony.muller@unifr.ch
Domaines d’étude : Science du mouvement et du sport, histoire
Semestre 6
Table des matières
Table des matières
1. Introduction 1
2. Cadre historique 2
2.1. Evolution de la guerre jusqu’en mars 1915 2
2.2. Clara Zetkin et les conférences internationale des femmes socialistes 3
2.2.1. Portrait de Clara Zetkin 3
2.2.2. Conférence internationale des femmes socialistes 4
3. Analyse du texte 5
3.1. L. 1 à 16 : La réalité de la guerre 5
3.2. L. 17 à 73 : La guerre, pour et par qui ? 6
3.3. L. 74 à 86 : L’échec de la IIe Internationale 8
3.4. L. 87 à 123 : Les femmes socialistes et le pacifisme « primaire » 9
4. Portée 10
4.1. La prison pour Zetkin 10
4.2. La lutte contre le fascisme, sa dernière guerre 11
5. Conclusion 11
6. Bibliographie commentée 12
6.1. Source primaire 12
6.2. Littérature secondaire 12
6.2.1. Ouvrages 12
6.2.2. Articles 13
6.2.3. Sites internet 14
7. Annexe 15
8. Déclaration sur l’honneur 16
Introduction
Ce travail de pro-séminaire consiste en une analyse d’un tract sur lequel figure les points essentiels du discours de Clara Zetkin « Femmes du prolétariat ! Où sont vos maris ? Où sont vos fils ? »[1] prononcé lors de la conférence internationale des femmes socialistes qui s’est déroulée à Berne en 1915 en protestation à la guerre.
Cette guerre, voulue par le système capitaliste, sera l’élément le plus révélateur de la non-capacité des partis de gauche, et notamment de la Deuxième internationale, de tenir un discours commun, de mettre en application ses idées ou de paralyser la machine de guerre. C’est pourquoi Clara Zetkin mobilisera les femmes prolétaires de tous les pays européens, afin de tenter d’avoir enfin un discours et une lutte commune.
Lors de mon travail, il sera donc question d’établir en premier lieu un cadre spatio-temporelle à ce discours afin de comprendre dans quel contexte politique et social il a pu être prononcé, mais également de définir qui est Clara Zetkin, cette oratrice engagée qui n’est autre que la fondatrice et la présidente de cette conférence internationale des femmes socialistes, qui représente le mouvement politique féminin de la deuxième internationale. L’analyse du texte, que l’on peut découper en plusieurs morceaux, traite des acteurs et des enjeux de la guerre, de la position de la IIe internationale par rapport au conflit et finalement du pacifisme « primaire » prôné par Clara Zetkin à travers les femmes socialistes. Dans un souci d’élargissement du propos, l’avenir proche de l’auteur sera présenté, notamment le fait qu’elle fut emprisonnée pour avoir prononcé ce discours, puis nous verrons comment sa lutte à continuer jusqu’à sa mort
Cadre historique
Evolution de la guerre jusqu’en mars 1915
Le 28 juillet 1914, l’empire Austro-hongrois déclare la guerre à son voisin Serbe suite à l’assassinat, le 28 juin 1914, de l’archiduc François-Ferdinand, alors héritier de la couronne, par Gavvrilo Prinzip, un Serbe natif de Bosnie qui souhaitait radicaliser les positions entre les deux pays et qui semblait avoir des contacts avec l’organisation terroriste « La Main noir ».[2] Cet événement est la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour une Europe alors déjà au bord de la crise et coupée en deux. En effet, le jeu des alliances plongera le continent dans la plus grande guerre qu’il n’a jamais connu et cela en à peine quelques jours.[3] Ce jeu d’alliance qui a commencé 40 ans plus tôt, au sortir de la guerre de 1871, et opposera ces deux camps : d’un côté, la Triplice composée de l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie. De l’autre, L’Entente composée elle de la France, Le Royaume-Uni et la Russie.[4]
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