L'apogée de l'Europe
Dissertation : L'apogée de l'Europe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Septembre 2012 • Dissertation • 406 Mots (2 Pages) • 1 218 Vues
A – L’apogée de l’Europe
Vers la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, sous l’impulsion de l’Angleterre, l’Europe connaît une apogée. Pendant quelques décennies, elle va dominer technologiquement et économiquement le monde. Cette période est aussi une période de globalisation sans précédent et, à certains égards (ouverture des économies, mouvements des capitaux et des personnes) la mondialisation était au moins aussi avancée qu’elle ne l’est au début du 21ème siècle.
Alors que le monde compte environ 1,7 milliards de personnes, la population européenne n’a jamais été aussi importante en pourcentage : près du quart de l’humanité vit en Europe et un tiers de la population mondiale est d’origine européenne.
• Les technologies comme le télégraphe et le téléphone révolutionnent les moyens de communication.
• Le développement des chemins de fer et de la marine à vapeur ont « rapetissé » le monde en rapprochant les continents. C’est la période où des millions d’individus émigrent chaque année de l’Europe vers les Etats-Unis ou l’Amérique du sud. Les bateaux commerciaux, les trains de marchandises sillonnent la planète et partout le commerce et les échanges fleurissent. Les grands ports du monde, les grandes villes du monde forment les mailles d’un réseau mondial cosmopolite où la culture et la civilisation atteignent des sommets encore jamais atteints.
KEYNES a décrit ainsi l’âge d’or de cette première mondialisation : « Un habitant de Londres pouvait, en dégustant son thé du matin. commander, par téléphone, les produits variés de toute la terre en telle quantité qui lui convenait, et s'attendre à les voir bientôt déposes à sa porte ; il pouvait, au même instant, et par les mêmes moyens, risquer son bien dans les ressources naturelles et les nouvelles entreprises de n'importe quelle partie du monde et prendre part, sans effort ni souci, à leur succès et à leurs avantages espérés ; il pouvait décider d'unir la sécurité de sa fortune à la bonne foi des habitants d'une forte cité, d'un continent quelconque, que lui recommandait sa fantaisie ou ses renseignements. Il pouvait, sur le champ, s'il le voulait, s’assurer des moyens confortables et bon marché d'aller dans un pays ou une région quelconque, sans passeport ni aucune autre formalité ; il pouvait envoyer son domestique à la banque voisine s'approvisionner d'autant de métal précieux qu'il lui conviendrait. Il pouvait alors partir dans les contrées étrangères, sans rien connaître de leur religion, de leur langue ou de leurs mœurs, portant sur lui de la
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