L'Allemagne et sa réunification

[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4]

[pic 5][pic 6]

SOMMAIRE :

Présentation du pays        2

∙        Le contexte géographique        2

∙        Le contexte économique        2

∙        Le contexte politique        5

Introduction        6

Une démarche pour un avenir au sommet        6

Une ascension rattrapé par les erreurs du passé        9

∙        Décroissance économique        9

∙        Réévaluation        10

∙        Sous-emplois :        11

∙        La privatisation :        11

Annexe :        13

Présentation du pays

• Le contexte géographique

L’Allemagne est un pays d’Europe centrale ayant pour capitale Berlin. Ce qui n’a pas toujours été le cas. Avant la capitale était Bonn, lorsque l’Allemagne était sous le commandement des Alliés après la Seconde guerre mondiale, maintenant la ville est devenue le siège du gouvernement fédéral. Ce territoire de 357 104 km² est bordé par plusieurs pays : à l’ouest on retrouve la France, la Belgique et le Pays-Bas ; au nord et à l’est elle partage ses frontières avec le Danemark, la Pologne, la République Tchèque et avec l’Autriche. De plus elle possède une façade maritime au nord donnant sur la mer du Nord et la mer Baltique. Son positionnement géographique est un avantage pour l’Allemagne car comme la France, elle est un carrefour entre l’Europe de l’ouest et l’Europe de l’Est. La sortie de l’Angleterre

• Le contexte économique

Après nous être intéressé à l’aspect géographique et gouvernementale de ce pays européen, nous allons nous plonger dans l’économie de celui-ci. L’Allemagne était un pays fort et en pleine croissance au début du 20ème siècle, puis après avoir connus la Première et la Seconde Guerre Mondiale, elle s’est affaiblie et a vu son territoire divisé et administré par d’autres pays. Nous nous intéresserons plus en détails à cette période qu’à vécue l’Allemagne dans la seconde partie du dossier, où l’on traitera de la réunification du pays. Depuis le début des années deux milles, le pays de la chancelière Merkel, connaît une bonne croissance économique et son produit intérieur brut ne cesse de progresser. De telle manière qu’elle obtient la plus importante croissance économique européenne en 2016. Avec 1,9%, de plus que l’année précédente. Alors qu’elle avait déjà atteint 1,7% en 2015. Cette progression a permis d’établir un PIB supérieur à 3 400 milliards de dollars et permet à l’Allemagne de se classer au 4ème rang des pays les plus riches au monde, devant ses alliés européens, qui sont 5ème pour l’Angleterre et 6ème pour la France, avec respectivement un PIB égale à 3 055 et 2 488 milliard de dollars pour l’année de 2016. Cependant elle se retrouve en réalité 5ème derrière la Chine et L’inde puisque ceux-ci sont en parité au niveau pouvoir d’achat. Cette augmentation du PIB allemand est le résultat de plusieurs directives gouvernementales et d’une forte augmentation de migrants sur le territoire pour les dernières années. En effet, le pays a décidé d’ouvrir ses portes à 1 millions de migrants, et il en compte actuellement environ 441 600 d’après Eurostat contre seulement 70 510 en France. Ce nombre comptabilise seulement les demandeurs d’asile enregistrés officiellement. En voulant accueillir un nombre élevé de migrants, le gouvernement a augmenté les dépenses publiques du pays de 4,2% alors qu’elles avaient déjà augmentées de 2% en 2015. Avec une telle augmentation des dépenses publiques, le PIB du pays ne pouvait qu’augmenter malgré le constat d’un effet d’éviction plus ou moins important.

D’après le site Capital, cette volonté d’accueillir 1 millions de migrants devraient couter au pays 93 milliard d’euros sur les 4 années à venir. Et le gouvernement d’Angela Merkel a budgété un investissement de 16 milliards d’euros dans les comptes prévu à cet effet. Alors que la France n’a, elle, prévu que 800 millions d’euros à cet effet. Pour la chancelière et l’Allemagne, ces énormes dépenses ne sont pas seulement une aide accordée à la population migratoire mais une opportunité pour le pays d’avoir un regain de population. Car, en effet, lorsque la France, entre les années 2000 et 2015 a vu sa population augmenter de 3 millions de personnes, la république fédérale allemande en perdait 1,5 millions. Avec un taux de natalité avoisinant les 1,5 enfants par femme en 2015, le pays a du mal à renouveler sa population. Car, pour pouvoir observer un renouvellement des générations allemandes, il faudrait pouvoir enregistrer une augmentation du taux de natalité et donc atteindre les 2,1 d’enfants par femme. Donc cette arrivée importante de migrants est vitale et permet à l’Allemagne d’acquérir une nouvelle main d’œuvre, donc de financer le système des retraites et de soutenir la consommation du pays.

Comme nous l’avons vu plus haut dans le dossier, l’Allemagne connait une progression soutenue de son PIB chaque année. Le secteur agricole ne cesse de diminué en Allemagne, et pour cause en 1995 il représentait 8% du pays alors qu’en 2016 il ne représente plus que 1% du PIB. Le constat est d’ailleurs le même pour son voisin la France (1,7%). Ce pourcentage ne cesse de diminuer depuis plus de 20 ans. Entre 2015 et 2016, la valeur ajoutée accordée à l’agriculture a diminué de 3,6%. Le secteur de l’agriculture n’emploie plus que 1,3% de la population active aujourd’hui et la production issue de l’agriculture est en grande partie du lait et des betteraves. Le secteur primaire est l’un des secteurs les plus subventionné par l’Etat allemand, on compte environs 3 milliards d’euros de subventions accordés à ce secteur qui est pourtant en plein effondrement. Son faible pourcentage peut s’expliquer par le fait que, plus un pays se développe plus il tourne le dos à l’agriculture. Pour alors se tourner vers les deux autres secteurs et en particulier celui des services. Au cours de son développement un pays passe par plusieurs phases, qui impactent ses principaux secteurs. L’industrialisation du pays lui permet de devenir un acteur sur la scène internationale, en exportant ses produits manufacturés. Puis étend son secteur tertiaire, le secteur associé au service. Malgré ce cycle de vie commun a presque tous les pays, l’Allemagne qui est un pays développé, garde un secteur secondaire important. Ceci s’explique par l’histoire du pays et par la qualité de la main d’œuvre que l’on trouve dans l’industrie allemande. Depuis le début des années 2000 l’industrie effectue environs 30% du PIB du pays, sauf en 2009 lors de la crise financière. Ce qui a obligé le secteur à réduire sa production et donc sa participation au PIB allemand. En l’Allemagne le secteur tertiaire emploie 3 personnes sur 4, celui-ci représente donc 70% de son PIB. Ce secteur prend chaque année une plus grande part dans le PIB de l’Allemagne. Pour l’année 2016 il connait une croissance de 1,5%. Et comme nous pouvons le voir sur le graphique ci-annexé, même lors de la crise de 2009 la part attribuée aux services à contribuer à la stabilisation du PIB, ceci s’expliquant par le fait que l’industrie a été fortement impacté par la crise financière et a connu une période de récession.[pic 7]

...