Europe monétaire

Introduction au cours :

✽ Dépréciation ou dévaluation : est-ce la même chose?

 ↳ Entre les 2 = aucune différence = synonyme = temps vers le bas toutes les 2. Cependant il y a des nuances :

La dépréciation est une perte de valeur, c-à-d une perte naturelle. La conséquence de celle-ci est qu’elle va rendre les X° plus compétitives. Ex : 1€ qui valait 120 yen et qui ne vaut plus que 80 yen fait que les X° vont être valorisée. On dit que lorsqu’une monnaie est dépréciée ça révèle une mauvaise santé économique. La dévaluation est en fonction du taux de change, c’est une décision politique de la part des autorités monétaires. Si politiquement, on veut favoriser les I° ou les X°, on joue sur la dévaluation.

✽ Mieux vaut un Euro fort ou faible? : On sait s’il est fort ou faible par rapport aux autres monnaies avec qui on échange, par rapport aux devises (= lorsque la monnaie est authentifiée par une autorité monétaire. Donc toutes les monnaies internationales ne sont pas des devises. Les devises sont cotées en bourse) en général. Du coup si l’€ est fort, on a 1€ plus qlq chose (ex : aux USA 1€ = 1,3$). Donc l’€ est fort et seulement avec 1€ in peut acheter qlq chose du’n valeur plus importante qu’1€.

      . Lorsqu’on a un Euro fort, on est gagnant aux I° (on achète moins cher la même quantité). L’euro ne pourra jamais être fluctué (ne peut pas monté et descendre à la fois). La BTC ou la BC (balance des transaction courantes ou balance commerciale) est déficitaire lorsque I° supérieures aux X°. Alors, les entreprises françaises perdent des parts de marché (à l’étranger), du coup elles vont exporter moins à l’étranger. En parallèle, acheter des produits étrangers hors zone euro coute moins cher. Donc les entreprises subissent une fuite des parts de marché de leur territoire nationale. On a tendance à dire que lorsque l’euro est fort, lorsqu’il augmente de 10% par exemple le manque à gagner est de 0,2 point de croissance nationale.

        . Lorsque l’euro est faible (1€ = 0,8£), il est donc plus intéressant pour les anglais d’acheter en France plutôt que chez eux. La France va donc exporter davantage.

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Introduction de la 1ère partie :

Paradigme = mode de pensée dominante sans qu’il y est véritablement une explication. Il est accepté naturellement.

IDÉES FAUSSES :

Il faut définir un new paradigme économique car nous sommes dans une éco mondialisée.

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Pour conserver leur niveau de vie actuel, les Etats doivent être mettre en concurrence.

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Pour maintenir la qualité de produits et la productivité, il faut maintenir la qualité des produits et la productivité le plus haut possible.

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Il faut orienter l’économie des pays développés vers les secteurs à forte VA.

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Cela aura pour effet de créer de futures emplois

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La seule façon d’y parvenir est de crée un new partenariat entre le gouvernement et le monde des affaires.

=> Ceci est un discours populaire. C’est faux.

❉ Paul Krugman (lauréat de la médaille John Bates Clark, juste après le prix Nobel, spécialiste de la M°) : pourquoi Cliton a soutenue le discours des idées fausses? C’est parce qu’il veut légitimer la fait que l’Etat doit se comporter comme une entreprise. En effet, ils sont embêtés car il est contre le capitalisme et le libéralisme car ils veulent restés initier dans l’éco. Mais Krugman dit que l’Etat ne pas être manager comme une entreprise nationale.

CORRECTION DES IDEES FAUSSES :

Définir un new paradigme : ce serait quoi? Le développement durable? Sauf que ce paradigme ne va pas avec le paradigme actuel. Le paradigme dominant selon Krugman, il ne faut pas le changer, car le commerce international n’est pas si fort que ça. Il donne pour exemple que les USA font plus de commerce intra-américain que international. En effet, aux USA les X° et les I° ne représente qu’un tiers de la production.

Il faut de plus en plus de concurrence : Krugman dit que la concurrence est un mauvais débat, il faut parler d’échange et non de concurrence. Pour Krugman : un pays riche importe car il se paye le luxe de ne pas produire mais de juste l’importer. Du coup, il dit que lorsqu’un pays fait du commerce international, sont but est d’importer ce dont il a besoin. Les X° servent à financer les I°.

Maintenir qualité et productivité : poursuivit est neutre elle permet simplement de produire plus et de consommer plus. Elle n’apporte rien

Valoriser secteurs à fortes VA : c’est un postulat qui n’a jamais été démontré.

Futurs emplois : protectionnisme est mauvais car engendre récession. Mais pb d’emploi est macro qui dépend à court terme de la D globale et à long terme du taux naturel du chômage.

New partenariat : c’est faux de dire que le gouvernement doit aider les entreprises  américaines sur la scène internationale (pour la concurrence). Ex : Obama (1er mandat) : à Détroit Etat est intervenu le secteur automobile. Ils ont valoriser une entreprise d’un secteur qui ne marche pas. Pendant ce temps, on ne valorise pas d’autres entreprises qui sont dans un secteur qui marche. Krugman dit qu’il n’y a aucune raison que l’Etat devienne un partenaire actif de l’industrie américaine.

•  Ricardo démontre que dans tous les pays même les moins compétitifs, il y a une intérêt à rentrer dans le jeu du commerce international. Comment? En se spécialisant dans la p° où il détient l’avantage relatif le + important. Donc dans l’exemple entre le Portugal : 20 mètres de draps et 300L de vin (sa p°) et en même temps L’Angleterre 10 mètres de draps 100L de vin (sa p°), l’Angleterre a donc un désavantage dans les 2 domaines. Il vaux mieux qu’elle de spécialise dans le draps car elle a un avantage car avec 10 mètres de draps, elle va échanger 150L de vin (produit en croix). Pour le Portugal, il aura interêt à se spécialiser dans le vin, car l’échange de 300L de vin portugais va lui apporter 30 mètres de draps en plus (en important). Donc l’Angleterre possède un avantage comparatif dans la p° de draps alors que le Portugal possède un avantage absolue. Ricardo précise qu’il n’y a pas concurrence, il y échange. Ricardo énonce 4 hypothèses :

    . La valeur du W en Angleterre ou au Portugal est égal au prix multiplié par la quantité de W

    . La concurrence doit perte parfaite (pas de tarifs douaniers d’un cote et pas de l’autre)

    . Mobilité des facteurs de p°

    . Productivité doit perte constante

Mais à l’époque de Ricardo, il y avait une immobilité des facteurs de p°, l’hypothèse Ricardo est donc théorique. Aujourd’hui cette théorie fonctionne, il était précurseur. De même la productivité n’était et n’est toujours pas la même dans les pays d’Europe.

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