CM géopolitique de l’Europe

1. CM géopolitique de l’Europe
2. Définition de la géopolitique, introduction

Le terme « géopolitique » vient de la fin du XIXe siècle, et il va y avoir plusieurs auteurs et un des premiers à identifier la chose est un géographe allemand : Ratzel, à la fin du XIXe siècle, et, lui le terme qu’il utilise test « politische geographie » et il voulait créer des liens sur l’étendue d’un territoire, d’un pays avec les ressources dont il dispose, la population qui y vit avec sa culture et identité, et la puissance de l’Etat. Il intègre également la notion d’espace vital, qui est l’espace dont a besoin un état pour faire vivre sa population et assurer sa puissance économique, politique et militaire. Avec cette notion vient vite la notion de suprématie, hégémonie et des pas cools qui arrivent en Allemagne. Il n’a pas connu les nazis, mais un certain nombre de ses théories vont servir au « port germanisme » à la fin du XIXe, et qui va inspirer les théories nazies. Lui n’a jamais été nazi, mais il aurait créé un corpus théorique, qui aurait préparer à.

C’est un des premiers à s’intéresser aux peuples et populations en tant que tel. Il a commencé à classe les peuples de nature et ceux de culture. A une époque de colonisation, cela mène en réalité à des théories raciales et discriminantes.

Mais le premier à utiliser le terme « géopolitique » est un suédois nommé Rudolf Kjellen (1864-1922). Il est géographe et spécialiste des relations politiques, et en 1899 dans un cours d’université, il a prononcé ce terme « géopolitique », et ensuite, il va l’utiliser mais c’est qu’en 1917 qu’il apparait dans l’ouvrage L’état comme forme de vie, et dedans, il définit la géopolitique comme : « Le rapport entre un état et son territoire ».

Etat = identité administrative et politique, lieu où se trouve l’administration des pouvoirs, mais son pouvoir s’exerce un territoire

Territoire = un des supports de la puissance de l’Etat. Quelle est sa position ou situation ? Est-ce un territoire enclavé (Suisse), mais traversé par des voies de communications importantes du continent, ou bien enclavé dans une situation de repli, évitement. La position peut être littorale : c’est important du fait des échanges internationaux par voie maritime. Mais il ne faut pas être en totale périphérie comme le Portugal pour en tirer profit.

Puis le territoire à ses propres caractéristiques physiques : est-il étendu (au XIXe on pensait que l’étendue faisait la puissance). L’idée de l’étendue est aussi l’idée de la possibilité de ressources, naturelles ou humaines (mode d’organisation individualiste ou non, démographie, mixité des communautés et nationalités)

• Et donc on va voir les relations des Etats entre eux.

 Les géographes se sont détournés de la géopolitique dans les années 45 suite à l’influence de Ratzel etc, puis dans les années 60, il y a un retour de l’intérêt pour cette discipline.

Un des principaux géographes à s’y atteler est Yves Lacoste, qui fut à la fin des années 60 recruté dans une commission de l’ONU pour montrer par la géographie que les bombardements américains avaient pour fonction de nuire aux populations au maximum : bombarder un barrage le plus en amont possible etc. Montrer comment la géographie peut être une arme de guerre quand on veut mener une guerre aussi contre les populations civiles : il écrit l’ouvrage « la géographie, ça sert d’abord à faire la guerre » et en 1976 il lance la revue Hérodote.

La géopolitique aujourd’hui c’est :

• Etude et observations des capacités d’agir des Etats, par leurs forces économiques, culturelles, politiques, commerciales etc. Donc l’identification et la mobilisation des ressources locales au service de la puissance,
• La dimension géographique des faits politiques : chercher dans la géographie les éléments de la puissance d’un Etat.
• La dimension politique des faits géographiques (projets de développement, de mises en valeurs des ressources, qui les décide, qui sont las acteurs affluents dans les projets de constructions de territoire et de leurs puissances, quelle est leur idéologie). La géopolitique peut donc être locale : Philippe Subra
• La géopolitique est de plus en plus le fait d’organisation supranationales (ALENA, etc) ou transnationales, ou d’organisations interétatiques, il y a l’ONC..

Début du XXe siècle, quelles sont les notions principales qui vont peut-être être utilisée dans la géographie politique :

• Notion d’Etat, Nation, Empire
• Espace vital
• Expansionnisme
• Puissance militaire, stratégie
• Frontières
• Guerres conflits, rapports de forces
• Identité, race
• Nationalisme / émergence des nationalités et des droits des peuples à disposer d’eux même

Au début du XXI, les notions vont être un peu différentes :

• Pour la notion militaire et d’influence : distinguer le hard power du soft power : paradoxe, on parle en même temps d’hyperpuissance américaine dans les années 95
• Nation et Etat toujours, mais nuancés par l’importance des réseaux transnationaux : communication instantanée, économie aux mains de grandes puissances qui ne s’occupent pas des affaires frontalières, l’importance de quelques grandes entreprises dans ces réseaux avec les GAFAM
• Les frontières, qui se sont multipliées mais qui ont trouvé des moyens pour être passées, des frontières ouvertes pour certains, fermées pour d’autres (Au XVII on la considère comme une ligne, alors qu’avant plus floue avec espace tampon).
• Question identité culture : multiculturalisme ou culture mondiale
• Le droit et le contrat plus que la guerre, exemple droit commercial, international, le droit pénal international.

1. Chapitre 1 : l’Europe et ses limites

(Dans Hérodote)

1. Introduction

Quelles limites de l’Europe pour organiser la diversité interne ?

S’interroger de façons incessantes sur l’identité et les limites de l’Europe : plusieurs significations aux termes d’Europe : c’est un espace continental dont les limites sont encore débattues, mais c’est au XVII qu’on considère finalement que c’est un continent géographique physique.

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