Versailles

Le château de Versailles est utilisé à plusieurs reprises à des fins diplomatiques. En effet, le second Empire allemand sera proclamé le 18 janvier 1871 dans la galerie des glaces. Le tableau, peint par Anton von Werner, met en scène le chancelier prussien Bismarck (en blanc), ainsi que tous les généraux derrière lui qui brandissent épées et casques à pointes suite à l’avènement (=arrivée) de Guillaume Ier en tant qu’empereur. Le lieu n’est pas choisi au hasard, puisque dans l’esprit des vainqueurs,, il s’agissait bien d’une revanche sur Louis XIV, le conquérant de Strasbourg, dont les troupes avaient ravagé le Palatinat (deux pays différents de l’ancien saint empire romain germanique). Bismarck cherche à humilier la France, vaincue par la coalition des états allemands.

L’inverse va se produire lors de la signature du traité de Versailles le 28 juin 1919. Il s’agit d’un accord pour mettre fin à la première guerre mondiale entre 33 pays signataires. C’est l’aboutissement d’un processus de négociations qui avait débuté avec la signature de l’armistice le 11 novembre 1918. Le lieu de la signature du traité permet à la France d’effacer symboliquement l’humiliation de lé défaite lors de la guerre franco-allemande de 1870, présentée juste au-dessus.

Le document 2, qui expose l’analyse de l’historien Dominique Poulot, montre que la signature du traité de Versailles sera à son tour vengé par la visite du chancelier Hitler en 1940 dans un château démeublé. Le château a donc bien été utile à des fins diplomatiques, notamment entre la France et l’Allemagne.

Les politiciens français utilisent le château de Versailles pour plusieurs raisons, la première étant pour les réunions du congrès au Parlement. En effet, d’après le document 5, 20 réunions ont eu lieu sous la Ve République. Il s’agit de la réunion des deux chambres ; l’Assemblée nationale et le Sénat. Le président Emmanuel Macron s’est exprimé en juillet 2018 devant les parlementaires dans l’aile du Midi du château et réunira également le Congrès pour revoir la Constitution.

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