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Synthèse du géo-environnement

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Par   •  5 Décembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  9 190 Mots (37 Pages)  •  805 Vues

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Synthèse sur Géo-environnement

(Yvette Veyret)

Introduction : définitions & problématiques connexes à la notion de « géo-environnement »

- L’environnement traite des relations existant entre les sociétés et leur cadre physique, de la place des facteurs naturels dans l’aménagement à différentes échelles spatiales. Le mot vient du vieux verbe environner qui évoque le contour, la totalité, les environs d’un lieu. La notion qui s’est complexifiée depuis recouvre tout à la fois un milieu et un système de relations, les forces physiques, chimiques et biotiques qui agissent en interrelation avec la société et l’économie sur un espace considéré. Pour le géographe, la notion d’environnement ne s’intéresse pas seulement à la nature (faune, flore…) seule, mais aux liens d’interdépendance qui existent entre les sociétés humaines, les composantes physico-chimiques du milieu ainsi que les aspects socioéconomiques et socioculturels. L’étude de ces relations complexes sont pour Y. Veyret le cœur de la démarche géo-environnementale.

ATTENTION : « Environnement » n’est pas un synonyme d’ « écologie ».

- Importance du concept d’environnement et de sa sauvegarde : Stockholm (1972) et Rio (1992)

+ Création d’un ministère de l’environnement : 1971

- La démarche géo-environnementale en 3 points (définis par André Dauphiné) :

• Un donné qui fournit des ressources aux sociétés

• Cadre de vie, produit sociétal et humain qui résulte de l’histoire de ladite société

• Ensemble perçu selon des modalités diverses en fonction du groupe et des représentations qu’il a de la nature.

Chapitre I : Perception de la nature et environnement :

Quoique de plus en plus médiatisés et vulgarisés, les phénomènes naturels présentent des données qui demandent à être éclaircies. Notamment, quel est le statut de l’homme face à la nature et à ces phénomènes ?

1. La nature « naturelle » : (=non anthropisée)

- L’homme introduit l’artificiel et perturbe la belle harmonie naturelle. La nature non-anthropisée pourrait-elle en conséquence, aller vers un équilibre, une biodiversité optimale ?

- Mode de gestion de la nature dépend de la perception qu’on en a. Médiatisation croissante des phénomènes ayant trait à la nature.

-Ecologistes : sociétés détruisent et modifient la nature -> homme = menace qui perturbe la belle harmonie en introduisant artificiel. La nature peu ou pas anthropisée envisagée comme évoluant vers le climax qui serait la biodiversité maximale.

a- Climax et biodiversité

Le Climax

Déf : état d’équilibre atteint par la végétation spontanée dans un milieu donné en excluant action humaine.

=>ce vers quoi tend la nature en l’absence d’anthropisation, d’action humaine.

Notions de climax + équilibre => (dans approche fixiste) permanence de données climatiques, des sols, du bilan hydrique…

La biodiversité

Terme popularisé après la Conf. des Nations Unies à Rio de Janeiro, 1992.

Déf : Ce qu’on appelle communément la nature au sens végétal et faune. => Insiste sur la variété des formes de vie. (Intérêt pour cette variété cf. naturalistes du 18ème, Darwin au 19ème et découvertes de généticiens au 20ème)

-Diversité spécifique de la planète : aux alentours de 10 millions.

-Taux d’extinctions d’espèces depuis le 17ème : 0.006% (insectes), 1% (oiseaux), 1.3% (mammifères)

-Cause principale de la diversité biologique : destruction de l’habitat =>le risque d’extinction des populations augment avec leur degré d’isolement et la diminution de la taille de leur habitat.

-Prévoir un rythme d’extinction est impossible et pas reconnu par tous les spécialistes. Cependantt, on admet une accélération de ces rythmes sous l’effet d’une action anthropique.

De plus, on n’est pas sûr qu’il faille maintenir un haut degré de biodiversité, les arguments en faveur de ce maintien étant généralement de nature sentimentale. Par ailleurs, biodiversité et action de l’homme ne sont pas toujours opposées : Garrigue est due au feu et au parcours des moutons mais renferme plus de biodiversité q les forêts qui la remplacent dans des secteurs laissés à l’abandon.

-Biodiversité ne peut ê muséifiée, c’est une richesse dynamique qui ne peut se maintenir que dans l ‘évolution de ses diverses composantes.

Maintenir niveaux de biodiversité élevés = faire des choix d’aménagement du territoire.

Les principes de la conservation (R. Barbault, 1997)

1°Maintien durable de populations stables incompatible avec croissance illimitée des demandes des populations.

2°But de la conservation = assurer toutes options d’utilisation présentes et futures en maintenant biodiversité ds ttes ses composantes génétique, spécifique et écosystémique.

3°Avant de restreindre ou augmenter l’utilisation des ressources naturelles, il faut en évaluer les effets écologique et socio-économique.

4°La réglementation ayant trait à l’utilisation des ressources vivantes doit prendre en compte la structure et la dynamique de l’écosystème, ainsi que les influences écologique et socio-économique qui affectent directet ou indirectet l’utilisation de ces ressources.

5°Toutes compétences et connaissances apportées par les sciences de la nature et de la santé doivent être mobilisées sur le problème de la conservation.

6°Pr q la conservation soit efficace : Prise en compte et compréhension des motivations, intérêts et valeurs des utilisateurs et acteurs en cause.

7°Pr une conservation efficace : communication interactive, réciproque et continue.

Ruptures

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