Société Anglaise Du XIXe Siècle
Note de Recherches : Société Anglaise Du XIXe Siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Février 2014 • 1 855 Mots (8 Pages) • 870 Vues
La société Anglaise au XIX
I/ Une société urbanisée :
La population du royaume unie est de plus en plus nombreuse 21M vers 1815, 42.5M en 1911. L’accroissement est du d’avantage au maintient du taux de natalité que par la diminution du taux de mortalité, en effet la famille nombreuse été la règle. Vers 1850 on comptait 6 enfants par femme mariée, la natalité se stabilise autours de 35 pour 1000 entre 1830 et 1880, alors qu’à la même époque elle n’était que de 30 pour 1000. Au Royaume-Unis le taux de natalité ne s’est réduis qu’a l’extrême fin du siècle, pour tomber a 25 pour 1000 en 1911.
Après 1880 on constate donc une baisse soudaine des naissances, le nombre d’enfant par famille en 1914 est de 2,3. Cette baisse est la conséquence d’une conversion au malthusianisme qui se développe dans les classes dirigeantes et se rependant au reste de la société.
La baisse de la mortalité est d’abord lente, elle s’accélère vers la fin du siècle, elle est de 15 pour 1000 a la veille de la première guerre mondiale. La mortalité infantile est supérieure a 150 pour 1000 avant 1901. L’amélioration de l’alimentation et surtout de l’hygiène sont les principales causes de ce recul. L’espérance de vie dépasse désormais 50 ans.
La répartition de la population évolue, la population rurale est encore de 51% en 1851, 25% en 1901 (France 55,8%). C’est le poids des grandes villes qui caractérise la Grande-Bretagne, elles sont issues de la révolution industrielle. On peut citer Manchester, Liverpool et Birmingham. Entre 1800 et 1850 leur population est multipliée par 4. La population de Londres a été multipliée par 5 entre 1801 et 1921. La première ligne de métro est entrée en service en 1863, 5 lignes sont ouvertes en 1900. Dans toutes les villes du pays les banlieues se sont développées, permettant aux classes moyennes de fuir les quartiers centraux surpeuplés et insalubres, ou ne restait que les plus démunis.
II/ Les évolutions de la société : 1815-1876
Le début de la dépression marque le recul de l’hégémonie anglaise en matière économique.
1) Le monde rural
Les campagnes ne se sont pas autant dépeuplées qu’on pourrait le croire, en effet c’est souvent un surplus de population rurale qui se déverse dans les villes, son nombre stagne, ce qui fait réduire sa part de la population totale. Le quart des terres du Royaume-Unis est aux mains de 1200 personnes, et la moitié aux mains de 7400 personnes. Majoritairement de grandes familles aristocratiques, mais les nouveaux riches investissent également dans la terre. Les propriétaires exploitant leur terre ne représentent plus que 12 a 15% du sol. Ce sont les lords et les squires (châtelains de village) qui tiennent le haut du pavé dans les campagnes anglaises et louent leurs terres. Les fermes anglaises ont des tailles respectables, 1600 fermes ont plus de 150 hectares. Les ouvriers agricoles ont connus une longue période de misère, leurs salaires n’étant que lentement relevés. Malgré ce sort parfois très dur, il n’y a plus de révolte globale du monde rural, la colère s’exprimant dans le braconnage ou la mutilation du bétail. A partir de 1871 la lutte syndicale s’organise, mais les propriétaires n’hésitent pas a renvoyer leur ouvriers syndiqués. A la veille de la grande crise agricole (1874-1896), la hiérarchie dans les campagnes reste forte, cependant l’éducation du primaire fait prendre conscience aux ouvriers de leur exploitation.
2) L’affirmation des classes moyennes
C’est un terme générique englobant dans leur diversité tout ceux qui doivent travailler pour vivre, sans exercer des métiers manuels. Les classes moyennes avaient le sentiment d’appartenir a un groupé distinct, idée nourrie par leur haute importance économique.
La notion de classe moyenne est floue et regroupe trois sous catégories :
_La Upper middle-class, recrutée dans les grands milieux d’affaires qui entrée dans la haute bourgeoisie par des mariages et des anoblissements.
_Middle middle class : universitaire, avocats, médecins, entrepreneurs.
_Lower middle class ; commis, contremaitre, artisans, boutiquier.
Employer un domestique est le signe d’appartenance a la bourgeoisie.
L’armée ou l’église continue d’être des chasses gardées de l’aristocratie.
3) Le monde ouvrier
A l’autre extrémité de l’échelle sociale, les classes laborieuses n’ont jamais cessée de représenter la majorité de la population. Le monde ouvrier Anglais a attiré l’attention des observateurs, par exemple Friedrich Engels ou Eugène Buret.
Les ouvriers qualifiés et semi-qualifiés sont a la limite de la bourgeoisie. La conscience de classe se développe, les maux du monde ouvriers sont connus, les longues journées de travail, l’esclavage des enfants, l’exploitation, les conditions de logements dans les quartiers insalubres. Les lois de protection du monde ouvrier ont longtemps été très rares, en 1833 les enfants de 9 a 13 ans ne peuvent travailler que 48 heures par semaine, ceux de 13 a 18 ans la journée de travail est limitée a 12h.
Dans le textile les enfants été employés pour aller réparer les fils cassés sous les machines, certaines taches sont donc indispensables et rendent l’application de la lois incertaine.
4) Une société « duale »
La réalité sociale en Angleterre peut se résumer a un clivage net entre deux nations : les pauvres et les riches. La répartition des richesses en Angleterre rend compte de cette dualité, deux tiers de la richesses été détenue par 120 000 personnes.
Dans la période 1820-1850, le revenu par tête a augmenté de 5 a 12% dans la construction navale et pour les travailleurs non qualifiés, en revanche il a diminué pour les ouvriers agricoles de 25% et pour ceux du textile de 13%.
Dans la période 1850-1870, les salaires réels augmentent de plus de 10%.
Pour les optimistes l’industrialisation
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