Paul Descamps : Immigration Juive Et Sweating System à Leeds Vers 1910
Mémoire : Paul Descamps : Immigration Juive Et Sweating System à Leeds Vers 1910. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar achampel • 22 Mars 2014 • 938 Mots (4 Pages) • 1 244 Vues
Commentaire de texte : Paul Descamps, immigration juive et sweating system à Leeds vers 1910
Ce texte est extrait du livre « la formation sociale de l’Anglais moderne » de Paul Descamps. Ce n’est pas un texte entier, puisqu’il est indiqué que le texte est tiré des pages 230-233 du livre. L’auteur est né en 1872, en Belgique et meurt en 1946. Il étudie la sociologie expérimentale, et également à travers ce texte, les phénomènes sociaux. Ce texte est publié en 1914, à Paris, et il est destiné au grand public. A cette époque, nous sommes dans une période de forte croissance économique et d’industrialisation, provoquant d’importante immigration, et de regroupement de population au sein des villes. Ici, on parle de l’immigration juive, car à cette période il y a un fort antisémitisme venant de l’Est. Ces juifs là sont persécutés. Ce mouvement de migration est dû à l’assassinat du Tsar de Russie en 1881, et notamment aux « lois de mai » visant spécifiquement les juifs. Dans le texte de Paul Descamps, les juifs ce regroupe en Angleterre car au siècle précédent, il y avait déjà des populations juives qui s’y étaient installer et qui avaient survécu .En plus de connaître une période de forte croissance économique, et d’urbanisation, l’Angleterre est également le berceau de la révolution industrielle. Cela correspond dans le texte, à Leeds, où il y a « 15 000 juifs environ sur une population de 500 000 habitants » et à Manchester, « 45 000 sur 600 000 ». Ces juifs là ce concentre dans des industries de textile, alors que dans les autres villes, comme Bradford, il y en a seulement 666. La raison est que les juifs ce regroupent dans les industries qui sont dans les « premiers centres », là où l’industrialisation n’est pas apparu. Dans ces centres, on voit apparaître un système de production : « le sweating system ». C’est le travail du petit atelier, correspondant aux classes ouvrières. Dans ce système là, il y a l’absence de réglementation, mais aussi la présence d’un travail très physique dit « système suant », et de faible coût de production par rapport à de nombreuse heures de travail, et qui génère par la même occasion de faible salaire. Ce système là est donc bénéfique aux grands patrons, renvoyant à une logique de travail capitaliste. A l’opposer, ce système là est « incompatible avec le grand atelier mécanique », là où l’industrialisation est présente, pars les machines. C’est pour cela qu’on ne les trouve pas à Bradford et à Huddersfield car « ces villes là sont spécialisés dans le cardage, ou le peignage, la filature ou le tissage » correspondant donc aux grands ateliers mécaniques. Il y a donc deux sortes d’atelier de confection, l’atelier dis « familiaux » où ce concentre essentiellement le travail à la main, mais aussi le travail chez soit ; ou alors le « grand atelier où l’on emploi un certain machinisme ». On peut également dire qu’il y a une certaine opposition entre le travailleur anglais et le travailleur juif car l’auteur dit que « les ouvriers des grands ateliers sont presque tous anglais ». (C’est-à-dire, d’origine non juive.) On peut donc dire que l’antisémitisme est présent en Angleterre. Par la suite, l’auteur fait référence à une coutume, dis le « sabbat ». C’est tout simplement l’interdiction de travaillé pour
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