Ordre Et désordre Mondial De 1991 à Nos Jours
Note de Recherches : Ordre Et désordre Mondial De 1991 à Nos Jours. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mamachou • 4 Mai 2014 • 1 702 Mots (7 Pages) • 956 Vues
Sujet n°1 - Ordre et désordre mondial de 1991 à nos jours
Analyse du sujet
• Le contenu du sujet : il vise à pousser les élèves à nuancer l’affirmation faite en 1991 par G. Bush (père) à l’occasion de la première guerre du Golfe. Il annonce alors, à la suite de la chute du mur de Berlin, la naissance d’un nouvel ordre mondial (discours au Congrès américain, 6 mars 1991). Cette volonté de stabiliser les relations internationales de » l’après guerre froide » va orienter une grande partie de la politique extérieure américaine.
• L’orientation du sujet : la formulation du sujet de la manière suivante , « A(ordre) et B(désordre) de x à y », est assez classique, elle met en opposition deux idées ou deux phénomènes. On doit comprendre ici qu’une démarche dialectique, de confrontation et de vérification de la validité de chaque élément (A et B) est nécessaire.
Introduction :
Accroche : La meilleure entrée en matière consisterait à évoquer le fameux discours de G. Bush dans lequel il utilise pour la première fois la notion de « new world order » en 1991. On peut sinon insister sur la chute du bloc soviétique. Il est impératif d’expliciter la date de 1991 (fin de l’URSS, invasion du Koweït) ce qui implique de bien maîtriser la chronologie… Une définition de la notion d’ordre mondial est évidemment incontournable.
Problématique : Le sujet suggère de se demander si les relations internationales post-1991 sont marquées par l’ordre ou le désordre. Comme souvent, on a intérêt à amener d’autres questions : multipolarité ou unipolarité ? multilatéralisme ou unilatéralisme américain ? poids de l’Islam radical ?
Plan : Un sujet de ce type appelle un plan dialectique (basiquement thèse/antithèse/synthèse) = 1- Ordre ? 2- Désordre ? 3- Des progrès encore incertains dans la stabilité des relations internationales
I Le projet d’une « pax americana »
A La fin de la bipolarité
On évoque ici la fin de l’URSS et ses conséquences géopolitiques : qu’est-ce qui remplace la logique bipolaire de la guerre froide ?
B La première guerre du Golfe et la volonté de mettre en place un « nouvel ordre mondial »
Le tournant vient des Etats-Unis et de G. Bush qui propose, dans le respect de la logique de la « destinée manifeste », de mettre en place un monde ordonné et pacifié avec pour première étape la guerre du Golfe.
C Les Etats-Unis en « gendarmes du monde »
Au cœur de ce nouvel ordre mondial : la puissance militaire américaine. On analysera ici les nombreuses interventions américaines dans le monde dans les années 1990 (en développant un exemple= frappes sur la Serbie en 1998) et le poids de Bush puis de Clinton dans les négociations de paix dans différents endroits du monde (Irlande, Palestine, Cachemire…)
D Un multilatéralisme dominant dans les années 1990
On insistera sur le fait que l’aval de l’ONU, ou au moins d’une majorité des Etats démocratiques est systématiquement recherché par les EUA dans les années 1990. Le nouvel ordre mondial est d’abord multilatéral.
II Mis en question par des échecs et des contestations nouvelles
A Des échecs douloureux
Un certain nombre de difficultés et d’erreurs vont fragiliser le projet et créer du « désordre ». On peut évoquer ici la catastrophe en Somalie (1994). L’opinion publique américaine ne soutient pas toujours avec force ce projet.
B La multiplication des conflits locaux
Le projet est mis à rude épreuve par la multiplication de conflits interethniques (Rwanda 1994, Balkans…) qui montrent les limites de cet « ordre mondial » voire les incapacités des puissances qui veulent le mettre en place. Importance du trafic d’armes issues de l’ex-bloc communiste dans le développement du chaos.
C La contestation islamiste et fondamentaliste
Parmi les principales forces du « désordre », on trouve les groupes terroristes fondamentalistes (les islamistes sont alors plutôt en perte de vitesse). Il faut développer l’exemple d’Al Qaeda et les conséquences du 11/09/2001/
D Un unilatéralisme américain contreproductif dans les années 2000 ?
La réaction américaine aux attentats du WTC remet en question un des bases du « nouvel ordre ». Le multilatéralisme est laissé de côté au moment de l’invasion de l’Irak en 2003. La dégradation de l’image du « gendarme du monde » et ses difficultés stratégiques au Proche-Orient (guerre civile en Irak, Iran…) favorisent la sensation de désordre.
III Dans un monde à la recherche d’une nouvelle forme de gouvernance mondiale
A Stabilité ou instabilité ?
Dans la pratique, le nombre de morts dans les conflits armés à tendance à baisser régulièrement. Des progrès réels dans certaines crises anciennes (Irlande, Inde-Pakistan)
B Les limites de l’ONU
Le lieu privilégié de la gouvernance mondiale devrait être l’ONU. On montrera ici quels sont ses limites. La structure n’a pas su évoluer depuis 1945 et ses interventions sont parfois marquées par un manque de résultats. La politique unilatérale de G.W. Bush à l’occasion de la guerre en Iraq de 2003 a aussi fragilisé son autorité.
C La multipolarité émergente : un facteur d’ordre ?
De nouvelles puissances émergent (Russie, Chine, Inde, Brésil) tandis que d’autres plus ’anciennes tentent d’exister sur la scène internationale, parfois avec succès (Europe, Japon). Les Etats-Unis ne sont
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