Léopold Sédar Senghor cas

Sujet d’étude : Léopold Sédar Senghor DM HISTOIRE

1. Léopold Sédar Senghor entre en politique après la seconde guerre mondiale. Il est élu député socialiste (Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO)) en 1945 (jusqu’en 1958). Il devient ministre en 1955-1956 et participe aux débats concernant la politique coloniale de la France. C’est en 1960 que Léopold Sédar Senghor est élu président de la République du Sénégal (le premier président de la République du Sénégal), lors de l’indépendance. Il renforce le pouvoir exécutif et instaure le parti unique. C’est à partir de 1970 que le Sénégal fait l’apprentissage du pluralisme politique. Il reste en poste jusqu’en 1980 où il se retire volontairement.

Senghor entre en politique après la 2nd G.M. En 1945, il est élu à la Chambre, d'abord comme député socialiste (SFIO) puis comme membre du groupe des Indépendants d'outre-mer. Il y milite pour un changement de statut institutionnel en Afrique et pour épargner à celle-ci un éclatement entre un trop grand nombre de pays Senghor devient ministre en 1955-1956 et participe aux débats concernant la politique coloniale de la France. Élu président du Sénégal indépendant le 5 septembre 1960, il renforce le pouvoir exécutif et instaure le parti unique. Le Sénégal ne fait l'apprentissage du pluralisme politique qu’à partir de 1970. Senghor prépare sa succession et démissionne en 1980.

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3. Président du Sénégal en 1960, il instaure un régime présidentiel fort à parti unique et fait de son pays un des rares pays démocratiques d’Afrique. Il engage le Sénégal dans des réformes économiques et maintien des liens très étroits avec la France.

4. Léopold Sedar Senghor est un défenseur de la négritude et de la francophonie. La négritude est l’affirmation des « valeurs culturelles de la civilisation noire », qui doit participer à « la Civilisation de l’Universel ». Ce concept devient un mouvement littéraire et culturelle (rassemblant des écrivains et des poètes noirs) qui dénonce la colonisation culturelle et affirme l’identité noire. La négritude se diffuse surtout en Afrique francophone et est connu de l’ensemble de l’Afrique. La défense et l’illustration de la négritude est au cœur de l’œuvre littéraire et politique de Senghor. L’écrivain est engagé en faveur de la francophonie. La francophonie est pour Senghor, la possibilité pour la culture noire de s’exprimer à travers la langue française.

La démarche intellectuelle de Senghor s’inscrit dans le refus de la politique française d'assimilation au profit d'un métissage culturel qui rendrait toute sa place à la culture africaine. Il refuse cependant de renier l'apport de la civilisation européenne. La francophonie est pour Senghor, la possibilité pour la culture noire de s’exprimer à travers la langue française.

La négritude est l’affirmation des « valeurs culturelles du monde noir », qui doit participer à « la Civilisation de l’Universel ». « C’est la reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ». Ce concept devient un mouvement littéraire rassemblant des écrivains et des

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