Les régimes totalitaires

Le sujet de cette composition porte sur « Les Etats totalitaire dans les années 1930 : régimes d’un genre nouveau ? ». Le mot totalitaire a été utilisé la première fois en 1924, il désigne les régimes qui s’appuient sur des critères précis. En effet il s’agit toujours d’une dictature avec un chef qui est à la tête d’un parti politique unique, servit par une police politique et secrète qui fait régner la terreur. L’information est ainsi contrôlée et censurée par l’état qui dirige aussi l’économie. Ces états totalitaires aspirent à être des puissances militaires et sont hostiles à la démocratie libérale. On parle ainsi de régimes totalitaires quand on y ajoute deux autres données qui sont une idéologie globalisante par laquelle on veut former un Homme nouveau par le biais d’une révolution ainsi qu’une société dans laquelle l’individu s’efface derrière le collectif. Ce sujet amène alors à la problématique suivante « Quelles sont les particularités des régimes totalitaires qui se mettent en place dans les années 1930, en Russie, en Italie ainsi qu’en Allemagne ? ». La réponse à cette partie sera apportée dans un premier temps par les régimes s’incarnant dans des chefs qui reçoivent un véritable culte suivit des dictatures où l’Etat et le parti unique sont tout-puissants pour finir avec des sociétés encadrées dont doivent émerger un homme nouveau.

Les régimes totalitaires des années 1930 sont avant tout des régimes dans lesquels la concentration des pouvoirs est entre les mains de l’unique chef. En effet que ce soit en Italie, en Russie ou en Allemagne le chefs dirige et décide. Mussolini en Italie est surnommé le Duce voulant dire « Le guide », Hitler en Allemagne lui était surnommé le Führer voulant dire « Le guide et chef ». Staline en Russie détient tous les pouvoirs car il a éliminé tous ces opposants, Hitler obtient les plein pouvoir pour quatre ans en 1933 et devient président et chancelier à la fois après la mort d’Hindenburg en 1934. Quand à Mussolini il est soutenu par le Roi Victor Emanuel III et peut donc faire ce qu’il veut. Ces trois grands leaders sont alors les chefs de leur pays, ils possèdent tous les pouvoirs et font ce qu’ils veulent.

En plus d’être de grands leaders et ambassadeur de leur cause, ces trois protagonistes sont adulés d’une grande partie de la population car ils entretiennent le culte de la personnalité. En effet ces trois chefs étaient de très grands orateurs, de plus ils étaient considérés comme probablement les personnages les plus charismatiques de leur pays et ainsi ils ont profités de ce charisme pour le mettre au profit de leur autorité. C’est alors par le biais des médias, radio, presse, télévision mais aussi l’art et les grands rassemblements qu’ils entretiennent ce culte de la personnalité qui leur a profité pour accéder aux sommets. Néanmoins, selon les rapports des populations, si Hitler et Mussolini étaient très populaires et adulés durant les années 1930 Staline lui connaissait un succès plus mince auprès de la population, en effet il était assez détesté, notamment par les populations des campagnes à cause de la mise en place des Kolkhozes et Sovkhozes.

C’est ainsi que les régimes fascistes italien et allemand naissent, dans des sociétés en crises, où la démocratie parlementaire, récemment installée, se montre incapable de répondre aux difficultés économiques et sociales apparues au lendemain de la Première Guerre mondiale et lors de la grande dépression qui a suivi le krach de 1929. Les partis fasciste et nazi condamnent la faiblesse des institutions démocratique, promeuvent l’idée d’un leader unique et charismatique et refusent le principe électif. C’est pourtant la victoire électorale du NSDAP aux élections législatives de l’automne 1932 qui permet à Hitler d’être nommé chancelier en janvier 1933. Mais dans l’Allemagne hitlérienne, les élections sont par la suite annulées. En Italie les élections non pas été annulées mais Mussolini prônant le fascisme et trouvant seules ses idées justes détruit le démocratie Italienne au profit d’une dictature basée sur les lois fascistes qui sont un seul parti unique, un seul syndicat unique c’est ainsi que Mussolini et son parti choisisses les candidats possibles aux élection.

Enfin, en URSS, la révolution bolchevique de 1917 n’a pas renversé une démocratie. Néanmoins, pour les marxistes, la démocratie libérale n’est rien d’autre que la confiscation du pouvoir par la bourgeoisie. Seule la dictature du prolétariat, organisé au sein d’un parti, est en mesure d’assurer la mise en place d’une société sans classes et sans Etat. Si l’URSS stalinienne maintient les apparences d’un régime représentatif par le biais d’élections régulières, les candidats uniques sont désignés par le parti.

En plus de refuser la démocratie, ces régimes totalitaires provoquent une énorme confusion entre Etat et parti. En

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